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VOTE DU BUDGET DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE: Les députés passent au peigne fin les maux de l’école



VOTE DU BUDGET DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE: Les députés passent au peigne fin les maux de l’école
 
 
A l’occasion de l’adoption du budget du ministère de l’Education nationale, les députés sont revenus sur les disparités notées dans l’éducation. Elles ont pour noms : les abris provisoires, l’accès difficile à l’école dans certaines localités, la revalorisation de l’enseignement coranique, entre autres sujets. 
 
 
 
Le budget du ministère de l’Education nationale est arrêté à la somme de 803.048.460.268 francs en autorisation d’engagement (Ae) et à 778.549.450.268 francs en crédits de paiements (Cp) dont 362,7 milliards destinés au programme de l’enseignement élémentaire, 145 milliards pour l’enseignement moyen général et 119 milliards pour l’enseignement secondaire général, etc. Avant son adoption à la majorité des députés, les débats ont porté sur les maux dont souffre l’école sénégalaise. Gnima Goudiaby a plaidé pour les élèves des zones frontalières de la Casamance. A l’en croire, les élèves des communes de Oulampane et Djibidione, frontalières avec la Gambie, ont besoin de salles de classe. Les rares salles de classe qui existent dans ces localités, du primaire au secondaire, dit-elle, sont des abris provisoires. Or, de l’autre côté, les écoles de la Gambie sont plus attractives et c’est pourquoi, souligne le député, les parents préfèrent y emmener leurs enfants. Poursuivant, elle a demandé au ministre de doter les élèves de 12 îles de ces localités de pirogues pour pouvoir aller à l’école. Toujours, dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian, le député Bakary Diédhiou s’est indigné de la situation des enfants de cette localité, déplacés en Gambie depuis plusieurs mois maintenant. Ces enfants en territoire gambien finiront, dit-il, par prendre la nationalité gambienne. «
 
 
Chérif Dicko : «nos écoles doivent être dignes d’une école publique»
 
 Ainsi, avec l’hivernage qui s’installe tôt et se termine tardivement dans cette région, indique le député, les abris provisoires deviennent impraticables et les élèves ratent des semaines de cours. «Nos élèves font partie du Sénégal et nos écoles doivent être dignes d’une école publique d’autant plus qu’on parle d’égalité de chances. Nos enfants ont peu de chances par rapport aux autres enfants du pays à cause du traitement discriminatoire», se désole de constater le député de Goudomp. Il a aussi dénoncé le manque d’enseignants dans cette localité, car ces derniers demandent à quitter après quelques années seulement et ne sont pas remplacés. En outre, il a plaidé pour la revalorisation de nos langues nationales dans les établissements scolaires. «Vous devez prendre en compte nos remarques et ne pas écouter les laudateurs. Au lieu de considérer nos rapports en termes de rivalité, considérez-les en termes de complémentarité», avise Modou Bara Gaye.
 
 
Aba Mbaye : «90% du budget sont destinés au fonctionnement et au paiement des salaires»
 
Des abris provisoires en paille et palissade relevés aussi dans plusieurs localités de Darou Mouhty, à Thiolom Fall, Sagata etc., par le député Daba Waniane qui plaide pour la construction de salles de classe. Ndiallou Bathily de souligner un fait inédit survenu dans ces abris provisoires. A l’en croire, un serpent avait fait irruption dans une salle de classe, un abri provisoire du Cem de Ndiobène Tall à Kaolack et c’était le sauve-qui-peut.
Thierno Alassane Sall, promotionnaire du ministre de l’Education nationale, est persuadé que celui-ci, le connaissant, dit-il, même si leurs chemins se sont séparés, va «dormir» avec les doléances et les maux exposés par les députés à l’Assemblée. Seulement, il relève pour le déplorer que sur un budget de 803 milliards consacré à l’éducation, les 707 milliards sont consacrés au paiement des salaires. «Il reste combien pour construire des écoles, des tables-bancs, etc., donc il nous faut revoir les priorités de l’éducation», théorise le président de la République des valeurs.
Guy Marius Sagna est d’avis qu’il y a une école des riches et une autre école, celle des pauvres. «L’éducation a été privatisée, quand on n’a pas d’argent, on n’a pas droit à l’éducation à cause des grèves incessantes dans le public. Même les enseignants n’amènent plus leurs enfants à l’école publique. Il y a un sabotage de l’école publique, tout simplement parce que les enfants de ceux qui nous dirigent sont envoyés à l’étranger», déclare l’activiste qui est aussi revenu sur le rapport de l’Ofnac qui avait épinglé l’ancien Directeur du Coud devenu ministre de l’Education nationale sur un détournement présumé de 89 millions. «Vous avez même payé un moratoire. Un écart de 120 milliards a été aussi relevé entre la facture payée et les réalisations consenties», ajoute Guy Marius Sagna.
Babacar Aba Mbaye a, pour sa part, plaidé pour la réduction de deux ans du cursus scolaire qu’il trouve long du primaire au secondaire. Il a aussi déploré le fait que 90% du budget de l’éducation nationale soient destinés au fonctionnement et au paiement des salaires.
Abdoulaye Diouf Sarr, lui, estime que l’école a produit des cadres à l’image de nos chefs d’Etat. Seulement, il admet que dans l’évolution de toute chose, il peut y avoir des dysfonctionnements. A l’en croire, l’école sénégalaise a connu une phase regrettable. «C’est la phase des enseignants aile de dinde. C’est une phase triste. A un moment, on a mis tout le monde dans l’enseignement, ce qui est à l’origine de cette baisse de niveau», indique l’ancien maire de Yoff qui précise, dans la foulée, que l’actuel chef de l’Etat a rectifié le tir.
 
