Aujourd’hui, 24 avril 2024, juste un mois vient de s’écouler depuis l’élection au premier tour de BDF à la magistrature suprême. Mais, c’est comme une éternité. Tant les besoins des populations sont immenses et variés, les secteurs malades à diagnostiquer et soigner nombreux. Les nouvelles autorités, il faut le leur reconnaitre, font des pieds et des mains pour tout embrasser. Même si, selon l’adage, qui trop embrasse mal étreint. N’empêche, Oscar et son gangoor, sous la houlette de l’enfant de Ndiaganiao, tentent de parer au plus pressé. Ainsi, ces rencontres initiées avec les acteurs économiques et sociaux augurent de concertations fructueuses, aptes à tracer les voies à des solutions aux problèmes de Goorgoorlu. Le secteur privé national, longtemps ostracisé, est sorti ragaillardi de son audience d’hier avec Prési et escompte une part plus grosse de la commande publique. Les secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, également, se sont concertés avec le locataire du Palais, anticipant quelque peu sur le contenu des cahiers de doléances qu’ils lui présenteront le 1er mai, fête du travail. En attendant, juste rappeler à Oscar le dead-line fixé aux membres du gornment détenteurs d’un mandat électif pour démissionner. N’était-ce pas un mois pile poil ?
Waa Ji