Réunis depuis 16 heures pour les besoins de la mise en place de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande du Procureur République de lever l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar Khalifa Sall, les députés de l’opposition n’ont pas été tendre avec le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse.
Selon notre source sur place, tout a commencé lorsque le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a appelé le rapporteur de la commission décentralisation pour lecture de leur travail. Ainsi, le président du groupe parlementaire des libéraux s’est levé pour faire appel au règlement intérieur, requête que le président a refusée.
Très mécontent de la sitution, les député de l’opposition l’ont manifesté lors de la lecture du rapport de la commission décentralisation. Celle-ci s’est, en effet, faite sous les huées des députés de l’opposition.
« je n’ai jamais vu des gens aussi lâches intellectuellement que Moustapha Niass et sa majorité d’automates » pour le leader de Pastef-Les Patriotes, » Vous faites honte au pays! « , pour le vice Président de Rewmi Déthie Fall, Moustapha Niasse a surement vécu aujourd’hui, son plus sombre jour depuis qu’il occupe cette station de deuxième personnalité de la République.
Régaissant sur sa page Facebook juste après avoir quitté l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko a été on ne peut plus sévère à l’endroit du patrole de l’Afp. « Personnellement, je n’ai jamais vu des gens aussi lâches intellectuellement que Moustapha Niass et sa majorité d’automates. Se réfugier derrière une interprétation restrictive et personnelle des textes pour écarter tout débat dans l’hémicycle et précipiter la procédure de mise à mort d’un député est tout simplement indigne. Je n’ai aucune fierté à partager la 13e législature avec des exécutants de basses besognes. Le sacrifice humain consommé, j’espère que vous pourrez le digérer, ne serait ce que dans votre conscience, ou ce qu’il en reste », a pesté Ousmane Sonko dans son post.
Pour le lieutenant d’Idrissa Seck, le comportement de Moustapha Niasse n’honore la République, ni son rang de president de la deuxième institution du pays. Le député du parti Rewmi ne pouvait, en effet, plus supporté le Moustapha Niasse qui n’arrêtait de réfuser d’attribuer la parole à Madické Niang qui voulait éclaircir un point de l’article 75 du réglement interieur.
C’est ainsi que le Vice-président de Rewmi, très en colère, s’est lever pour interpeller sans gêne le président en ces termes : » vous faites honte à ce pays! « , le lui a-t-il lancé avec un engagement de soldat.
Jotay.net qui a pris le soin de visiter le site officiel de l’Assemblée nationale est en mesure d’exposer le contenu de l’article 75 du réglement interieur de l’Assemblée nationale.
Article 75: « A tout moment, au cours de cette discussion générale et jusqu’à la clôture, il peut être présenté des motions préjudicielles tendant soit à l’ajournement du débat jusqu’à la réalisation de certaines conditions, soit au renvoi de l’ensemble du texte devant la commission saisie sur le fond ou à l’examen, pour avis, d’une autre commission. La discussion des motions préjudicielles a lieu suivant la procédure prévue à l’article précédent pour la question préalable. Toutefois, le renvoi à la commission saisie au fond est de droit si celle-ci ou le représentant du Président de la République le demande ».
Sidy Djimby NDAO
Selon notre source sur place, tout a commencé lorsque le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a appelé le rapporteur de la commission décentralisation pour lecture de leur travail. Ainsi, le président du groupe parlementaire des libéraux s’est levé pour faire appel au règlement intérieur, requête que le président a refusée.
Très mécontent de la sitution, les député de l’opposition l’ont manifesté lors de la lecture du rapport de la commission décentralisation. Celle-ci s’est, en effet, faite sous les huées des députés de l’opposition.
« je n’ai jamais vu des gens aussi lâches intellectuellement que Moustapha Niass et sa majorité d’automates » pour le leader de Pastef-Les Patriotes, » Vous faites honte au pays! « , pour le vice Président de Rewmi Déthie Fall, Moustapha Niasse a surement vécu aujourd’hui, son plus sombre jour depuis qu’il occupe cette station de deuxième personnalité de la République.
Régaissant sur sa page Facebook juste après avoir quitté l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko a été on ne peut plus sévère à l’endroit du patrole de l’Afp. « Personnellement, je n’ai jamais vu des gens aussi lâches intellectuellement que Moustapha Niass et sa majorité d’automates. Se réfugier derrière une interprétation restrictive et personnelle des textes pour écarter tout débat dans l’hémicycle et précipiter la procédure de mise à mort d’un député est tout simplement indigne. Je n’ai aucune fierté à partager la 13e législature avec des exécutants de basses besognes. Le sacrifice humain consommé, j’espère que vous pourrez le digérer, ne serait ce que dans votre conscience, ou ce qu’il en reste », a pesté Ousmane Sonko dans son post.
Pour le lieutenant d’Idrissa Seck, le comportement de Moustapha Niasse n’honore la République, ni son rang de president de la deuxième institution du pays. Le député du parti Rewmi ne pouvait, en effet, plus supporté le Moustapha Niasse qui n’arrêtait de réfuser d’attribuer la parole à Madické Niang qui voulait éclaircir un point de l’article 75 du réglement interieur.
C’est ainsi que le Vice-président de Rewmi, très en colère, s’est lever pour interpeller sans gêne le président en ces termes : » vous faites honte à ce pays! « , le lui a-t-il lancé avec un engagement de soldat.
Jotay.net qui a pris le soin de visiter le site officiel de l’Assemblée nationale est en mesure d’exposer le contenu de l’article 75 du réglement interieur de l’Assemblée nationale.
Article 75: « A tout moment, au cours de cette discussion générale et jusqu’à la clôture, il peut être présenté des motions préjudicielles tendant soit à l’ajournement du débat jusqu’à la réalisation de certaines conditions, soit au renvoi de l’ensemble du texte devant la commission saisie sur le fond ou à l’examen, pour avis, d’une autre commission. La discussion des motions préjudicielles a lieu suivant la procédure prévue à l’article précédent pour la question préalable. Toutefois, le renvoi à la commission saisie au fond est de droit si celle-ci ou le représentant du Président de la République le demande ».
Sidy Djimby NDAO