Même si le Maroc n’est pas aussi loin que le Qatar, c’est comme si Niangal voulait produire un remake de Rimka. Gérer son parti et ses hommes depuis l’étranger, en faisant une croix sur les terres du Djolof. Sans aller trop vite en besogne et au vu de la manière dont l’ancien locataire du palais de l’avenue Léo-Poète a lâché les Sunugaaliens, il est permis de penser que ce n’est pas demain la veille qu’il regagnera ses pénates de Mermoz. Néanmoins, il briefe depuis l’étranger ses ouailles sur la conduite à tenir, aussi bien à l’hémicycle qu’auprès des chefs religieux, faisant ainsi entretenir l’espoir d’un retour quelque peu hypothétique. En tout cas, ceux qui tiennent désormais les rênes du pays déroulent tant bien que mal, face à une opposition encore quelque peu timorée. Leur parti, précédemment dissous, revient à la vie et déplace ses pions sur l’échiquier national et international. Les déplacements programmés de Oscar à Conakry et dans les pays de l’AES feront pour sûr grand bruit, aussi bien sur le continent qu’à Tougal. La venue prochaine de cette forte gueule de Mélenchon l’insoumis à Ndakaaru, non plus, ne fera pas plaisir à Paname. Mai tel est le chemin de la souveraineté exprimée.
Waa Ji