Face à une situation qu’ils jugent précaire, les agents de santé du projet Investir sur la Santé de la Mère de l’Enfant et de l’Adolescent (ISMEA) ont décidé de déserter les structures sanitaires de la région de Ziguinchor à partir de ce jeudi 18 juillet. Ils entament une grève de 48 heures pour dénoncer divers problèmes parmi lesquels des retards récurrents de salaires. À ce jour, ils n’ont toujours pas reçu leur salaire du mois de juin.
Ces 157 agents déployés dans la région de Ziguinchor ont exprimé leur désarroi lors d’un point de presse tenu il y a 24 heures. Le porte-parole du groupe, Mme Absatou Diop, sage-femme d’État, a expliqué que les retards de salaire peuvent aller jusqu’au 20 du mois. En plus de ne bénéficier ni d’heures supplémentaires, ni de prise en charge médicale, ni d’allocation de logement, les agents doivent assurer leur propre couverture sanitaire et celle de leurs enfants. Elle a mentionné que leurs salaires peuvent être retenus jusqu’au 15 du mois suivant, ce qui est pour elle inexplicable.
Mme Diop a rappelé que les agents avaient quitté des contrats stables pour améliorer les services techniques de ces régions, sans aucune certitude quant à leur avenir. De plus, à la fin du projet financé par l’OMS, qui a fourni trois ans de salaires pour 889 agents à travers le pays, elle s’inquiète de leur situation future. Selon elle, les autorités évoquent le Plan COBRA et leur incapacité à assumer l’intégralité de la masse salariale.
Elle a également soulevé des questions sur l’avenir des agents ayant quitté de bons contrats pour rejoindre ce projet, et sur le sort des malades dans les postes de santé concernés. Affectée à la Pédiatrie de l’hôpital Régional de Ziguinchor, Mme Diop a parlé de stress et d’incertitude pour tous ces agents.
Sur les 889 agents de santé du projet ISMEA répartis dans six régions du pays, 157 sont employés dans les structures de santé de la région de Ziguinchor. Ces agents appellent les autorités à se pencher sur leur situation qu’ils considèrent extrêmement difficile. Ils ont décidé de ranger leur matériel de santé et leurs blouses blanches pendant 48 heures, temps de leur mouvement de grève, qui pourrait paralyser les structures sanitaires de la région.
Ces 157 agents déployés dans la région de Ziguinchor ont exprimé leur désarroi lors d’un point de presse tenu il y a 24 heures. Le porte-parole du groupe, Mme Absatou Diop, sage-femme d’État, a expliqué que les retards de salaire peuvent aller jusqu’au 20 du mois. En plus de ne bénéficier ni d’heures supplémentaires, ni de prise en charge médicale, ni d’allocation de logement, les agents doivent assurer leur propre couverture sanitaire et celle de leurs enfants. Elle a mentionné que leurs salaires peuvent être retenus jusqu’au 15 du mois suivant, ce qui est pour elle inexplicable.
Mme Diop a rappelé que les agents avaient quitté des contrats stables pour améliorer les services techniques de ces régions, sans aucune certitude quant à leur avenir. De plus, à la fin du projet financé par l’OMS, qui a fourni trois ans de salaires pour 889 agents à travers le pays, elle s’inquiète de leur situation future. Selon elle, les autorités évoquent le Plan COBRA et leur incapacité à assumer l’intégralité de la masse salariale.
Elle a également soulevé des questions sur l’avenir des agents ayant quitté de bons contrats pour rejoindre ce projet, et sur le sort des malades dans les postes de santé concernés. Affectée à la Pédiatrie de l’hôpital Régional de Ziguinchor, Mme Diop a parlé de stress et d’incertitude pour tous ces agents.
Sur les 889 agents de santé du projet ISMEA répartis dans six régions du pays, 157 sont employés dans les structures de santé de la région de Ziguinchor. Ces agents appellent les autorités à se pencher sur leur situation qu’ils considèrent extrêmement difficile. Ils ont décidé de ranger leur matériel de santé et leurs blouses blanches pendant 48 heures, temps de leur mouvement de grève, qui pourrait paralyser les structures sanitaires de la région.