L’Appel national pour la citoyenneté (Anc) a organisé samedi son Conseil national. C’était aussi l’occasion pour le leader dudit parti de revenir sur son compagnonnage avec le Président Macky Sall. Moussa Sy, faisant référence aux évènements du mois de mars dernier, a déploré la violence dont font montre certains acteurs politiques, mettant ainsi en péril la paix sociale.
Moussa Sy est résolument décidé à accompagner le Président Macky Sall. Il l’a réitéré samedi lors du Conseil national de l’Appel national pour la citoyenneté (Anc). Ce premier Conseil national a permis à Moussa Sy et ses militants de développer le thème : «Classe politique et Etat de droit». A travers cette thématique, Moussa Sy a soulevé les questions liées à la violence dans la sphère politique. «Nos méthodes aujourd’hui sont fondées pour beaucoup sur la violence : la violence des mots, la violence des actes, la violence physique. Des violences qui ont des répercussions néfastes sur les personnes, sur l’activité économique et le climat social avec des risques graves d’embraser le pays tout entier, par la faute de discours irresponsables et dangereux», regrette-t-il. Pour le maire des Parcelles Assainies, la classe politique devrait se distinguer par son patriotisme, son civisme et surtout par le respect dû à l’organisation étatique fondée sur des règles que nous devons tous respecter si nous ne voulons pas tomber dans le cycle infernal de la tyrannie et du désordre.
Venu représenter le président de la République, Abdoulaye Diouf Sarr s’est réjoui de l’engagement de Moussa Sy auprès du Président Macky Sall qui, dit-il, se justifie amplement par son amour pour sa cité et son pays. «Ton engagement pour l’avancement du Sénégal n’est un secret pour personne. Toi et moi partageons un lien fort dans la mesure où chacun de nous nourrit une estime incommensurable pour l’autre sans avoir besoin de le crier sur tous les toits. Tu as mon soutien en tant que frère», a déclaré Diouf Sarr.
Ndèye Khady DIOUF