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IMPACT DE L’ALLOCATION DES RESSOURCES PETROLIERES ET GAZIERES:Une réduction attendue de la pauvreté d’au moins 4,95% entre 2023-2025



IMPACT DE L’ALLOCATION DES RESSOURCES PETROLIERES ET GAZIERES:Une réduction attendue de la pauvreté d’au moins 4,95% entre 2023-2025
 
L’étude d’impact de l’allocation optimale des ressources pétrolières et gazières au Sénégal initiée par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, avec l’appui du Pnud, fait ressortir que la pauvreté pourrait baisser entre 4,95% et 5,17% entre 2023 et 2025, si une partie des ressources pétrolières et gazières est allouée sous forme de transferts d’actifs aux ménages. Cette réduction pourrait même atteindre 6,89%. 
 
 
 
Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse), sous la houlette de son Directeur général El Ousseyni Kane, a organisé hier un atelier national de restitution suite à l’étude d’impact de l’allocation optimale des ressources pétrolières et gazières au Sénégal. Une étude qui arrive dans un contexte où le Sénégal est en passe de devenir un producteur de pétrole et de gaz avec la découverte de trois gisements de grande échelle que sont le champ pétrolifère de Sangomar et les gisements de gaz naturel de Grand Tortue/Ahmeyim et Yakaar-Téranga. L’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières, attendue en 2023 pour les gisements de Sangomar et Gta, pourrait constituer un important moteur de croissance économique pour le Sénégal. En effet, les prévisions sur le moyen terme tablent sur une croissance économique de 4,8% en 2022 contre 10,1% en 2023, soit un gain de 5,3%.
En effet, pour mieux contribuer à améliorer la répartition à faire des recettes attendues, le Bureau opérationnel de suivi (Bos/Pse) avec l’appui du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) a conduit ladite étude dont l’objectif, révèle Baye Elimane Guèye du pôle suivi des impacts socio-économiques au Bos, est d’évaluer l’impact qu’aura la répartition des futures recettes pétrolières et gazières du Sénégal sur les conditions de vie des populations. Ainsi, pour évaluer l’impact social de la répartition des recettes issues des hydrocarbures et de proposer une alternative à cette allocation, trois scénarios de simulation ont été envisagés sur la base du projet de loi relatif à la répartition des recettes issues des hydrocarbures. Pour rappel, 90% de ces recettes sont destinées au budget de l’Etat. De l’avis de Baye Elimane Guèye, le premier scénario – qui suppose que les recettes seront allouées par l’Etat aux différentes branches d’activités de l’économie, selon le Pap 2019-2023 - fait évoluer le niveau de l’investissement du pays dans les trois prochaines années 2023-2025. Il en est de même de la consommation du privé.
La consommation publique est aussi affectée positivement par l’afflux de nouvelles recettes. Ces différentes variations (entre autres, investissement et consommation) aboutissent à une hausse du niveau du Pib du pays en 2023 et 2024 de respectivement 2,24% et 1,15% par rapport à sa valeur de référence. Cette hausse sera suivie par une légère baisse de 0,01% en 2025. Sur le bien-être des populations, ce scénario permettrait de réduire la pauvreté de 4,95% sur la période 2023-2025. S’agissant du scénario plus réaliste, étant donné que des écarts peuvent exister entre la planification des dépenses d’investissements et leur application réelle, il suppose que les futures recettes seront investies selon les proportions données par la dernière situation d’exécution des dépenses d’investissements publics 2021, ce scénario affecte aussi positivement le niveau de l’investissement du pays durant les trois prochaines années.
Ce scénario incite aussi l’Etat à réduire ses dépenses de consommation courante et à privilégier les dépenses en capital. Sur le plan social, ce scénario baisserait la pauvreté de 5,17% sur la période 2023-2025 toujours avec un effet plus prononcé chez les ménages dirigés par les femmes -6,14% contre -5,02% chez les ménages dirigés par des hommes. Concernant le troisième scénario qui suppose qu’une partie des futures recettes qui reviendront au budget seront allouées aux ménages par le biais du programme national de bourses de sécurité familiale. Ce scénario est basé sur le renforcement des capacités productives des ménages des secteurs de l’agriculture, des industries extractives, de la pêche, de l’élevage et du transport.
Ainsi, sur le plan du bien-être des populations, ce scénario permettrait de réduire la pauvreté de 6,89% sur la période 2023-2025. Chez les ménages dirigés par les femmes, la pauvreté se réduirait de 9,02% alors que ceux dirigés par les hommes baisseraient de 6,55%. Suite à la comparaison de ces trois scénarios, il ressort que tous les trois ont un impact positif sur l’économie aussi bien sur le plan économique que social. Par ailleurs, la ressemblance des résultats obtenus pour les deux premiers scénarios suggère qu’allouer une partie des ressources pétrolières et gazières à des transferts faits aux ménages sous forme d’actifs et le reste à des investissements est plus efficace que le fait de tout consacrer à des investissements, à condition que les investissements soient réalisés dans les deux cas suivant les mêmes proportions. 
 
M. CISS
 
 
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