Abass Fall rappelle à Diouf Sarr sa décision d’affectation de Guy Marius Sagna à Kédougou
 
Une sortie qui a mis hors de lui AbassFall. «Lorsque Guy Marius Sagna avait sollicité une demande d’indisponibilité, vous l’avez affecté à Kédougou. Aujourd’hui, il est à l’Assemblée nationale. L’ancien ministre qui avait pris cette décision est également ici présent et tous deux vous vous succédez pour prendre la parole. Comme quoi, les voies de Dieu sont impénétrables ! », rapporte Abass Fall qui raille Abdoulaye Diouf Sarr. L’enseignement coranique a également occupé une large fenêtre dans le débat parlementaire. Ils ont été nombreux les députés qui ont défendu la cause de l’école coranique, entre autres, Mamadou Cissé qui invite l’Etat à soutenir les daaras qui se trouvent dans les coins les plus reculés du pays. «On ne doit pas avoir peur de notre identité, ayons le courage d’introduire l’enseignement coranique dans le système éducatif notamment dans le préscolaire et le primaire parce que c’est à travers la religion qu’on peut construire un citoyen modèle. L’introduction de l’enseignement coranique dans le système éducatif est devenue une préoccupation des Sénégalais ; c’est un droit », ajoute le député. S’inscrivant dans cette logique, Fatou Gaye estime que les parents veulent que leurs enfants aillent d’abord à l’école coranique avant d’intégrer l’école classique. Ce qui lui fait dire que l’enseignement coranique mérite d’être soutenu en termes d’infrastructures, de valorisation des maitres coraniques afin d’éradiquer la mendicité. De l’avis du député de Touba, Cheikh Thioro Mbacké, le chef de l’Etat ne s’intéresse aux daaras qu’à des fins politiques. Selon le député, l’Etat doit donner à l’enseignement coranique la part qui lui revient de droit. Il a aussi déploré le nouveau programme destiné à l’enseignement coranique, alors qu’un programme existe déjà depuis des années et réalisé par les acteurs de l’école coranique et les personnalités du ministère de l’Education nationale.
 
M. CISS
 
 
 
CHEIKH OUMAR HANNE VILIPENDE ABASS FALL
«Quand vous avez vu qu’il y a beaucoup d’argent dans l’enseignement supérieur, vous avez créé une école privée, vous avez été audité et épinglé»
 
 
 
S’il a été attaqué durant la plénière par des députés de l’opposition, notamment sur sa gestion en tant que directeur du Coud, le ministre de l’Education nationale, dans ses réponses, a aussi rendu des coups. Et, c’est l’adjoint au maire de Dakar et député de Yewwi, Abass Fall qui a été sa cible. A l’en croire, celui-ci, dit-il, à cause de l’argent dans l’enseignement supérieur, a créé une école privée. Seulement, dit le ministre, il a été audité et épinglé.
 
 
 
Au terme des interventions des députés, le ministre de l’Education nationale, dans ses réponses, a rappelé que le système éducatif sénégalais est purement public et le privé, dit-il, n’intervient que parce qu’il est délégataire de pouvoir. «C’est le gouvernement du Sénégal qui est responsable de l’ensemble du système éducatif», précise Cheikh Oumar Anne. Poursuivant, il révèle que le problème dans nos pays en développement est lié à l’accès. «Nous n’avons pas suffisamment de ressources, nous ne maîtrisons pas la croissance démographique qui est très pressante, il faut construire des infrastructures, former des enseignants.  C’est un gros problème. On ne peut pas nous comparer aux autres pays où ce sont les parents qui prennent en charge l’éducation. Au Sénégal, c’est l’Etat qui prend tout en charge», rappelle l’ancien Directeur du Coud qui n’a pas manqué de vanter les réalisations du chef de l’Etat dans ce secteur. «Le Président Macky Sall a fait ce qu’aucun président sénégalais n’a fait, du préscolaire au supérieur. Dans le supérieur où j’étais, il a investi deux fois plus que ce que les présidents ont investi en 50 ans», dit-il, avant de s’en prendre au député de Yewwi Abass Fall. «Quand vous avez vu qu’il y a beaucoup d’argent dans le système d’enseignement supérieur, vous avez créé une école privée et vous avez été audité et épinglé», charge le ministre. Un député de s’écrier : «vous n’avez pas le droit». Cheikh Oumar Annede conforter ses propos : «En 2021, vous avez été audité et épinglé», martèle le ministre. Des remarques qui ont installé dans l’hémicycle un tohu-bohu indescriptible avec des échanges qui ont volé bas. 
 
 
 
M. CISS
 
 
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