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Mardi 1 Avril
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ELIMANE DIOUF, SG DE LA CSA DIT SES QUATRE VÉRITÉS ET PLAIDE POUR LES TRAVAILLEURS : « L’absence de dialogue avec les nouvelles autorités est à la base de cette situation »



ELIMANE DIOUF, SG DE LA CSA DIT SES QUATRE VÉRITÉS ET PLAIDE POUR LES TRAVAILLEURS : « L’absence de dialogue avec les nouvelles autorités est à la base de cette situation »

 
 
 
Dans cet entretien exclusif qu'il nous a accordé, le SG de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) est largement revenu sur les causes de l’ébullition du front social. Il dénonce un dialogue de sourds entre l’Etat et les centrales. Elimane Diouf a révélé que l’audience promise par le chef de l’Etat à l’occasion du 1er mai 2024 à la primature n’a toujours pas eu lieu. Un retard que dénonce le syndicaliste qui croit que seul un dialogue avec l’Etat pourra stabiliser le front social. C’est ainsi que les centrales syndicales membres de la coalition des centrales comptent tenir une assemblée générale le vendredi pour mettre en place une plateforme revendicative.
 
 
 
 
 
En tant que défenseur des droits des travailleurs, comment appréciez-vous les licenciements notés ces derniers jours ?
 
La situation des travailleurs est préoccupante. Au ministère de l’Energie et des Mines, il y a 45 employés qui ont un CDI qui sont licenciés. C’est le cas à l’Université du Sine Saloum avec 358 agents. Quand les centrales syndicales se sont approprié cette question, nous avons appelé le gouvernement à beaucoup plus de responsabilité. Quel que soit le bord où tu prends le travailleur qui a un CDI, ce n’est pas de sa faute. La faute est du recruteur. Si l’Etat veut remettre en cause ces contrats, il y a une procédure à respecter et à discuter avec les travailleurs, discuter avec les syndicats. Certaines structures proposent de se séparer de certains agents moyennant une négociation. Nous pensons que pour un État sérieux, les ministères de la Fonction publique et du Travail doivent faire un travail de recensement de tous ces cas. Pour se séparer d’un travailleur, il faut un justificatif basé sur le budget. S’il y a un trop plein de travailleurs, que l’Etat les recense puis s'assoit avec les centrales syndicales et leur dise sa volonté de se séparer de ces travailleurs. Dans une négociation, il y a plusieurs étapes. Il existe un processus de redéploiement d’agents d’une structure à une autre. Quelle que soit la situation, l’Etat est en train de recruter du personnel. Le recrutement se poursuit dans certains services et directions. Ces travailleurs doivent être respectés comme tout Sénégalais car ils ont droit à l’emploi. Si le redéploiement n’est pas possible, c’est à ce niveau qu’il faut négocier des départs et leur donner des mesures d'accompagnement. Malheureusement, au Sénégal, nous n’avons pas la possibilité d’avoir d’indemnités de chômage parce que ça n’existe pas dans notre code. Aujourd’hui si on met un employé à la porte, il lui sera difficile de trouver un emploi dans ce pays.
 
 
 
Vous préparez l’AG des centrales syndicales ce vendredi. Où en êtes-vous des préparatifs ?
 
