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CHEIKH DIBA, MFB LORS DU VOTE DE LA LFR : «On connaît à combien s’élève notre dette bancaire locale… et comment ces ressources ont été utilisées»




 
 
 
 
 
Même si le ministre des Finances et du Budget n’a pas livré les détails des chiffres, il révèle que le montant de la dette bancaire locale est désormais connu, ainsi que le montant de la dette du secteur parapublic, celui de la dette extérieure et comment ces ressources ont été utilisées. Ces informations, selon Cheikh Diba, ont été données par le cabinet Mazars. En outre, sur le besoin de financement, Cheikh Diba annonce que le plus important, c’est de normaliser nos relations avec le Fmi. 
 
 
 
 
 
À la suite des interpellations des députés sur la situation des finances publiques, lors de l’adoption du projet de Loi de finances rectificative, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, s’est dit conscient de la « situation grave » qui découle, dit-il, des constatations de la Cour des comptes et que le gouvernement travaille au redressement des comptes publics. « Quand je réfléchis, je me rends compte que la situation est tellement compliquée. C’est comme si on se tenait sur une calebasse en portant à la tête des canaris », raconte le ministre. Un exemple imagé pour expliquer le déséquilibre inhérent à l’environnement budgétaire. « Nous sommes dans une situation de précarité budgétaire et financière », admet-il,  tout en se précipitant à dire que la situation n’est pas critique et peut être gérée.
 
L’architecte ne peut être tenu responsable pour quoi que ce soit
 
Accusé d’être acteur de ce qui s’est passé durant le régime de Macky Sall en tant que fonctionnaire du ministère des Finances, Cheikh Diba de répliquer : « j’étais le directeur de la Programmation budgétaire. Auparavant, j’étais conseiller technique du Directeur général du Budget ; conseiller technique du ministre des Finances chargé du suivi des grands projets de l’Etat ; coordonnateur du programme avec le Fmi. Est-ce que cela signifie que je suis le responsable des errements antérieurs ? C’est l’histoire de l’architecte qui, sur la base du plan que lui a donné son client, effectue son travail sur la base des orientations du client. Par la suite, le client cherche un entrepreneur pour la construction en apportant des changements sur le plan. Qui est le fautif entre ces trois ? Cherchons le responsable, mais en aucun cas, l’architecte ne peut être tenu responsable pour quoi que ce soit. Un architecte fait le travail sur la base de données très claires ; la réalisation n’a rien à voir avec », fait remarquer le ministre pour dégager sa responsabilité. Considéré comme l’homme qu’il faut à la place qu’il faut par certains députés, Cheikh Diba précise que dans ce contexte des finances publiques, il n’y a pratiquement pas d’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Ce qu’il faut, cependant, dit-il, ce sont des personnes qui se mettent ensemble, conscientes des responsabilités, conscientes de la situation et qui s’entraident dans une confiance réciproque pour trouver des solutions.
 
Je ne suis pas ce ministre qui, sachant qu’il ne peut atteindre ses recettes au 31 décembre...
 
Interpelé sur le retard accusé de la Lfr, le ministre de révéler que pendant plus d’une semaine, les agents ont passé les nuits au bureau pour fournir cette Lfr parce que, dit-il, les données ont changé. Et, il en veut pour preuve l’arrivée de Trump avec une nouvelle orientation politique qui a modifié l’architecture commerciale internationale à travers une politique de droits de douane qui a des implications sur le niveau de production mondiale ; en plus de ce qui se passe au Moyen-Orient avec des implications importantes sur le dollar et la désarticulation des chaînes d’approvisionnement. « Si on refait notre programmation et on remarque que nos investissements baissent, ainsi que notre Pib de 907 milliards. Cette baisse cumulée à d’autres facteurs qui accompagnent l’économie, les prévisions de recettes ne peuvent pas être respectées. Je ne suis pas ce ministre des Finances qui, au 31 décembre, sachant qu’il n’a pas atteint ses recettes, intègre les recettes de janvier et février pour combler le gap. Je ne le ferai pas. Ce n'est pas de la transparence, ce n’est pas de la responsabilité », explique Cheikh Diba, qui préfère revenir à l’Assemblée pour dire que l’objectif de 260 milliards de recettes attendues ne sera pas atteint. « C’est de la responsabilité et on l’assume », fait-il remarquer. A l’en croire, les difficultés c’est une question de régime, une option politique et non de fonctionnaires.
 
Ne pas sortir du déficit de 7,82%
 
Sur la consolidation budgétaire engagée avec les partenaires techniques et financiers, le ministre fait remarquer que le déficit budgétaire était à 11,6%. « Si on veut inverser la tendance et changer complètement de trajectoire, il faut qu’on réduise le déficit budgétaire pour le ramener à 5% à l’horizon 2027. On quitte 11,6%, on fait tous les efforts nécessaires de coupes de dépenses qui nous ont valu l’accusation d’être dans l’austérité. Ce n’est pas de l’austérité, c’est de l’ingénierie budgétaire. Nous avons effectué ce travail pour ramener le déficit à 7,8%. J’ai demandé à mes services de rationaliser les dépenses de sorte qu’on ne sorte pas du déficit budgétaire de 7,82%, malgré le contexte, malgré les difficultés, les manquements sur les recettes, l’augmentation de certaines dépenses sur la dette publique, 125 milliards qui proviennent de la dette cachée. On se rend compte que c’est l’Etat du Sénégal qui s’est endetté, mais on doit payer les intérêts de la dette », ajoute Cheikh Diba, qui précise néanmoins que la gestion de la dette publique a permis rien qu’en 2025 de libérer de l’espace budgétaire à hauteur de 800 milliards. Ce qui lui fait dire que le gouvernement est dans une trajectoire de redressement.
 
