L’Arène nationale avait été appelée de tous les vœux des férus de ce sport «bien de chez nous » qu’est la lutte. Niangal a fait de ce rêve une réalité. Mais, comme Perrette la laitière et le pot au lait, de la fable de La Fontaine, nos amis de la lutte rêvent à plus grand. Du moins en ce qui concerne le combat en vue entre Modou Lo et Balla Gaye. Ils veulent retourner à leurs vieilles amours du stade Léo poète. N’est-pas loufoque ? Vous demandez une chose, on vous la donne et vous faites la fine bouche. L’argument avancé de la faible capacité de l’Arène nationale (22.000) est fallacieux, car, en plus du fait qu’elle est plus spacieuse que le stade Demba Diop (15000), lieu habituel des combats de lutte, fermé pour cause de travaux, il suffit de limiter les entrées et de privilégier le visionnage télé. Surtout que le système du Pay-per-view est désormais mis en œuvre pour la retransmission des combats. Le stade Léo Senghor devant subir des travaux bientôt, de grâce, que les lutteurs profitent de leur joyau et laissent aux footballeurs leur stade. Même si c’est ce combat-ci, c’est pour le drapeau du chef de l’Etat, à l’orée de la campagne électorale, il faut être conséquent.
Waa Ji
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