En marge du «Africa CEO Forum» organisé le 26 et 27 mars à Abidjan en Côte d’Ivoire, le fonds d’investissement suisse Quantum Global, qui gère 8 milliards de dollars, a dévoilé les résultats de la deuxième édition de son indice des pays africains les plus attractifs. Selon le rapport parcouru par «Les Echos», le Sénégal est classé 10e pays africain le plus attractif pour l’investissement, là où le Maroc est 1er.
Intitulé «The Africa Investment Index 2018», ce classement de cette année considère que le Maroc est l’économie la plus attractive pour les investissements étrangers, parmi les 54 pays du continent que le rapport en pris en compte. Selon le document, les investissements directs étrangers (Ide) en Afrique ont considérablement chuté. Cependant, les experts tablent sur une reprise de ces investissements dans les prochaines années, en raison notamment de la remontée des cours du pétrole et de l’augmentation des Ide dans les secteurs non pétroliers. «Les Etats-Unis restent la première source des Ide en Afrique, juste devant le Royaume-Uni, la France, la Chine et l’Afrique du Sud», indique le rapport.
Le rapport place le Royaume chérifien, par ordre d’attractivité, devant l’Egypte, l’Algérie. Loin du Royaume chérifien qui caracole en tête du classement du rapport, le Sénégal, dont pourtant les autorités chantent à longueur de journée les performances de l’économie, n’a pu se classer qu’à la dixième place en Afrique. Outre le trio de tête composé de trois pays nord-africains, le Botswana (4e), la Côte d’Ivoire (5e), l’Afrique du Sud (6e), l’Ethiopie (7e), la Zambie (8e), le Kenya (9e) et le Sénégal sont aussi dans le «Top 10» des économies du continent qui attirent le plus l’investissement.
«Les économies africaines, depuis la baisse des prix du pétrole, ont entamé une diversification pour attirer davantage d’investissements étrangers destinés à d’autres secteurs», explique le professeur Mthuli Ncube, Directeur général du Quantum Global Research Lab, qui était auparavant vice-président et économiste en chef de la Banque africaine de développement.
La République Centrafricaine reste, quant à elle, dernière de la classe, en étant l’économie la moins attirante pour les investissements, en raison notamment du climat sécuritaire peu favorable à l’attraction des investisseurs étrangers. En effet, l’autre extrême du classement où se retrouvent les économies africaines les moins attractifs, il y a le Zimbabwe (45e), Sao Tomé-et-Principe (46e), la Guinée (47e), la Sierra Léone (48e), la Gambie (49e), la Guinée Equatoriale (50e), l’Erythrée (51e), la Somalie (52e), le Libéria (53e) et la République Centrafricaine (54e).
Selon le rapport qui prend en compte six facteurs (la croissance, la liquidité, les facteurs de risque, les facteurs liés à l’environnement commercial, les facteurs démographiques et les facteurs liés au capital social), le Maroc est le pays africain offrant l’environnement le plus adéquat pour des investissements sur le continent. Cela est dû à un climat des affaires très favorables, à une très bonne gestion des risques liés à l’économie, ainsi qu’à un capital social fort. Le Maroc doit également ce classement à l’envergure de son économie, qui est la cinquième plus grande en Afrique.
«The Africa Investment Index», développé par Quantum Global Research Lab, vise à fournir aux investisseurs en Afrique un guide des pays et des marchés les plus attrayants pour les investissements à court et moyen terme. L'AII est un baromètre multidimensionnel qui ambitionne de mesurer l’attractivité des économies africaines, prend en compte plusieurs dimensions comme l’activité économique, la démographie, le taux couverture des importations, l’investissement public et même l’usage des réseaux sociaux.
Sidy Djimby NDAO
Intitulé «The Africa Investment Index 2018», ce classement de cette année considère que le Maroc est l’économie la plus attractive pour les investissements étrangers, parmi les 54 pays du continent que le rapport en pris en compte. Selon le document, les investissements directs étrangers (Ide) en Afrique ont considérablement chuté. Cependant, les experts tablent sur une reprise de ces investissements dans les prochaines années, en raison notamment de la remontée des cours du pétrole et de l’augmentation des Ide dans les secteurs non pétroliers. «Les Etats-Unis restent la première source des Ide en Afrique, juste devant le Royaume-Uni, la France, la Chine et l’Afrique du Sud», indique le rapport.
Le rapport place le Royaume chérifien, par ordre d’attractivité, devant l’Egypte, l’Algérie. Loin du Royaume chérifien qui caracole en tête du classement du rapport, le Sénégal, dont pourtant les autorités chantent à longueur de journée les performances de l’économie, n’a pu se classer qu’à la dixième place en Afrique. Outre le trio de tête composé de trois pays nord-africains, le Botswana (4e), la Côte d’Ivoire (5e), l’Afrique du Sud (6e), l’Ethiopie (7e), la Zambie (8e), le Kenya (9e) et le Sénégal sont aussi dans le «Top 10» des économies du continent qui attirent le plus l’investissement.
«Les économies africaines, depuis la baisse des prix du pétrole, ont entamé une diversification pour attirer davantage d’investissements étrangers destinés à d’autres secteurs», explique le professeur Mthuli Ncube, Directeur général du Quantum Global Research Lab, qui était auparavant vice-président et économiste en chef de la Banque africaine de développement.
La République Centrafricaine reste, quant à elle, dernière de la classe, en étant l’économie la moins attirante pour les investissements, en raison notamment du climat sécuritaire peu favorable à l’attraction des investisseurs étrangers. En effet, l’autre extrême du classement où se retrouvent les économies africaines les moins attractifs, il y a le Zimbabwe (45e), Sao Tomé-et-Principe (46e), la Guinée (47e), la Sierra Léone (48e), la Gambie (49e), la Guinée Equatoriale (50e), l’Erythrée (51e), la Somalie (52e), le Libéria (53e) et la République Centrafricaine (54e).
Selon le rapport qui prend en compte six facteurs (la croissance, la liquidité, les facteurs de risque, les facteurs liés à l’environnement commercial, les facteurs démographiques et les facteurs liés au capital social), le Maroc est le pays africain offrant l’environnement le plus adéquat pour des investissements sur le continent. Cela est dû à un climat des affaires très favorables, à une très bonne gestion des risques liés à l’économie, ainsi qu’à un capital social fort. Le Maroc doit également ce classement à l’envergure de son économie, qui est la cinquième plus grande en Afrique.
«The Africa Investment Index», développé par Quantum Global Research Lab, vise à fournir aux investisseurs en Afrique un guide des pays et des marchés les plus attrayants pour les investissements à court et moyen terme. L'AII est un baromètre multidimensionnel qui ambitionne de mesurer l’attractivité des économies africaines, prend en compte plusieurs dimensions comme l’activité économique, la démographie, le taux couverture des importations, l’investissement public et même l’usage des réseaux sociaux.
Sidy Djimby NDAO