Nous nous y préparons très bien. Elle aura lieu à la Bourse du travail de la Cnts ce vendredi. L’objectif, c’est de recenser l’ensemble des secteurs de travail qui ont des difficultés reconnues actuellement, que ce soit les licenciements, les secteurs où les travailleurs ont des arriérés de salaires, les secteurs où l’Etat doit mettre un programme de relance et que ça traîne. C’est aussi de faire le point sur l’ensemble de ces secteurs, de mettre en place un plan d’action et des perspectives pour aller à la rencontre de l’Etat.
C’est vrai que le Président s'était engagé pour que le Pm nous reçoive pour voir comment évaluer la situation sociale, discuter et voir comment aller à des négociations voire aller même vers un nouveau Pacte social. Mais depuis le 1er mai, on attend toujours cette audience de la primature. Les préalables sont énormes et cette promesse pas encore tenue. On nous annonce des rencontres avec le Premier ministre. La semaine dernière, le ministre du Travail nous a reçus, qui nous a informés de la mise en place d’un comité technique pour rencontrer les centrales syndicales et lancer les négociations. Il y a des réformes qui étaient en cours depuis l’ancien régime sur le code du travail, sur le code de la sécurité sociale, sur les questions de retraite. Jusqu’à présent, aucune de ces études n’a été l’objet d’une discussion finale. Sur le code du travail, un projet est en cours, sur le code de sécurité sociale, le code est en rédaction avec des amendements des différentes parties : Etat-employeurs-travailleurs mais on n’a pas encore atteint un niveau critique de finalisation.
C’est sur l’ensemble de ces questions que nous nous sommes dit : il faut que les centrales syndicales se donnent la main. Nous ne nous sommes pas limités à la coalition des centrales syndicales, nous avons invité les autres centrales à venir mettre ensemble un cadre de réflexion et de lutte pour que les travailleurs partout où ils sont agressés que nous puissions y faire face.
 
 
Ne vous attendez pas à la remise en cause des acquis et pour une reprise des négociations avec ce nouveau régime qui semble vouloir mettre tous les compteurs à zéro ?
 
Non, non, c’est inacceptable. Les acquis des travailleurs sont non négociables. Les remises en cause, c’est dans certains secteurs, ils ont dit trouver une pléthore de personnel qu’il faut diminuer dans certaines entreprises comme La Poste où un plan de redressement est en cours. Les travailleurs ont négocié avec l’ancienne direction pour avoir un projet de relance. Tous les anciens qui sont proches de la retraite ont accepté un départ anticipé à la retraite pour amorcer la charge salariale. Ce sont des programmes sur lesquels il faut diligenter les négociations pour arriver à des solutions. Il y a la Croix-Rouge sénégalaise où les travailleurs sont à neuf mois sans salaire. Ce n’est jamais arrivé à la Croix-Rouge, du fait d’une présidente qui s'accroche à rester à la tête alors que les différents organes doivent être renouvelés. Elle a bloqué le renouvellement de certains organes pour se maintenir. Le ministère de la Santé a été saisi pour arbitrer rapidement et permettre aux travailleurs de trouver une solution à leurs arriérés de salaires. En même temps, aller à une assemblée générale pour mettre une nouvelle équipe qui va assainir la gestion et permettre à ces travailleurs de retrouver leur salaire. Il y a énormément de secteurs où c’est des difficultés parfois héritées de l’ancien régime sur lesquelles ce régime à une responsabilité parce que l’Etat, c’est une continuité.
Il y a des accords qu’on a signés, il y a d’autres qui réclament des avantages liés à des protocoles d’accord. Par exemple, au niveau de l’enseignement supérieur, avec la prise en charge médicale sur laquelle les enseignants du supérieur ont accepté de faire des cotisations supplémentaires pour la prise en charge des veuves. C’est une mise en œuvre qui tarde. Il y a énormément de questions pour nous, l’absence de dialogue avec les nouvelles autorités est à la base de cette situation. Si on s’asseye, on saura ce qu’ils sont capables de faire et nous aussi on saura jusqu’où ils peuvent aller. C’est en ce sens que le dialogue doit être rouvert et nous restons ouverts. Il est inacceptable de remettre en cause les acquis des travailleurs. Pour aller vers un pacte social, il faut que les préalables soient réglés.
Le coût de la vie a atteint un niveau inquiétant. Il faut revoir le coût de la vie au Sénégal. Les questions liées à la pression fiscale sur les salaires, dans certaines industries, causent la fermeture de certaines entreprises. La question du BTP, non seulement la dette intérieure que l’Etat doit à ces entreprises, mais en plus la pression faite pour bloquer les travaux dans beaucoup de sites qui font que certaines entreprises sont à genoux et envoient des travailleurs au chômage. Ce qui est extraordinaire dans ce secteur, c’est que plus de 80% des emplois sont des emplois non permanents. Dès qu’un chantier s’arrête, tous les travailleurs et les familles qui en dépendent sont affectés. Beaucoup d’entreprises ont envoyé des employés au chômage technique, certaines vivotent. C’est le cas de Jean Lefèvre Sénégal, Ecotra dont j’ai reçu le délégué du personnel. Ils sont à deux à trois mois sans salaire.
Autant de questions qui nécessitent une discussion, un dialogue social parce que rien ne peut se régler dans les prises de positions. Le gouvernement doit savoir qu’on hérite de bonnes et de mauvaises choses. Mais il faut pouvoir faire un équilibre dans les prises de décisions pour permettre la continuité de l’Etat. C’est dans ce sens que nous orienterons notre plaidoyer quand nous rencontrerons le Premier ministre pour que ces différentes structures de l’Etat aillent à la rencontre des centrales et des travailleurs pour des solutions durables et pas pour que des décisions soient prises et qu’on les applique à la tête du client ou de règlement de compte politique. Ça ne marchera pas.
 
