A l’occasion de la Journée des forces armées, le chef de l’Etat a annoncé des équipements pour renforcer les différentes composantes de l’armée, dans la protection des frontières face aux nouvelles menaces du terrorisme, de la cybercriminalité, entre autres. Cependant, c’est l’omerta sur l’émigration clandestine qui a fait 480 victimes d’après les chiffres du Forum civil.
C’est à croire que le chef de l’Etat reste indifférent ou ignore la tragédie qui découle de l’émigration clandestine avec son cortège funèbre de 480 morts d’après les chiffres du Forum civil. En effet, à l’occasion de la Journée des forces armées, célébrée hier sur le thème «Forces armées et protection des frontières» au camp Dial Diop, le Président Macky Sall n’a pipé mot sur ce phénomène «Barça ou barsax» qui est en train de décimer la jeunesse sénégalaise. Macky Sall s’est contenté d’annoncer pour la Marine nationale de nouveaux équipements de contrôle des côtes et du trafic maritime transitant dans les eaux sous juridiction nationale. «Ce dispositif est complété par la présence de patrouilleurs de haute mer, il sera consolidé par l’acquisition de nouveaux patrouilleurs, la modernisation et l’implantation en cours de différentes bases et stations navales et fluviales à Saint-Louis, Elinkine, Djifer, Podor et Matam», a promis le chef de l’Etat. Quid de la traque des embarcations qui quittent nos côtes en direction des iles Canaries ? Sur le même sujet, relativement à la protection des frontières, notamment face aux nouvelles menaces liées au terrorisme, à la cybercriminalité et aux crimes transfrontaliers, au péril environnemental et sanitaire, le chef de l’Etat estime qu’il s’agit non seulement de faire face à un ennemi physique, mais aussi de protéger la nation contre des menaces plus vicieuses et aux impacts multiples. A cet effet, Macky Sall a décidé d’accompagner la montée en puissance de la modernisation des forces armées. Ce qui passe par la mise en œuvre des différents plans stratégiques qui a «permis, à ce jour, un accroissement substantiel des équipements des armées dans toutes leurs composantes et une réadaptation constante des dispositifs d’implantation des formations. Il en est ainsi du déploiement de nouvelles unités terrestres dans le cadre du tableau des effectifs et des dotations horizon 2020-2025, avec la mise sur pied des 32e et 34e bataillons d’infanterie et la création en cours des 33e et 36e bataillons. S’y ajoute l’implantation de nouveaux bataillons et unités, notamment à Némanding, Goudiry et Louga», révèle le Président Sall qui rappelle que ces efforts s’inscrivent dans une meilleure prise en compte des menaces émergentes.
Ne rien céder contre le trafic de bois
Concernant le trafic illicite de bois qui, dit-il, décime nos forêts du sud, le chef de l’Etat engage les forces armées à rester mobilisées. « Nous ne pouvons rien céder dans la lutte contre ce fléau qui détruit notre biodiversité et qui appauvrit nos populations», fait remarquer le chef de l’Etat, qui souligne que l’armée de l’air, à son niveau, continue sa montée en puissance avec l’installation de radars de grande portée à Tamba et Linguère, de centres de commandement et de contrôle à la base aérienne de Ouakam et de l’acquisition imminente de nouveaux vecteurs aériens qui contribueront, dit-il, au renforcement de nos capacités de surveillance, de recherche et de renseignement. Quant à la gendarmerie nationale, il révèle que son effectif a doublé ces dix dernières années avec l’objectif de le porter à 20.000 éléments à l’horizon 2025. «Avec les nouvelles infrastructures prévues, y compris dans le domaine social, il s’agira d’améliorer le cadre de vie des militaires et de leurs familles. De nouvelles unités seront installées le long de nos zones frontalières et la gendarmerie sera renforcée dans ces missions de sécurité aérienne, maritime, fluviale», a promis le chef de l’Etat.
Moussa CISS
C’est à croire que le chef de l’Etat reste indifférent ou ignore la tragédie qui découle de l’émigration clandestine avec son cortège funèbre de 480 morts d’après les chiffres du Forum civil. En effet, à l’occasion de la Journée des forces armées, célébrée hier sur le thème «Forces armées et protection des frontières» au camp Dial Diop, le Président Macky Sall n’a pipé mot sur ce phénomène «Barça ou barsax» qui est en train de décimer la jeunesse sénégalaise. Macky Sall s’est contenté d’annoncer pour la Marine nationale de nouveaux équipements de contrôle des côtes et du trafic maritime transitant dans les eaux sous juridiction nationale. «Ce dispositif est complété par la présence de patrouilleurs de haute mer, il sera consolidé par l’acquisition de nouveaux patrouilleurs, la modernisation et l’implantation en cours de différentes bases et stations navales et fluviales à Saint-Louis, Elinkine, Djifer, Podor et Matam», a promis le chef de l’Etat. Quid de la traque des embarcations qui quittent nos côtes en direction des iles Canaries ? Sur le même sujet, relativement à la protection des frontières, notamment face aux nouvelles menaces liées au terrorisme, à la cybercriminalité et aux crimes transfrontaliers, au péril environnemental et sanitaire, le chef de l’Etat estime qu’il s’agit non seulement de faire face à un ennemi physique, mais aussi de protéger la nation contre des menaces plus vicieuses et aux impacts multiples. A cet effet, Macky Sall a décidé d’accompagner la montée en puissance de la modernisation des forces armées. Ce qui passe par la mise en œuvre des différents plans stratégiques qui a «permis, à ce jour, un accroissement substantiel des équipements des armées dans toutes leurs composantes et une réadaptation constante des dispositifs d’implantation des formations. Il en est ainsi du déploiement de nouvelles unités terrestres dans le cadre du tableau des effectifs et des dotations horizon 2020-2025, avec la mise sur pied des 32e et 34e bataillons d’infanterie et la création en cours des 33e et 36e bataillons. S’y ajoute l’implantation de nouveaux bataillons et unités, notamment à Némanding, Goudiry et Louga», révèle le Président Sall qui rappelle que ces efforts s’inscrivent dans une meilleure prise en compte des menaces émergentes.
Ne rien céder contre le trafic de bois
Concernant le trafic illicite de bois qui, dit-il, décime nos forêts du sud, le chef de l’Etat engage les forces armées à rester mobilisées. « Nous ne pouvons rien céder dans la lutte contre ce fléau qui détruit notre biodiversité et qui appauvrit nos populations», fait remarquer le chef de l’Etat, qui souligne que l’armée de l’air, à son niveau, continue sa montée en puissance avec l’installation de radars de grande portée à Tamba et Linguère, de centres de commandement et de contrôle à la base aérienne de Ouakam et de l’acquisition imminente de nouveaux vecteurs aériens qui contribueront, dit-il, au renforcement de nos capacités de surveillance, de recherche et de renseignement. Quant à la gendarmerie nationale, il révèle que son effectif a doublé ces dix dernières années avec l’objectif de le porter à 20.000 éléments à l’horizon 2025. «Avec les nouvelles infrastructures prévues, y compris dans le domaine social, il s’agira d’améliorer le cadre de vie des militaires et de leurs familles. De nouvelles unités seront installées le long de nos zones frontalières et la gendarmerie sera renforcée dans ces missions de sécurité aérienne, maritime, fluviale», a promis le chef de l’Etat.
Moussa CISS