L’ingénieur géologue Pape Alioune Badara Paye revenant sur une étude du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (Pnue) révèle, d’ici à 2030, la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques dégradés pourrait générer des services écosystémiques estimés à 9000 milliards de dollars. Les activités de restauration pourraient également alléger l’atmosphère de 13 à 26 gigatonnes de gaz à effet de serre. Les bénéfices économiques de ces interventions sont dix fois supérieurs aux coûts d’investissement nécessaires. A contrario, le statu quo revient au moins trois fois plus cher que l’investissement dans des mesures de restauration. Poursuivant, la même source révèle que la dégradation des écosystèmes peut être due à des politiques néfastes telles que l’octroi de subventions à l’agriculture intensive, un régime foncier qui encourage la déforestation ou l’exploitation minière non contrôlée.
M. CISS
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