Magique ! Ce mot suffit à lui seul pour résumer le succès retentissant des Lions du Sénégal hier contre l’Equateur. Une victoire due en grande parte au coaching du sélectionneur national Aliou Cissé. El Tactico, réputé frileux dans le coaching, a prouvé à tout le monde qu’il mérite bien son surnom.
Les poings serrés, le regard vers le ciel, Aliou Cissé a été hier l’un des artisans de la qualification du Sénégal en 8e de finale de de la Coupe du monde. L’ancien capitaine des Lions a enfin lâché le frein pour non seulement offrir la seconde place au Sénégal, synonyme de qualification, vingt ans après celle de la génération 2002, mais aussi livrer l’un des plus beaux matchs depuis son avènement à la tête du Sénégal. Critiqué, moqué parfois, victime d’attaques personnelles. Aliou Cissé a fait taire ses détracteurs.
Alignant d’entrée Pape Guèye sur le côté gauche à la place de Krépin, Pathé Ciss en sentinelle et Iliman Ndiaye dont la titularisation était une demande sociale comme deuxième attaquant derrière Boulaye Dia, Cissé a vu son équipe imposer une domination territoriale à l’adversaire, qui pourtant était réputé physique et difficile à manœuvrer. Mais c’était sans compter avec le Sénégal qui, dos au mur avant la rencontre, a fait sauter le verrou de l’Equateur.
La vista d’Iliman, capable de jouer dans les petits espaces et un Ismaïla Sarr visiblement transcendé par l’apport technique du joueur de Sheffield, le Sénégal peut désormais viser loin dans cette compétition. Car Aliou Cissé a enfin compris que pour exister dans ce tournoi, il faut gagner et cela suppose marquer des buts. Ce qu’on ne pouvait pas faire avec un milieu à vocation défensive, incapable d’alimenter les attaquants.
Dans le football, on ne peut pas compter tout le temps sur un coup du sort ou un exploit individuel d’un joueur pour faire la différence. Il faut avant tout un schéma de jeu bien précis et des joueurs capables de le traduire en actes pour briller sur le terrain. Ce que Koulibaly et ses partenaires ont démontré avec brio. Le Sénégal regorge de joueurs de talent capables de surmonter tout obstacle. Et maintenant, avec la victoire d’hier, Cissé semble comprendre qu’il faut de l’audace et des joueurs techniques pour parfois s’en sortir ; et ce culot qu’il démontre face à l’Equateur doit désormais être son leitmotiv pour espérer aller le plus loin possible dans cette Coupe du monde. En attendant l’Angleterre, je dis chapeau bas à El Tactico..
Mansour SAMB (Atlanta, Georgia)
Les poings serrés, le regard vers le ciel, Aliou Cissé a été hier l’un des artisans de la qualification du Sénégal en 8e de finale de de la Coupe du monde. L’ancien capitaine des Lions a enfin lâché le frein pour non seulement offrir la seconde place au Sénégal, synonyme de qualification, vingt ans après celle de la génération 2002, mais aussi livrer l’un des plus beaux matchs depuis son avènement à la tête du Sénégal. Critiqué, moqué parfois, victime d’attaques personnelles. Aliou Cissé a fait taire ses détracteurs.
Alignant d’entrée Pape Guèye sur le côté gauche à la place de Krépin, Pathé Ciss en sentinelle et Iliman Ndiaye dont la titularisation était une demande sociale comme deuxième attaquant derrière Boulaye Dia, Cissé a vu son équipe imposer une domination territoriale à l’adversaire, qui pourtant était réputé physique et difficile à manœuvrer. Mais c’était sans compter avec le Sénégal qui, dos au mur avant la rencontre, a fait sauter le verrou de l’Equateur.
La vista d’Iliman, capable de jouer dans les petits espaces et un Ismaïla Sarr visiblement transcendé par l’apport technique du joueur de Sheffield, le Sénégal peut désormais viser loin dans cette compétition. Car Aliou Cissé a enfin compris que pour exister dans ce tournoi, il faut gagner et cela suppose marquer des buts. Ce qu’on ne pouvait pas faire avec un milieu à vocation défensive, incapable d’alimenter les attaquants.
Dans le football, on ne peut pas compter tout le temps sur un coup du sort ou un exploit individuel d’un joueur pour faire la différence. Il faut avant tout un schéma de jeu bien précis et des joueurs capables de le traduire en actes pour briller sur le terrain. Ce que Koulibaly et ses partenaires ont démontré avec brio. Le Sénégal regorge de joueurs de talent capables de surmonter tout obstacle. Et maintenant, avec la victoire d’hier, Cissé semble comprendre qu’il faut de l’audace et des joueurs techniques pour parfois s’en sortir ; et ce culot qu’il démontre face à l’Equateur doit désormais être son leitmotiv pour espérer aller le plus loin possible dans cette Coupe du monde. En attendant l’Angleterre, je dis chapeau bas à El Tactico..
Mansour SAMB (Atlanta, Georgia)