Une guerre sans merci et sans répit semble marquer la Chambre de commerce de Dakar depuis la mort de son ancien président Mamadou Lamine Niang. Deux camps s’opposent. L’un voudrait des élections régulières et transparentes, l’autre ne veut pas bouger du fauteuil de la direction. Une situation à laquelle vient s’ajouter la citation directe servie à l’actuel bureau par la Convention nationale des dirigeants d’entreprises au Sénégal (Cndes).
Yaya Birame Wane et le Convention nationale des dirigeants d’entreprises au Sénégal (Cndes) viennent d’adresser une citation directe au bureau actuel de la Chambre de commerce de Dakar pour faux et usage de faux en écritures privées et blocage de l’institution consulaire par le refus d’organiser des élections. Une situation qui vient enliser encore davantage l’institution dans la crise profonde et l’immobilisme. En fait, l’actuel bureau refuse toute programmation d’élection, là où les autres exigent des consultations électorales patronales. En effet, à la suite d’un blocage né de l’élection d’un nouveau président de la Chambre de commerce de Dakar, l’ancien président par intérim Daouda Thiam avait saisi le gouverneur de la Région de Dakar d’un courrier en date du 14 octobre 2019, à travers lequel il invitait ce dernier «à refuser d’apporter son concours à l’organisation de l’élection du président de la Chambre de commerce, sur le fondement du décret 2003-827 du 10 octobre 2003 qui désigne le collège des électeurs, lequel n’avait pas été convoqué».
Toujours dans sa correspondance, il ajoutait à l’intention du gouverneur, selon l’article 08 de la loi du 06 février 2017, «qu’à titre transitoire, les chambres consulaires existantes continuent de fonctionner jusqu’à la mise en place de nouvelles assemblées consulaires résultant de la présente loi et de ses décrets d’application».
En fait, si d’aucuns réclament la tenue d’élections régulières et transparentes pour redynamiser le secteur, d’autres estiment «la participation de certains titulaires illégales» du fait que «le contentieux électoral né des élections de 2010». Or, précisément, pour une bonne partie des acteurs du secteur, cet argument ne saurait prospérer puisque ce contentieux a trouvé une issue heureuse grâce à la médiation personnelle du président de la République, sanctionnée par un accord entre les deux parties au nom de la République.
Les dirigeants du Cndes, notamment Yaya Birame Wane et ses camarades, ont nommément désigné dans leur plainte Abdoulaye Sow, Ibrahima Lô, Abdel Kader Ndiaye, Ababacar Sadikh Sy, Mbarou Badiane, Mamadou Lamine Sow, Serigne Dia Ndongo, comme coupables des délits d’escroquerie au service de faux et usage de faux en écritures privées et requièrent le mandat de dépôt en cas de comparution et mandat d’arrêt en cas de fuite.
Fatou Diouf
Yaya Birame Wane et le Convention nationale des dirigeants d’entreprises au Sénégal (Cndes) viennent d’adresser une citation directe au bureau actuel de la Chambre de commerce de Dakar pour faux et usage de faux en écritures privées et blocage de l’institution consulaire par le refus d’organiser des élections. Une situation qui vient enliser encore davantage l’institution dans la crise profonde et l’immobilisme. En fait, l’actuel bureau refuse toute programmation d’élection, là où les autres exigent des consultations électorales patronales. En effet, à la suite d’un blocage né de l’élection d’un nouveau président de la Chambre de commerce de Dakar, l’ancien président par intérim Daouda Thiam avait saisi le gouverneur de la Région de Dakar d’un courrier en date du 14 octobre 2019, à travers lequel il invitait ce dernier «à refuser d’apporter son concours à l’organisation de l’élection du président de la Chambre de commerce, sur le fondement du décret 2003-827 du 10 octobre 2003 qui désigne le collège des électeurs, lequel n’avait pas été convoqué».
Toujours dans sa correspondance, il ajoutait à l’intention du gouverneur, selon l’article 08 de la loi du 06 février 2017, «qu’à titre transitoire, les chambres consulaires existantes continuent de fonctionner jusqu’à la mise en place de nouvelles assemblées consulaires résultant de la présente loi et de ses décrets d’application».
En fait, si d’aucuns réclament la tenue d’élections régulières et transparentes pour redynamiser le secteur, d’autres estiment «la participation de certains titulaires illégales» du fait que «le contentieux électoral né des élections de 2010». Or, précisément, pour une bonne partie des acteurs du secteur, cet argument ne saurait prospérer puisque ce contentieux a trouvé une issue heureuse grâce à la médiation personnelle du président de la République, sanctionnée par un accord entre les deux parties au nom de la République.
Les dirigeants du Cndes, notamment Yaya Birame Wane et ses camarades, ont nommément désigné dans leur plainte Abdoulaye Sow, Ibrahima Lô, Abdel Kader Ndiaye, Ababacar Sadikh Sy, Mbarou Badiane, Mamadou Lamine Sow, Serigne Dia Ndongo, comme coupables des délits d’escroquerie au service de faux et usage de faux en écritures privées et requièrent le mandat de dépôt en cas de comparution et mandat d’arrêt en cas de fuite.
Fatou Diouf