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Macky Sall se livre sans gants



 
Macky Sall a accordé une interview à Rfi et France 24. Dans cet entretien, le président de la République parle du terrorisme, d’Alpha Condé, des crises en Afrique… Le chef de l’Etat aborde aussi la question du troisième mandat, le retour du poste de Premier ministre…
 
 
 
 
Rfi-France 24 : M. le Président, vous vous apprêtez à prendre la présidence tournante de l’Union Africaine. Lors du Forum sur la paix et la sécurité, le président de la Commission de l’Union Africaine a eu des mots sombres, il a affirmé que l’heure est grave, très grave. Que jamais l’Afrique n’a été tant menacée par le terrorisme. Que ce soit par la déstabilisation, que ce soit par le recul de la démocratie, est-ce que vous partagez ces inquiétudes ?
 
Macky Sall :Hélas, je partage ces inquiétudes. Le tableau, en effet, est sombre bien que je reste optimiste pour l’avenir. Mais il était important d’attirer l’attention du monde entier sur ce qui se passe présentement sur notre continent. Au plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, le continent aujourd’hui est métastasé par des fronts ouverts. D’abord, dans le Sahel, dans le bassin du lac Tchad, Boko Haram, dans la Corne de l’Afrique, en Centrafrique et même au Mozambique et plus grave aujourd’hui, la lutte du Sahel est en train d’atteindre l’océanique. En Afrique de l’Ouest, nous avons deux pays qui sont frappés par les coups d’Etat : le Mali, la Guinée. En plus ce qui se passe au Soudan, la crise en Ethiopie… On voit quand même qu’il y a un tableau assez préoccupant.
 
M. le Président, vous l’évoquiez, la menace djihadiste est aux portes du Sénégal. Est-ce que vous craignez que votre pays soit la prochaine cible ?
 
Mon pays, comme tous les pays, sont des cibles. Peut-être qu’ils n’ont pas encore opéré sur notre territoire. Jusqu’à quand ? je ne le sais pas. Mais ce qui est certain, c’est que ce projet de terrorisme est un projet qui va attaquer le monde libre. Tant qu’ils pourront avoir de l’influence, ils essaieront. Ils ne sont plus loin à notre frontière, mais nous sommes préparés à faire face. Quoi que cela puisse nous coûter.
 
 
 
Est-ce que vous avez des nouvelles d’Alpha Condé, le président renversé en Guinée ?
 
Non, je n’ai pas de nouvelles puisque…je sais ce que tout le monde sait ; qu’il a été emmené dans sa résidence, la résidence de son épouse. Je n’ai pas plus d’informations là-dessus. J’avais, comme tous les autres collègues, appelé les autorités guinéennes pour demander qu’il soit libéré. Une chose a été de faire le coup d’Etat, de prendre le pouvoir, mais il doit pouvoir être libre de ses mouvements, libre de son action. Je pense qu’on doit libérer le Président Alpha Condé. C’est le minimum qu’on puisse exiger de la transition guinéenne.
 
 
 
M le Président, ici au Sénégal, le débat sur les mandats présidentiels intéresse aussi la classe politique. Certains estiment que vous n’avez pas le droit de vous présenter à nouveau, lors des élections présidentielles. Question toute simple, est-ce que vous, de votre côté, vous auriez le droit de vous présenter à nouveau ?
 
Ce débat, je le traiterai attentivement et les Sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr, est que je ne poserai jamais un acte qui soit antidémocratique ou anticonstitutionnel. Je suis profondément démocrate. Maintenant, je décide moi de parler quand le moment sera venu. Pas maintenant.
 
Alors à la question sur votre candidature pour 2024, il y a presque deux ans…
(il coupe) oui, oui
 
Vous avez dit, ni oui, ni non. Aujourd’hui vous dites…
(Il coupe). Attention : le ni oui, ni non, il faut le comprendre. J’ai dit au journaliste sénégalais qui me disait pourquoi je ne veux pas répondre, j’ai dit que je ne vais pas répondre ; parce que si je dis oui, le débat va s’enflammer, on ne va plus travailler. Il y aura de la matière pour les spécialistes de la manipulation, de l’agitation. Si je dis non, dans mon propre camp, les gens ne travailleront plus non plus. Tout le monde sera dans une dynamique de se préparer pour la succession. Or, moi j’ai un mandat à exercer. Le peuple m’a confié un mandat. Je dois travailler pour le Sénégal. Donc, je ne peux pas, à trois ans, quatre ans de l’échéance satisfaire simplement la curiosité de ceux qui n’ont de centre d’intérêt que des élections. Ils attendront le moment que j’ai choisi ou le moment pendant lequel ce débat va être inévitable.
 
