Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé hier à Saly la Conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (Cidaq).
Les travaux lancés par le ministre vont durer trois jours et ont pour objectif la promotion des approches, les développements, les innovations et les nouvelles tendances au niveau francophone, africain et mondial de l’assurance qualité. Moussa Baldé a profité de cette tribune offerte, en présence de tous les partenaires nationaux, continentaux et internationaux, pour vendre la politique de l’Etat du Sénégal avec les différentes réalisations dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. « La réforme de la gouvernance et de la gestion axée sur la qualité, l’internationalisation et la transformation de l’économie avec une implication de toutes les parties de la communauté nationale, notamment le monde socio-économique ; l’élargissement de la carte de l’enseignement supérieur avec la création de nouvelles universités, d’une université numérique et d’un Réseau d’instituts d’enseignement professionnel (Isep) ; le développement du numérique et du digital à tous les niveaux ; la réorganisation de la recherche et de la formation doctorale ; la création de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Anaq-Sup) », s’est-il vanté.
A l’en croire, pour mieux pérenniser ces performances et ses acquis, « toutes ces réformes et ces enjeux impliquent des stratégies résilientes d’adaptation de nos systèmes d’enseignement supérieur, en vue d’une amélioration continue de leur qualité. Ainsi, nous devons nous inscrire dans la dynamique de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans nos systèmes d'enseignement supérieur et de recherche pour relever les nombreux défis. Vu le degré très élevé d’expertise et d’engagement des participants, je n’ai aucun doute que des solutions et des approches flexibles et innovantes pour une assurance qualité mieux repensée et s’inscrivant dans ces dynamiques d’évolution et de l’enseignement supérieur sortirons de vos travaux » estime-t-il.
Selon le ministre, les attentes de cette rencontre d’experts sont nombreuses et variées. « Vous conviendrez avec moi toute la pertinence de la tenue de cette conférence internationale de Dakar, qui offre un espace d’analyse du lien entre l’assurance qualité interne et l’assurance qualité externe, des stratégies d’harmonisation et de mobilité académique et professionnelle, des pratiques émergentes et d’innovations en assurance qualité dans l’enseignement supérieur et également du développement et de la consolidation du réseautage et de la collaboration entre les acteurs et les différentes parties prenantes de l’enseignement supérieur (organisations, organismes, agences, réseaux et associations au niveau mondial, africain, régional et national, universités, centres de recherche et partenaires techniques et financiers) » conclut le professeur d’université.
Baye Modou SARR