La fraîcheur qui enveloppe Ndakaaru a-t-elle fini par ankyloser toutes les velléités guerrières de Niangal et de dissiper les ondes négatives qui empêchaient ses contempteurs de remettre les épées au fourreau ? En tout cas, on a l’impression d’évoluer dans un Sunugaal bien différent de celui d’avant la présidentielle de février dernier. Tant le positivisme ambiant pousse à croire à un changement de paradigme drivé par le palais. Les signes en sont nombreux. Au plan politique, il y a d’abord le dialogue national en train d’être organisé et auquel l’opposition tarde à adhérer, faute d’une confiance avérée. Chat échaudé craint eau froide. Et au plan judiciaire, des entraves sont coupées et un gros lest lâché. En effet, l’établissement d’une jurisprudence Thione Seck pour l’application du Règlement 5 de l’Uemoa est une avancée considérable, même si Khaf en a été privé au moment opportun. De même, en jetant aux orties le fameux arrêté Ousmane Ngom, la Cour suprême rétablit un droit constitutionnel fondamental. Pour dire que le reflux en cours doit concourir à vider dans le bon sens les contentieux accumulés depuis l’arrivée de Niangal au pouvoir.
Waa Ji
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