 
 
Que pensez-vous de la dette intérieure de l’Etat ?
 
Il faudrait que l’Etat trouve les moyens de la régler. Sinon les entreprises ne vont pas fonctionner. Si tu dois à une entreprise de BTP cinq milliards et que tu veuilles qu’elle travaille alors qu’elle n’a pas de fonds de roulement, elle est obligée d’aller faire des emprunts. Il est préférable dans ce cas que l’Etat fasse des avances substantielles pour permettre à cette entreprise de continuer à travailler. Il est important que l’Etat dans son projet de souverainisme, dans son projet de construire des capitaines d’industries, qu’on puisse aider ces chefs d’entreprises à maintenir ces emplois. En faisant le maximum sur cette dette intérieure, principalement dans le secteur du BTP. La question des audits qui ont causé l'arrêt de plusieurs chantiers doit aller plus vite. Heureusement qu’il y a un dégel dans plusieurs sites depuis la semaine dernière.
 
 
 
En tant que défenseur des droits des travailleurs, quelle appréciation faites-vous de l’audience accordée à l’homme d’affaires Babacar Ngom à la primature ?
 
Ce que je retiens de cette audience, c’est que Babacar Ngom est un capitaine industriel. Il a la possibilité de rencontrer les autorités pour discuter de l’avenir de son entreprise. Contrairement à l’orientation faite sur l’affaire Ndengler, moi je l’oriente sur la Sedima. A un moment donné, il était question de revendre une partie des actions de la Sedima, nous avions entendu dire que l’Etat voulait que ce soit réservé à des hommes d’affaires sénégalais et/ou l’Etat. Si c’est dans ce cadre, je dirai bravo.
La politique politicienne, il faut qu’on la mette de côté. On a tellement de chantiers qu’il faudrait ceux qui ont la possibilité d’investir et d’accompagner l’Etat dans la création d’emplois, qu’ils soient aidés et accompagnés. C’est dans ce sens que je vois d’un œil positif cette rencontre avec le Premier ministre. C' est un self made man qu’il faut montrer en exemple à notre jeunesse. 
 
 
Que pensez-vous du gel des activités de l’Usaid au Sénégal et la corrélation que vous-en faites avec le souverainisme prôné par le régime ?
 
Ce qu’il faut retenir, c’est une décision qui tombe à un moment très difficile pour ce nouveau gouvernement. L’activité économique a baissé depuis l’installation de ce régime. Le débat sur les comptes de l’Etat a fait que beaucoup de bailleurs de fonds ont mis en stand-by leurs projets et ou investissements au Sénégal. Qu’on le veuille ou non. Maintenant, s’y ajoute l’Usaid qui a un portefeuille important de projets et de programmes au Sénégal, ça va être très difficile à gérer pour l’Etat du Sénégal. C’est vrai que les portefeuilles de l’Usaid c’est des projets échelonnés, certainement une partie a été déjà exécutée. Ça peut être une bonne chose que ces nouvelles autorités, dans leur projet et programme de société, pensent que nous devons avoir une souveraineté alimentaire, une souveraineté dans nos prises de décisions. Mais ça va être très difficile parce que ces programmes qui seront bloqués par exemple dans le secteur de l’éducation, sur l’énergie sans compter les Ong ou structures qui dépendent de l'accompagnement de l’Usaid. Mais ça peut être un challenge pour nous de se prendre en charge. En tout cas, notre combat devrait être d’arriver à ne plus dépendre autant de ces programmes, sur ce que l’Etat du Sénégal doit faire : le programme de l’éducation, le programme de l’énergie, le programme de l’eau, la santé. Ce sont des choses sur lesquelles nous devons avoir les moyens de leurs financements.
 
