Quand les indécrottables potentats africains théorisent le 3e mandat à la tête de nos républiques, voilà qu’au Sénégal, où la constitution autorise deux mandats consécutifs et où le Président actuel, euphorique à son élection, avait promis d’écourter son premier mandat de 7 à 5 ans, de nouvelles promesses sont distillées par certains candidats à la présidentielle de février 2019. Et même si les promesses, dit-on, n’engagent que ceux qui y croient, Pape Diop de Bokk Gis-Gis d’abord, Pierre Goudiaby Atepa de «Sénégal Rekk» ensuite, ont tous promis de ne faire qu’un seul mandat, si les Sunugaliens leur accordaient leur confiance et faisaient d’eux le 5e président du Sunugaal. C’est très facile de promettre, quand on sait qu’on n’a aucune chance d’être dans les conditions de devoir tenir la promesse. Mais, attention, Njomboor, puis Niangal ont dû faire dans le «wax waxeet», rattrapés par leurs promesses non tenues. En tout cas, le mandat unique, s’il était instauré à Sunugaal, permettrait au Président élu de ne pas être pollué par sa quête de réélection et ainsi se consacrer exclusivement à régler les problèmes de Goorgoorlu. Bonne fête de Tabaski tout de même.
Waa Ji
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