![ABDOU MBOW :«C’est une citoyenne qui a accusé un citoyen de viol» ABDOU MBOW :«C’est une citoyenne qui a accusé un citoyen de viol»](https://www.jotaay.net/photo/art/default/68525622-48188027.jpg?v=1667572190)
Abdou Mbow a réagi à la convocation d’Ousmane Sonko devant le juge d’instruction pour audition dans le fond dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. Selon lui, cette convocation, c’est dans l’ordre normal des choses. C’est une citoyenne qui a accusé un citoyen de viol.
Quelqu’un qui n’a pas attendu que l’opposition ait fini de convaincre les Sénégalais de la thèse du complot ou d’une machination savamment orchestrée par les tenants du régime dans l’affaire Adji Sarr, c’est bien le député Abdou Mbow et porte-parole adjoint de l’Apr. Réagissant à la convocation du leader de Pastef et le tollé qui a suivi cette affaire d’audition dans le fond, Abdou Mbow estime que tous les citoyens sont égaux devant la loi. La justice ne fait que son travail et il n’y a pas lieu de crier au «complot ou à la machination».
Très en verve, Abdou Mbow dit que force restera à la loi.«On a entendu des déclarations faisant dans la menace et dans l’intimidation. Mais c’est le cours normal des choses. Quelqu’un est accusé par une citoyenne et la justice l’a convoqué pour l’entendre dans le fond, notamment le juge d’instruction», a déclaré le président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale. Avant d’embrayer qu’il faut attendre de voir ce qui va se passer. «Dans un pays de droit, quand quelqu’un est accusé par une citoyenne, la justice doit le convoquer pour l’entendre. Donc je ne vois pas pourquoi les leaders de Yewwi doivent crier au complot, à la machination ou à l’intimidation. Mais cela ne passera pas parce que force restera à la loi comme l’ont dit les autorités. C’est une procédure normale et la justice est en train de faire son travail. Il y a le temps de la justice et le temps de la politique. S’ils veulent faire de la politique, ils n’ont qu’à attendre le temps de la politique», cogne à son tour Abdou Mbow sur les leaders de l’opposition.
A l’en croire, Karim Wade et Khalifa Sall ont eu maille à partir avec la justice qui a fait son travail, en les condamnant. «Mais dans cette affaire de viol, c’est une affaire strictement privée. C’est une citoyenne qui a accusé un citoyen de viol. Un citoyen est un citoyen. Et personne n’est au-dessus des lois et règlements de ce pays. Quand quelqu’un est accusé, il doit répondre à la justice. Maintenant il a le privilège d’être un leader politique. Mais ce n’est pas parce qu’on est un leader politique qu’on est un intouchable ou un non justiciable. Les faits sont têtus. Tout le reste, ce n’est que commentaires, de la politique politicienne, des accusations sans fondement et de la mauvaise foi constatée chez certains leaders politiques».
BMS