 
 
Selon vous, quelles sont les cinq priorités majeures auxquelles ce régime doit s’atteler ?
 
S’il s’agit de prioriser, la question du coût de la vie constitue un levier sur lequel ce régime doit s’atteler. Nous avons une campagne agricole qui n’est pas bonne dans l’ensemble. Nous n’avons pas encore les statistiques de l’agriculture sur l’arachide et le mil, mais il semble qu’il y a une baisse énorme de la production. Les spécialistes n’ont pas donné les raisons malgré qu’il y’ait des semences, qu’il y ait des baisses sur les intrants, malgré une pluviométrie plus ou moins bonne et l’augmentation de l’enveloppe de subvention de l’Etat. Mais, il y a une baisse. Ce qui veut dire qu’il y a des zones rurales qui nécessitent un soutien pour survivre, car la crise alimentaire n’est pas loin. L’autre, la crue du fleuve Sénégal qui avait emporté beaucoup de vivres et cultures. Donc, il faut revoir comment baisser encore les prix des services de consommations courantes.
La deuxième priorité, c’est la question de l’emploi. Nous devons faire en sorte qu’on puisse développer l’agriculture à travers les projets et les programmes d’insertion intégrés ou il y l’agriculture en fonction des zones, l’élevage, la pêche, … en tenant compte des programmes et de certaines réalités dont le soubassement devait être accompagné de la formation professionnelle.
Le troisième, c’est aller vite dans la reddition des comptes. C’est une question importante. Mais quel contenu faut-il lui donner ? Quelle orientation faut-il donner ? Il ne faut pas qu’elle soit politisée parce que si c’est le cas, c’est des combats d’arrière-garde. C’est des combats qui ne vont pas se terminer malheureusement dans l’intérêt des Sénégalais. Nous avons vécu le combat Me Wade avec le régime Ps qui s’est terminé et on passe l’éponge. Macky Sall avait une liste de 25 personnalités. Il n’y a qu'un seul qui a été épinglé. Au finish, ce qu’on a dépensé pour ce procès, on ne l’a pas recouvré. Si on peut récupérer et le mettre au Trésor c’est encore mieux. Mais que ce ne soit pas une priorité de tous les jours, des débats là-dessus.
La quatrième priorité, c'est d'accélérer la cadence par rapport au Projet. C’est important pour que fin 2025 et début 2026 soit le début de la mise en œuvre de ce projet avec les pôles territoires. Il faut se focaliser sur ce projet de gouvernance, de gestion de notre pays.
 
Et enfin la cinquième que je vois et que beaucoup négligent, c’est comment faire pour que toutes les réformes politiques sur les questions électorales qu’on les vide une bonne fois pour toutes. Qu’on aille vers des élections regroupées. Que le Sénégal ne compte plus des élections chaque deux ans ou un an. Ça nous permet d’économiser en termes de coût et nous évitera les campagnes électorales permanentes.
Maintenant autour de ces réformes, construire un véritable dialogue de tous les acteurs. Si cet audit certifie qu’il y a eu maquillage, c’est le moment de tirer un trait et de repartir à zéro pour le développement de notre pays et que ça soit pour nous une leçon à apprendre, ça permettra aux bailleurs de connaître qu’ils étaient dans un coup, mais de pouvoir rectifier le tir.
 
 
Recueillis par Baye Modou SARR
 
 
 
 
 
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