
Ceux qui doutaient de la rupture promise par le nouveau pouvoir ont été édifiés, avant-hier, par le discours de Koromack. Ce dernier a pris à témoin le peuple sunugaalien sur la conduite de l’Etat, dont ce même peuple leur a confié les rênes. Et au-delà des difficultés rencontrées et que le Pm a étalées, du plan de redressement annoncé et du bout du tunnel escompté, Koromack a prôné une rectification politique de son parti, à qui incombe la mission d’accomplir le changement systémique promis. L’Etat/Parti qu’il promeut requiert, à l’en croire, l’implication de Serigne Ngoundou, qui ne peut se couper du parti, même s’il a démissionné de son poste de Sg. En clair, Prési doit favoriser l’appareil politique qui l’a conduit au pouvoir en l’impliquant dans la conduite des affaires de l’Etat. Pour dire que le malaise étalé sur la place publique et qui existerait au sein du tandem va devoir être expurgé et vite. Koromack a posé le débat en public, en a-t-il convenu avec son frère ? Ce serait alors une grande manœuvre politique. Reste maintenant à savoir la réaction de Serigne Ngoundou, qui ne peut éluder la question. Et pour un parallélisme des formes, la présidence devra s’exprimer publiquement.
Waa Ji