S'opposant à ce qu'ils bénéficient d'une réduction de peine, le Procureur général a maintenu les 20 ans de travaux forcés que les premiers juges avaient infligés à Mansour Diop alias Thialé et sa bande. Ils comparaissaient hier devant la chambre criminelle d'appel de Dakar pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec usage d’arme.
20 ans de travaux forcés, c'est la peine que Mansour Diop alias Thialé et sa bande avaient écopée en première instance pour des faits d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage d’arme. Toutefois, espérant avoir une réduction de peine, ces derniers ont interjeté appel. De ce fait, ils ont été jugés hier devant la chambre criminelle d'appel de Dakar pour les mêmes crimes. Cette histoire est partie d'une plainte déposée par Hamidou Ly auprès du commissaire, chef de la Sûreté urbaine de Dakar. Dans sa déposition, le plaignant faisait état d'une agression suivie de vol de son sac contenant un carnet de chèque de la banque Cbao, des clefs de son bureau et de son coffre-fort, de deux téléphones portables de marque Samsung et la somme de 13 millions F Cfa que deux individus à bord d'un scooter armés de coupe-coupe et d’une arme factice ont perpétré sur lui dans la nuit du 9 août 2013. Par ailleurs, l'enquête avait aussi révélé que le même jour, le chef de l’agence Touba Sandaga avait saisi les enquêteurs en leur confiant qu'un individu avait tenté d’encaisser le chèque d’un montant de 2.400.000 F Cfa tiré du chéquier volé de Hamidou Ly.
Toujours à la même date, le chef d’agence de la Cbao de Yoff Apix avait aussi informé les agents enquêteurs qu'un individu du nom de Ndiaga Diagne essayait lui aussi d’encaisser un autre chèque d’un montant de 1,2 million F Cfa. Lorsqu'ils ont effectué une descente sur les lieux, ils l'ont interpellé avant de le conduire dans leurs locaux. Au fur et à mesure que l'enquête avançait, les policiers avaient réussi à prendre dans leurs filets les nommés Alioune Diagne et El Hadji Ibrahima Cissé alias Baye Niasse. Ce, avant que les agents ne soient informés que Mansour Diop dit Thialé et Amath se trouvaient dans une chambre transformée en salle de jeux aux Parcelles Assainies.
La partie civile Hamidou Ly, entendue, a déclaré que c'est El Hadji Ibrahima Cissé alias Mbaye Niasse qui l’avait agressée. Selon toujours son récit, le sieur Niasse l’a pourchassée un couteau à la main. Ce dernier a nié les faits en soutenant avoir reçu le chéquier de la victime des mains de Alioune Diagne avant qu'il ne le lui retourne. Alioune Diagne a quant à lui déclaré que c'est son acolyte Ibrahima Cissé qui lui avait remis un chèque de 80 millions F Cfa et lui avait aussi offert deux chèques vierges.
Pour sa part, Mansour Diop alias Thialé n'a pas cherché à nier. Il a reconnu avoir participé à l’agression de Hamidou Ly. Livrant plus de détails, il a expliqué s'être rendu sur les lieux en compagnie d'un certain Amath à bord d’une moto. Ils ont selon lui arraché le sac de leur victime avant de prendre la tangente jusqu’aux Maristes où ils ont ouvert ledit sac qui contenait 13 millions F Cfa, des chèques, entre autres effets. Après ses confessions, le Procureur général, convaincu comme le conseil de la partie civile de la culpabilité des accusés, a requis la confirmation des 20 ans de travaux forcés que les premiers juges leur avaient infligés. Par contre, les conseils de la défense ont sollicité leur acquittement pur et simple. Délibéré le 30 juin prochain.
Fatou D. DIONE
20 ans de travaux forcés, c'est la peine que Mansour Diop alias Thialé et sa bande avaient écopée en première instance pour des faits d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage d’arme. Toutefois, espérant avoir une réduction de peine, ces derniers ont interjeté appel. De ce fait, ils ont été jugés hier devant la chambre criminelle d'appel de Dakar pour les mêmes crimes. Cette histoire est partie d'une plainte déposée par Hamidou Ly auprès du commissaire, chef de la Sûreté urbaine de Dakar. Dans sa déposition, le plaignant faisait état d'une agression suivie de vol de son sac contenant un carnet de chèque de la banque Cbao, des clefs de son bureau et de son coffre-fort, de deux téléphones portables de marque Samsung et la somme de 13 millions F Cfa que deux individus à bord d'un scooter armés de coupe-coupe et d’une arme factice ont perpétré sur lui dans la nuit du 9 août 2013. Par ailleurs, l'enquête avait aussi révélé que le même jour, le chef de l’agence Touba Sandaga avait saisi les enquêteurs en leur confiant qu'un individu avait tenté d’encaisser le chèque d’un montant de 2.400.000 F Cfa tiré du chéquier volé de Hamidou Ly.
Toujours à la même date, le chef d’agence de la Cbao de Yoff Apix avait aussi informé les agents enquêteurs qu'un individu du nom de Ndiaga Diagne essayait lui aussi d’encaisser un autre chèque d’un montant de 1,2 million F Cfa. Lorsqu'ils ont effectué une descente sur les lieux, ils l'ont interpellé avant de le conduire dans leurs locaux. Au fur et à mesure que l'enquête avançait, les policiers avaient réussi à prendre dans leurs filets les nommés Alioune Diagne et El Hadji Ibrahima Cissé alias Baye Niasse. Ce, avant que les agents ne soient informés que Mansour Diop dit Thialé et Amath se trouvaient dans une chambre transformée en salle de jeux aux Parcelles Assainies.
La partie civile Hamidou Ly, entendue, a déclaré que c'est El Hadji Ibrahima Cissé alias Mbaye Niasse qui l’avait agressée. Selon toujours son récit, le sieur Niasse l’a pourchassée un couteau à la main. Ce dernier a nié les faits en soutenant avoir reçu le chéquier de la victime des mains de Alioune Diagne avant qu'il ne le lui retourne. Alioune Diagne a quant à lui déclaré que c'est son acolyte Ibrahima Cissé qui lui avait remis un chèque de 80 millions F Cfa et lui avait aussi offert deux chèques vierges.
Pour sa part, Mansour Diop alias Thialé n'a pas cherché à nier. Il a reconnu avoir participé à l’agression de Hamidou Ly. Livrant plus de détails, il a expliqué s'être rendu sur les lieux en compagnie d'un certain Amath à bord d’une moto. Ils ont selon lui arraché le sac de leur victime avant de prendre la tangente jusqu’aux Maristes où ils ont ouvert ledit sac qui contenait 13 millions F Cfa, des chèques, entre autres effets. Après ses confessions, le Procureur général, convaincu comme le conseil de la partie civile de la culpabilité des accusés, a requis la confirmation des 20 ans de travaux forcés que les premiers juges leur avaient infligés. Par contre, les conseils de la défense ont sollicité leur acquittement pur et simple. Délibéré le 30 juin prochain.
Fatou D. DIONE