 
C’est plutôt oui ou plutôt non ?
 
Aujourd’hui, c’est le travail.
 
C’est quand ?
 
Quand je le déciderai avec l’aide de Dieu.
 
M le Président, vous souhaitez rétablir le poste de Premier ministre que vous aviez supprimé en 2019. Est-ce que finalement cette décision était une bonne décision à l’époque ?
 
 
Je ne le pense pas. J’ai voulu en 2019, après sept ans d’exercice de la fonction présidentielle, tester la gouvernance directe. Aujourd’hui avec le recul, avec mes charges qui vont arriver et ce mandat de l’Union Africaine, je ne peux pas en même temps m’occuper du Sénégal au quotidien. Or, leSénégal, on doit s’en occuper au quotidien. Un Premier ministre dans ces conditions me paraît tout à fait rationnel. C’est pourquoi j’ai proposé ce retour du poste. Ce n’est pas la première fois que le poste a été supprimé, puis ramené. On est toujours dans la logique républicainede l’expérimentation de la démocratie et du modèle qui peut nous convenir le mieux, le plus possible.
 
Et à quel moment, le Sénégal va-t-il nommer ce Premier ministre ?
 
Dès que la loi est votée. Elle sera votée, je pense, à la fin…d’ici le 12 ou le 15, m’a-t-on dit.
 
 
Donc avant les locales ?
Ça, c’est le vote. Maintenant, il y a la période de promulgation. Il faut voir les délais etc. et après ça…non, il sera nommé après les locales. Ça n’a pas de sens de nommer à un mois des locales un Premier ministre.
 
 
 
Est-ce que vous l’avez déjà choisi ?
 
Certainement dans la tête. Mais vous savez, tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait parce que…ça, c’est d’expérience que je le dis. Tant que le Président n’a pas apposé ses signatures, considérez qu’il n’a pas encore de Premier ministre.
 
Après votre réélection en 2019, vous aviez fait des gestes envers l’opposition. Il y a toujours le cas de Khalifa Sall, Karim Wade et de leur amnistie. Est-ce qu’une amnistie de ces deux personnalités est toujours sur la table. Où en êtes-vous en négociations ?
 
Vous savez Marc (ndlr : un des journalistes qui faisait l’entretien), j’ai toujours choisi de ne pas personnaliser le débat. Mais bon… à l’époque, on a parlé de ces sujets. C’est des sujets qui ont été traités. Le débat se pose au Sénégal aussi. Est-ce que c’est une amnistie ? Une sorte de réhabilitation ? Je ne sais pas. Je ne sais pas trop. Moi, je ne suis pas opposé, dans le cadre d’un dialogue, qu’on trouve des solutions mais qui respectent le droit, qui respectent la loi.
 
Vous y seriez favorable ?
Oui, je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal qui intervient beaucoup pour pacifier le milieu politique. Non, je ne suis pas opposé à l’esprit. Bah, il faut trouver la bonne formule.
 
 
M. le Président, les émeutes du mois de mars avaient secoué le Sénégal. Emeutes meurtrières. Juste après, le gouvernement avait promis une commission d’enquête indépendante sur ces violences. Où est-ce qu’on en est, neuf mois plus tard ?
 
Ces émeutes malheureusement ont entraîné 14 décès. De jeunes gens. Il y a un dossier pendant devant la justice et ce dossier sera traité.
 
Mais est-ce qu’une commission d’enquête reste d’actualité comme cela avait été annoncé par le ministre des Forces armées ?
 
La commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne avec des enquêtes internes, attendra que l’enquête nationale se fasse et que ses conclusions soient connues. Donc, là-dessus, c’est à la justice de trancher. Moi, je n’ai plus rien à dire sur ça. Ce que je peux vous dire, par contre, c’est que ce qui s’est passé en mars ne se passera plus dans ce pays. C’est-à-dire, on ne peut plus laisser les gens, sous quelque prétexte que ce soit, mettre à feu et à sang ce pays, les biens publics comme privés comme ça de façon volontaire.
 
