Au prochain scrutin des législatives prévu le 17 novembre 2024, c’est à l’aune du nombre de bulletins obtenus que se déclinera l’ordre de préséance à l’hémicycle de la place Soweto. Et les listes en compétition vont devoir se préparer, d’ici à dimanche prochain, à l’opération de charme en direction de l’électeur. Mais, à voir les prémices qui bourgeonnent sous nos yeux, il est aisé de subodorer une campagne de diatribes et d’invectives, plus que de propositions. Les parties en présence, dans cette période actuelle de précampagne, jouent à se peindre en noir les unes les autres. Et il n’y a aucun doute que cela va aller crescendo. L’opposition persévère à qualifier d’amateurs incompétents les tenants du nouveau pouvoir. Et à ce titre, elle réclame des populations qu’elles ne leur accordent pas la majorité à l’Assemblée nationale. Par contre, l’équipe dirigeante estime qu’il faut parachever le travail entamé le 24 mars dernier lors de la présidentielle. Leur accorder une majorité plus qu’absolue, confortable et pour tout dire qualifiée. Pour cet objectif de mettre en place la Haute Cour de justice, épouvantail qui préfigure un tribunal politique pour anciens dignitaires d’un régime déchu.
Waa Ji