A la Caisse des dépôts et consignation, c’est la peur générale. Tous les employés vivent une angoisse extraordinaire. La raison : la décision du Directeur général «avec le quitus du Conseil de surveillance» de dégraisser le personnel. Comme « Les Echos » l’écrivait dans son édition d’hier, une trentaine d’agents savent qu’ils vont prendre la porte. En fait, vendredi, ils étaient environ 34 à être convoqués, finalement cinq d’entre eux ont été retirés et malheureusement, un autre employé a été intégré dans la liste. Il faut dire que ce qu’on leur a proposé est pire que quand on veut te pendre. De deux choses l’une : soit ils acceptent un départ négocié soit ils sont licenciés pour motif économique.
Cdc : l’épée de Damoclès sur la tête des agents à licencier (bis)
Ne vous frottez pas les yeux. Vous avez bien lu. Ils ont une seule alternative : accepter un montant forfaitaire et partir ou être purement et simplement licencié. L’entreprise étant déjà prête à une bataille judiciaire qui peut être longue et dont l’issue est incertaine d’autant que la boîte est conseillée par des juristes chevronnés et des inspecteurs du travail. Pour le moment, nos sources ne disent pas ce que les agents convoqués ont décidé, mais il est certain que nombre d’entre eux vont accepter les miettes qu’on va leur allouer pour ne pas traîner dans les tribunaux sans savoir si on va gagner ou pas. Et même dans le cas où on gagne, com3bien le tribunal va= t’allouer et quand il va te l’allouer. Et de toute façon, ceux qui ont pris la décision de virer les agents n’auront rien à perdre parce que même si la Cdc est condamnée à payer une forte somme aux employés injustement licenciés, ça ne va pas sortir de leur poche. C’est la boîte qui va payer. Pas eux.