Parfois, il faut dire, ça suffit …
 
Selon Cheikh Diba, le déficit budgétaire est un indicateur important qui permet que le régime ne dérape pas, ne vive pas au-dessus de ses moyens. A l’en croire, le déficit budgétaire peut relancer la machine économique. Concernant toujours le déficit budgétaire, Cheikh Diba précise que les 10% ne relèvent pas du  régime en place. Il n’a pas manqué de s’attaquer aux détracteurs du déficit, alors que ce sont eux les responsables. « Parfois, il faut se dire ça suffit et aller vers l’essentiel. A chaque fois que les gens posent certains débats puérils, j’ai pitié d’eux pour la bonne et simple raison que si c’est un politique, il n’y a pas de soucis. C’est dans l’ordre normal des choses. Mais si c’est un économiste qui se dit économiste, j’ai pitié de lui. Car, dans la communauté scientifique et entre collègues, tout le monde sait qu’il s’adonne à des enfantillages. Et, ce n’est pas bon », tance le ministre des Finances.
 
Le besoin de financement différent d’une nouvelle dette
 
Le ministre des Finances révèle que sur les 5000 milliards de besoin de financement, les plus de 4000 milliards relèvent du remboursement de l’amortissement de la dette. « Ce n’est pas une nouvelle dette », précise Cheikh Diba qui révèle qu’une bonne partie de ce besoin de financement peut provenir des partenaires techniques et financiers, notamment le Fmi. « Nous travaillons à réunir toutes les conditions pour renouer avec le Fonds, s’il est possible de capter les ressources du Fonds, on le fera ; sinon qu’on puisse combler le gap de financement. Mais le plus important, c’est de normaliser nos relations avec le Fmi, parce que nous avons des engagements vis-à-vis du Fmi qui nous a prêté de l’argent. On a une matrice de réformes que nous allons challenger avec le Fmi qui, depuis que nous nous sommes engagés à faire ce travail sérieux de redressement, s’est engagé à nous accompagner », note le ministre des Finances. En attendant, il révèle que d’autres partenaires techniques et financiers avec qui, le Sénégal discute, ont déjà montré de l’appétit. Il s’agit, dit-il, d’Afreximbank qui a manifesté sur une opération de garantie pour des financements ; c’est le cas d’Africa 50 sur un recyclage d’actifs ; la Boad qui a aussi une offre ; ainsi que la Banque mondiale sur d’autres opérations, sur au moins, deux instruments.
 
On connaît à combien s’élève notre dette bancaire …
 
Interpellé sur l’exhaustivité de la dette, Cheikh Diba révèle que la situation de la dette du Sénégal a fait l’objet d’un travail très sérieux et exhaustif. « Pour éviter qu’on accuse l’Igf et la Cour des comptes, on est allé prendre un cabinet de renom international : le cabinet Mazars. Maintenant, on connaît à combien s’élève notre dette bancaire locale,  c’est la dette qui avait fait l’objet d’un emprunt hors circuit budgétaire, on connaît le montant de la dette de notre secteur parapublic, ainsi que la dette extérieure et comment ces ressources ont été utilisées », informe le ministre des Finances et du Budget qui précise que c’est le dernier acte qu’il fallait régler pour éviter, dit-il, que demain on découvre des données qui n’avaient pas été prises en compte.
 
Air Sénégal et l’image de la pirogue trouée
 
Concernant la compagnie Air Sénégal, Cheikh Diba compare ladite compagnie à une pirogue qui présente des trous partout. Et, pendant que ceux qui sont à l’intérieur essaient de colmater les brèches et d’évacuer l’eau dans la pirogue, ceux qui ont occasionné les trous s’érigent en spectateurs en plus de les accuser de tous les noms.  « Nous avons hérité de la situation de Air Sénégal. En même temps que nous faisons face aux difficultés, nous cherchons à redresser cette compagnie et de faire en sorte que les appels de garantie ne soient pas une réalité parce que ça a un impact sur la crédibilité de notre signature », dit Cheikh Diba qui précise que l’Etat a injecté 15,7 milliards dans cette compagnie entre avril et maintenant. Il y a aussi La Poste, dit-il, qu’on essaie de maintenir en vie en attendant d’avoir des résultats beaucoup plus probants.
 
Sur les 500 milliards, 105 milliards sont pour le secteur des BTP
 
Sur l’apurement des arriérés, le premier acte posé de la relance économique que tout le monde appelle de tous ses vœux, selon Cheikh Diba, c’est le paiement des arriérés à hauteur de 500,9 milliards. « Ce montant est ainsi reparti :105 milliards pour les BTP, 146 milliards d’arriérés dans le secteur de l’énergie et 249,5 milliards d’investissement sur ressources extérieures », explique le ministre, avant d’ajouter : « si on a réalisé des opérations de trésorerie, c’est une injection de liquidités dans l’économie qui va apporter un peu plus de confiance, qui va apporter de la relance à travers l’effet multiplicateur du fait de la demande intérieure qui va augmenter. Et, ce sont toutes ces mesures qui constituent le renforcement de l’activité économique. Et quand l’activité marche les recettes seront au rendez-vous », explique le ministre.
 
M. CISS
 
 
 
 
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