La tête de liste de l’association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), Famara Ibrahima Cissé poursuit sa campagne électorale dans le nord du pays à Saint-Louis. Une occasion pour le patron de Acsif de dénoncer une autre forme de pratique frauduleuse entretenue par les banques. Il s’agit, dit-il, de la rétention des salaires post-mortem. A l’en croire, si les banques retiennent sciemment les salaires des clients décédés parfois sur une durée de dix ans au détriment de leurs familles confrontées parfois à des difficultés. Or, si les salaires ne sont pas reversés au Trésor par les banques, la famille du défunt ne peut prétendre à une pension de retraite. Pire, si la banque ne reverse pas le salaire au bout de 5 ans, la prescription est consommée. A ses yeux, c’est un vol savamment orchestré par les banques étrangères au Sénégal. Ainsi, lorsque Acsif aura ma majorité à l’assemblée, il annonce que toutes les dettes sociales dues par l’Etat seront intégralement payées. Poursuivant, il ajoute que la prescription post-mortem sera levée afin de permettre aux héritiers de recevoir le rappel des salaires de leurs défunts. En plus de prendre des résolutions , dit-il, pour que ces salaires soient payés le plus rapidement possible. Il a, en outre, déploré l’émigration clandestine avec son lot de victimes à Saint-Louis tout simplement parce que les côtes sénégalaises ne sont plus poissonneuses. Aussi, a-t-il invité l’Etat à financer les jeunes notamment les pêcheurs afin de les fixer et d’avoir des activités génératrices de revenus.
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