Un de nos compatriotes vivant en France risque gros si toutes les charges retenues contre lui sont maintenues. En effet, parce qu’il s’est vu refuser le remboursement souhaité dans une boutique Bouygues Télécom, l’homme âgé de 62 ans est parti pour revenir armé. Il attaquera les deux vendeurs trouvés sur place. L’un d’eux, âgé à peine de 18 ans et fraîchement bachelier, a succombé à ses blessures.
Les autorités sénégalaises basées en France ont du pain sur la planche. En effet, un Sénégalais sans papier a été arrêté samedi soir, après avoir poignardé deux vendeurs d’une boutique Bouygues Télécom située dans le centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. L’un des deux, âgé juste de dix-huit ans, est décédé. Le jeune homme venait d’obtenir son baccalauréat. D’après la procureure de Meaux, Laureline Peyrefitte, le second, âgé de vingt ans, a été transporté à l’hôpital, dans un état grave.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le Sénégalais serait venu réclamer un remboursement à la suite d’un différend commercial. En effet, tout est parti vendredi soir, lorsque le Sénégalais a appelé le service client de Bouygues Telecom pour se plaindre de la surfacturation d'un appel vers le Sénégal, appel moins long d'une poignée de secondes, laissait-il entendre au bout du fil, que ce qu'on voulait lui faire payer. Il demandait un remboursement.
Le lendemain, il se déplace vers la boutique Bouygues Télécom, située dans le centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne et insiste sur le remboursement. N’ayant pas obtenu ce qu’il voulait, l’homme est reparti, avant de revenir armé d’un couteau. Il a poignardé les deux vendeurs, et tenté de poignarder une troisième personne. Les deux victimes ont pu sortir de la boutique avant de s'effondrer. Le bachelier Théo est mort de ses blessures et Dany, en contrat d'alternance, a été très grièvement blessé.
Le meurtrier a été rapidement neutralisé et interpellé dans la galerie commerciale par 4 personnes, dont un policier de la BRI et un surveillant pénitentiaire qui n'étaient pas en service. Le suspect, d’après la presse française, est en situation irrégulière. Il serait certes inconnu des services de renseignement mais connu des services de police, pour des faits liés à des stupéfiants.
Cette extrême violence a fait réagir les personnalités politiques qui n’ont pas manqué de dénoncer l’attaque. «L’ultraviolence se généralise et nos gouvernants nient ses causes. S’il est avéré que le meurtrier de Claye-Souilly est en situation irrégulière et récidiviste, alors il y a une faute politique et judiciaire. Pour la victime, son collègue et leurs familles, justice doit être faite», a réagi Marine Le Pen sur Twitter.
Éric Ciotti, député de la première circonscription et Conseiller départemental du canton de Tourrette-Levens, a dénoncé «l’ensauvagement qui s’accroît de plus en plus dans notre pays», alors que le parlementaire Nicolas Dupont-Aignan a appelé à cesser «d’accepter cette violence comme une fatalité».
Placé en garde à vue samedi soir, après vérification de son état de santé, il devrait être mis en examen pour homicide.
Khadidjatou DIAKHATE