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PARRICIDE A THIES NONES: l'arme du crime scéllé, l'autopsie confirme le meurtre par égorgement



PARRICIDE A THIES NONES: l'arme du crime scéllé, l'autopsie confirme le meurtre par égorgement
 
 
 
La police centrale a interpellé, jeudi dernier, vers 20h, à la Cité Thiès Nones, le présumé auteur du parricide du nom de Mouhamadou Moustapha Diallo, qui était entré en cavale depuis la nuit de la tragédie familiale du samedi 17 juillet dernier. Il avait été ensuite soumis à un sommaire interrogatoire, au cours duquel il avait expliqué, de manière laconique, le mobile du parricide. Mais, entendu sur procès-verbal (Pv), Diallo s’est carrément lâché.
 
 
Mouhamadou Moustapha Diallo a tué par égorgement son père Guéda Diallo et parle juste d’une blessure au couteau qu’il a infligée au cou de son géniteur en guise d’avertissement, histoire de le contraindre à cesser de lui faire des réprimandes. C’est la ligne de défense que Diallo a adoptée lors de son face-à-face marathon (96h de garde à vue) avec les enquêteurs policiers du commissariat central de Thiès.
 
 
«La blessure ne pouvait pas tuer mon père, je voulais lui donner un avertissement»  
 
 
Après avoir égorgé son papa dans son sommeil sur sa chaise pliante, Diallo a pris ses cliques et claques avant de quitter précipitamment la maison familiale, sans avoir été pris de remords plus tard pour y retourner et s’enquérir de l’état de santé du vieil homme de 74 ans. «Je ne suis pas retourné à la maison car je savais qu’il allait en mourir. Je l’ai laissé sur place sans avertir aucun membre de la famille», indique Diallo. Mais il réfute catégoriquement être l’auteur des blessures sur le corps de son père : «je l’ai blessé, mais je n’ai jamais dit que je l’ai tué. Je voulais tout simplement lui donner un avertissement. Je reconnais le couteau qui appartenait à mon père et avec lequel je lui ai infligé une blessure au niveau du cou», indique Diallo. Qui dit avoir appris le décès de son papa auprès des enquêteurs policiers.
 
 
«Mon père fut mon complice, je n’avais pas fui, j’étais parti chercher du travail entre Diamniadio et Sindia»
 
 
Quid des antécédents avec le défunt ? Diallo dégage en touche et considère son papa comme le seul membre de la famille qui le comprenait mieux dans la maison. «Il (son papa) était la seule personne à pouvoir me calmer dans mes instants de détresse ; j’étais son complice», a dit le mis en cause. Qui retrace les différentes étapes de sa cavale, suite au parricide : «je me trouvais entre Diamniadio et Sindia à la recherche du travail pour subvenir à mes besoins». Il explique son absence à la maison pour passer la fête de Tabaski par le fait qu’il n’avait pas d’argent. Mais aussi qu’il ne voulait pas revenir là-bas et vivre aux dépens des membres de la famille. Il indique également n’avoir pas pris la fuite après son forfait. Autrement il ne serait pas retourné à Thiès lorsqu’il en avait envie. «Je n’avais nullement l’intention de fuir», argue-t-il. Diallo précisera que même si ses actes ont conduit à la mort de son père, ce n’était nullement son intention, car aucun fils ne souhaite être le meurtrier de son propre père. «Je ne l’ai pas égorgé. Je l’ai juste blessé au niveau du cou. Je réfute d'admettre que mon père puisse succomber à cette légère blessure», dit-il.
 
 
 
 
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
L’arme du crime scellée, l’autopsie confirme le meurtre par égorgement
 
Après avoir commis son forfait dans la nuit du samedi 17 juillet dernier, vers 21h, Diallo a profité de sa fuite pour se débarrasser du couteau qu’il a utilisé pour égorger son vieux père Guéda Diallo. Il a en effet jeté l’arme du crime dans les buissons jouxtant la maison familiale. Mais, après recherche, ladite arme a été retrouvée et mise sous scellés par les flics enquêteurs.
Les conclusions médico-légales établies par le médecin légiste confirment le meurtre par égorgement. «Une mort à la suite d’un choc hémorragique provoqué par section du cou et de la veine jugulaire droite», peut-on lire sur le document médical.
 
 
Le présumé meurtrier et ses «troubles psychiatriques schizophréniques paranoïaques»
 
Mouhamadou Moustapha Diallo souffrirait de troubles psychiatriques schizophrènes paranoïaques. Il aurait été interné à deux reprises au centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye
V. P. NDIAYE
   
 
 
 
LES ECHOS


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