Dans cette lutte contre le coronavirus, le Samu national joue pleinement sa partition. Entre réception d’alertes et transferts des cas graves, le Dr Mamadou Diarra Bèye et son équipe sont à pied d’œuvre pour combattre le Covid-19.
«Voilà 2 mois qu’on est entré dans cette pandémie avec 112 cas (ndlr samedi), pour 9 décès. Et le Samu national s’acquitte des rôles qui lui ont été assignés par le ministère de la Santé», a fait savoir le directeur du Samu. D’après Dr Diarra Bèye, l'un des rôles du Samu est la réception d’alertes des personnes malades ; le Samu a reçu 112 alertes transmises à la cellule d’alerte qui abat un travail extraordinaire. L’autre mission assignée au Samu national, selon son directeur, c’est la régulation à la coordination avec les districts, en vue de l’hospitalisation des patients qui ont été testés ‘’positif’’. A ce titre, plus de 500 transferts ont été effectués depuis le début de l’épidémie à Dakar seulement. Il y a aussi le transfert des cas graves.
23 cas graves dont 18 à Dakar et 5 dans les régions
En effet, quand il y a aggravation des cas des patients qui sont hospitalisés dans les centres de traitement, une organisation est faite pour leur transfert vers les services de réanimation. Les cas graves qui ont besoin d’imagerie ou d’être dialysés sont aussi transportés par le Samu. A ce jour, selon Mamadou Diarra Bèye, le nombre de cas graves pris en charge s’élève à 23, dont 18 à Dakar et 5 dans les régions. Actuellement, 4 malades sont suivis dans les services de réanimation, dont 1 à Fann et les 3 à l’hôpital Principal de Dakar.
L’âge moyen des cas graves pris en charge entre 55 et 60 ans
A en croire le directeur de Samu, l’âge moyen des cas graves pris en charge est inférieur à 60 ans. Il tourne entre 55 et 60 ans. Abordant le sujet du réceptif en lits de réanimation, Dr Diarra Bèye soutient qu’il y a un important dispositif au niveau de Fann, de l’hôpital Principal, de l’hôpital Le Dantec, à Diamniadio, à Saint-Louis, à Kaolack, à Touba, à Ziguinchor qui va polariser toute la zone de Kolda et Sédhiou. Thiès et Tambacounda ne sont pas en reste. Le directeur de Samu national a tenu à lancer un message à l’endroit des patients qui ont des morbidités suivies et qui ont parfois peur de se rendre à l’hôpital. «Nous continuons encore le service pour la prise en charge des urgences. On se rend compte que certaines pathologies s’aggravent à cause de la peur des patients de revenir à l’hôpital. Qu’ils n’aient pas peur, toutes les dispositions ont été prises pour leur prise en charge sans risque majeur», assure-t-il. Et à l’endroit des populations, Dr Mamadou Diarra Bèye dira : «l’augmentation des cas va aller de pair avec l’augmentation des cas graves. Et jusqu’ici, 50% de mortalité a été notée dans la prise en charge de ces cas graves, que ça soit chez nous ou ailleurs».
«Les respirateurs manquent, mais des efforts sont en train d’être faits pour une prise en charge des cas graves»
Dr Mamadou Diarra Bèye de poursuivre : «les respirateurs, oui ça manque, comme dans tous les pays à plus forte raison dans un pays sous-développé. Il en manquait même avant l’épidémie. On y travaille en mutualisant et en faisant des commandes. Tous les efforts sont en train d’être faits pour apporter la réponse pour la prise en charge de ces cas graves», révèle Dr Bèye. Pour la gestion de la prise en charge des patients asymptomatiques en dehors des structures sanitaires, le Samu va procéder au triage qui tiendra compte de l’état clinique, de l’âge et des comorbidités.
Ndèye Khady D. FALL
«Voilà 2 mois qu’on est entré dans cette pandémie avec 112 cas (ndlr samedi), pour 9 décès. Et le Samu national s’acquitte des rôles qui lui ont été assignés par le ministère de la Santé», a fait savoir le directeur du Samu. D’après Dr Diarra Bèye, l'un des rôles du Samu est la réception d’alertes des personnes malades ; le Samu a reçu 112 alertes transmises à la cellule d’alerte qui abat un travail extraordinaire. L’autre mission assignée au Samu national, selon son directeur, c’est la régulation à la coordination avec les districts, en vue de l’hospitalisation des patients qui ont été testés ‘’positif’’. A ce titre, plus de 500 transferts ont été effectués depuis le début de l’épidémie à Dakar seulement. Il y a aussi le transfert des cas graves.
23 cas graves dont 18 à Dakar et 5 dans les régions
En effet, quand il y a aggravation des cas des patients qui sont hospitalisés dans les centres de traitement, une organisation est faite pour leur transfert vers les services de réanimation. Les cas graves qui ont besoin d’imagerie ou d’être dialysés sont aussi transportés par le Samu. A ce jour, selon Mamadou Diarra Bèye, le nombre de cas graves pris en charge s’élève à 23, dont 18 à Dakar et 5 dans les régions. Actuellement, 4 malades sont suivis dans les services de réanimation, dont 1 à Fann et les 3 à l’hôpital Principal de Dakar.
L’âge moyen des cas graves pris en charge entre 55 et 60 ans
A en croire le directeur de Samu, l’âge moyen des cas graves pris en charge est inférieur à 60 ans. Il tourne entre 55 et 60 ans. Abordant le sujet du réceptif en lits de réanimation, Dr Diarra Bèye soutient qu’il y a un important dispositif au niveau de Fann, de l’hôpital Principal, de l’hôpital Le Dantec, à Diamniadio, à Saint-Louis, à Kaolack, à Touba, à Ziguinchor qui va polariser toute la zone de Kolda et Sédhiou. Thiès et Tambacounda ne sont pas en reste. Le directeur de Samu national a tenu à lancer un message à l’endroit des patients qui ont des morbidités suivies et qui ont parfois peur de se rendre à l’hôpital. «Nous continuons encore le service pour la prise en charge des urgences. On se rend compte que certaines pathologies s’aggravent à cause de la peur des patients de revenir à l’hôpital. Qu’ils n’aient pas peur, toutes les dispositions ont été prises pour leur prise en charge sans risque majeur», assure-t-il. Et à l’endroit des populations, Dr Mamadou Diarra Bèye dira : «l’augmentation des cas va aller de pair avec l’augmentation des cas graves. Et jusqu’ici, 50% de mortalité a été notée dans la prise en charge de ces cas graves, que ça soit chez nous ou ailleurs».
«Les respirateurs manquent, mais des efforts sont en train d’être faits pour une prise en charge des cas graves»
Dr Mamadou Diarra Bèye de poursuivre : «les respirateurs, oui ça manque, comme dans tous les pays à plus forte raison dans un pays sous-développé. Il en manquait même avant l’épidémie. On y travaille en mutualisant et en faisant des commandes. Tous les efforts sont en train d’être faits pour apporter la réponse pour la prise en charge de ces cas graves», révèle Dr Bèye. Pour la gestion de la prise en charge des patients asymptomatiques en dehors des structures sanitaires, le Samu va procéder au triage qui tiendra compte de l’état clinique, de l’âge et des comorbidités.
Ndèye Khady D. FALL