M le Président, Omicron est dorénavant au Sénégal. Est-ce que de nouvelles restrictions sont envisagées ?
 
Non, à ce stade, non. J’ai déjà instruit le ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la nécessité pour notre comité national de gestion des épidémies de remettre un peu le dispositif ; de resserrer un peu le dispositif aux frontières. Concrètement, les tests PCR sont exigés pour tous ceux là qui n’ont pas le certificat de vaccination ou le pass sanitaire. Et d’ailleurs c’est au retour, lorsque des personnes quittaient le Sénégal qu’on a pu séquencer la présence de ce virus chez nous. Ça veut dire que c’étaient des personnes qui sont rentrées avec. Au moment de sortir aussi, si on n’a pas le vaccin, on doit faire le test Pcr. Donc, toutes les dispositions terrestre, aérienne, maritime vont être renforcées. Nous allons aussi appeler nos populations à continuer à se faire vacciner. Je pense que nous devons apprendre à vivre en présence de ce virus puisqu’on ne sait pas quand est-ce qu’il va quitter.
 de l’expérimentation de la démocratie et du modèle qui peut nous convenir le mieux, le plus possible.
 
Et à quel moment, le Sénégal va-t-il nommer ce Premier ministre ?
 
Dès que la loi est votée. Elle sera votée, je pense, à la fin…d’ici le 12 ou le 15, m’a-t-on dit.
 
 
Donc avant les locales ?
Ça, c’est le vote. Maintenant, il y a la période de promulgation. Il faut voir les délais etc. et après ça…non, il sera nommé après les locales. Ça n’a pas de sens de nommer à un mois des locales un Premier ministre.
 
 
 
Est-ce que vous l’avez déjà choisi ?
 
Certainement dans la tête. Mais vous savez, tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait parce que…ça, c’est d’expérience que je le dis. Tant que le Président n’a pas apposé ses signatures, considérez qu’il n’a pas encore de Premier ministre.
 
Après votre réélection en 2019, vous aviez fait des gestes envers l’opposition. Il y a toujours le cas de Khalifa Sall, Karim Wade et de leur amnistie. Est-ce qu’une amnistie de ces deux personnalités est toujours sur la table. Où en êtes-vous en négociations ?
 
Vous savez Marc (ndlr : un des journalistes qui faisait l’entretien), j’ai toujours choisi de ne pas personnaliser le débat. Mais bon… à l’époque, on a parlé de ces sujets. C’est des sujets qui ont été traités. Le débat se pose au Sénégal aussi. Est-ce que c’est une amnistie ? Une sorte de réhabilitation ? Je ne sais pas. Je ne sais pas trop. Moi, je ne suis pas opposé, dans le cadre d’un dialogue, qu’on trouve des solutions mais qui respectent le droit, qui respectent la loi.
 
Vous y seriez favorable ?
Oui, je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal qui intervient beaucoup pour pacifier le milieu politique. Non, je ne suis pas opposé à l’esprit. Bah, il faut trouver la bonne formule.
 
 
M. le Président, les émeutes du mois de mars avaient secoué le Sénégal. Emeutes meurtrières. Juste après, le gouvernement avait promis une commission d’enquête indépendante sur ces violences. Où est-ce qu’on en est, neuf mois plus tard ?
 
Ces émeutes malheureusement ont entraîné 14 décès. De jeunes gens. Il y a un dossier pendant devant la justice et ce dossier sera traité.
 
Mais est-ce qu’une commission d’enquête reste d’actualité comme cela avait été annoncé par le ministre des Forces armées?
 
La commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne avec des enquêtes internes, attendra que l’enquête nationale se fasse et que ses conclusions soient connues. Donc, là-dessus, c’est à la justice de trancher. Moi, je n’ai plus rien à dire sur ça. Ce que je peux vous dire, par contre, c’est que ce qui s’est passé en mars ne se passera plus dans ce pays. C’est-à-dire, on ne peut plus laisser les gens, sous quelque prétexte que ce soit, mettre à feu et à sang ce pays, les biens publics comme privés comme ça de façon volontaire.
 

 
Madou Mbodj (avec Rfi et France 24)
 

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