![QATAR-SENEGAL (1-3) Les Lions éliminent le pays-hôte et s'offrent une finale face à l'Equateur QATAR-SENEGAL (1-3) Les Lions éliminent le pays-hôte et s'offrent une finale face à l'Equateur](https://www.jotaay.net/photo/art/default/69129224-48438422.jpg?v=1669467959)
Sans briller et loin d'être convaincant, le Sénégal a assuré l'essentiel contre le Qatar (3-1), ce vendredi, permettant de se relancer dans le groupe A de la Coupe du monde 2022. En effet, les Lions ont assuré l'essentiel face à des Qataris bien entreprenants, mais la marche était trop haute pour le pays organisateur. Quant aux hommes de Cissé, il faudra qu'ils s'imposent face à l'Equateur pour espérer voir les 1/8èmes de finale.
Les Lions sont relancés. Face au pays organisateur, les hommes d'Aliou Cissé ont fait le job sans convaincre, même si le pays hôte avait entamé le match avec envie et courage. Malgré le public qatari, ce sont les Sénégalais qui allaient se mettre en évidence à la 5ème minute. L'ailier sénégalais Ismaïla Sarr, après avoir réussi à s'infiltrer dans la surface, résiste au retour d'Al-Haydos et frappe. Contré par AssimMadibo, il ne récupère pourtant pas le corner. S'enchaîne une possession stérile des Lions de la Teranga. C'est finalement Krépin Diatta qui s'arrache dans la surface côté gauche pour déclencher un centre-tir en taclant. Il faut une intervention de Meshaal Barsham à la 16e minute. Ensuite, Gana Guèye imite Krépin à la 24e minute. Le milieu d'Everton profite d'un appui sur un partenaire pour tenter sa chance de l'extérieur de la surface. Un tir rasant, qui ne passe pas loin du poteau de Meshaal Barsham. Les Sénégalais tiennent le match et auraient pu ouvrir le score si Ismaïla Sarr n'avait pas manqué de promptitude. En effet, récupérant le cuir à la suite d'un centre offensif, Édouard Mendy a réalisé une sublime relance au pied qui propulse Ismaïla Sarr vers la surface qatarie. Arrivé avant le gardien adverse, Sarr hésite et ne parvient pas à se jouer de ce dernier.
Frayeur dans la surface sénégalaise Boulaye opportuniste
Enfin délestés de l’immense pression qui pesait sur leurs épaules face à l’Équateur en ouverture (0-2) et poussés par un public retrouvé, les Al-Annabi entament leur second (et avant-dernier) match avec moins de complexes. On surprend la défense en tenant de relancer proprement au sol, des combinaisons au milieu, du dépassement de fonction avec les frappes sol-air du char Hassan ou encore des prises de risques du trio offensif Afif-Ali-Al Haydos. D'ailleurs, un joli mouvement à trois, avec Madibo, Ali puis Afif va alerter les hommes de Cissé. Dans la surface, l'attaquant Afif s'enfonce dans l'espoir de tirer, mais se fait déséquilibrer par Ismaïla Sarr, revenu en trombe et incapable de s'arrêter derrière lui. Monsieur Lahoz ne siffle pas. Les qataris poussaient mais cela ne faisait pas bouger le 4 4 2 choisi par Aliou Cissé avec la titularisation de Famara Diédhiou en soutien de Boulaye Dia. Percutant lors de sa rentrée face aux Hollandais, Ismaël Jacobs apportait de la fraîcheur sur le front de l'attaque. D'ailleurs c'est de ce côté que viendra l'action fatale aux Qataris.
Déjà pas rassurée par son gardien n°2 Meeshaal Barsham, en difficulté dans les airs ou auteur d’un flip-flap involontaire, la défense qatarie offre l’ouverture du score sur un plateau aux Sénégalais. Un centre anodin de Krépin Diatta reste bloqué dans les pattes de Boualem Khoukhi, permettant à Boulaye Dia de se saisir du ballon et de remettre les Lions dans le bon sens (0-1, 41e). Le Sénégal respire.
Mendy se rattrape..., Diédhiou concrétise
À la reprise, le kop qatari a fondu comme neige au soleil, tout comme les espoirs de qualification. Et pour cause : Famara Diédhiou coupe au premier poteau le corner de Jakobs et creuse l’écart (0-2, 48e). Les Grenats ne déposent pas les armes pour autant : Afif continue de prouver qu’il a des étincelles dans les jambes, Hassan croit pouvoir attraper le cadre d’une lourde frappe (59e), et Almoez Ali manque de puissance pour réellement inquiéter Edouard Mendy (63e). Mendy était visiblement décidé à réparer ses boulettes de lundi, gratifiant les siens d’un magnifique arrêt réflexe devant Mohamad (67e). Cela aura au moins eu le mérite de réveiller les joueurs de Félix Sanchez, bien décidés à sortir la tête haute de leur Mondial. Finalement viendra le premier but de l'histoire du Qatar en Coupe du monde, signé Mohammed Muntari de la tête (1-2, 78e), qui n'aura toutefois rien changé puisque Bamba Dieng, en sortie de banc et servi sur un plateau par un autre entrant, Iliman Ndiaye, est venu calmer les ardeurs des Qataris (1-3, 84e). Le match était ainsi plié. Les hommes de Aliou Cissé peuvent pousser un ouf de soulagement avant d'affronter l'Equateur pour espérer gagner et continuer la compétition.