Désormais, aucun prétexte ne sera avalisé pour expliquer l’inaction d’autorité face à un problème ponctuel. A défaut d’agir immédiatement, faute de disposer des moyens budgétaires adéquats, certains ministres se doivent de s’expliquer sur leur silence à propos de dossiers brûlants concernant leurs départements respectifs. En première ligne, ceux qui dirigent l’Education nationale et l’Enseignement supérieur. Parce que les établissements accusent des déficits en tous genres. Certains manquent de professeurs dans des domaines scientifiques, d’autres n’ont pas assez de tables bancs ou de classes, les potaches s’asseyant à 3. Les universités, à l’exemple brûlant de celle de Ziguinchor, souffrent de divers problèmes qui peuvent déboucher sur une instabilité et une agitation allant crescendo. Donc, les législatives et la campagne étant derrière nous, il devient indispensable pour ces ministres de prendre à bras le corps ces difficultés de l’école et de l’université. D’abord en discutant avec les acteurs concernés. Mais surtout en communiquant publiquement sur ces questions prégnantes. N’oublions par le ministre de la Santé, car les internes des hôpitaux, cheville ouvrière des soins médicaux, ont forcément raison de râler.
Waa Ji