![AFFAIRE AMY NDIAYE: Mamadou Lamine Thiam annonce des tractations et annonce une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale AFFAIRE AMY NDIAYE: Mamadou Lamine Thiam annonce des tractations et annonce une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale](https://www.jotaay.net/photo/art/default/69415628-48548922.jpg?v=1670313324)
L’affaire Amy Ndiaye s’est encore invitée dans les débats à l’Assemblée nationale lors de l’examen du budget du ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires. A ce sujet, les avis sont toujours partagés. Babacar Abba Mbaye révèle n’avoir aucune compassion à l’endroit de la victime. Revenant sur l’attitude belliqueuse de la députée, il rappelle que celle-ci a voulu se battre contre Abdou Bara Dolly Mbacké. «Ne savait-elle pas qu’elle était enceinte ?», sérine le député qui dénonce le comportement du président de l’Assemblée nationale qui, déplore-t-il, a dressé un procès-verbal à charge contre les députés de Yewwi avant de le transmettre au procureur. «C’est écœurant ! En tant que responsable, il doit trancher le juste milieu», indique Abba Mbaye. «Certains ont appelé à l’apaisement, d’autres ont enfoncé le clou. On nous a traités de laudateurs, d’ensemble lyrique traditionnel, mais nous ne sommes pas des mythomanes pathologiques. Même si Amy Ndiaye avait commis le plus grand péché du monde, personne n’a le droit de se faire justice en maltraitant une femme devant tous les Sénégalais. Ce n’est pas normal. La première chose, c’est de regretter cet évènement et d’appeler à la retenue, mais on ne l’a pas fait», souligne CheikhSeck. «Il n’y a personne pour faire l’apologie de la violence ; qu’on l’appelle violence morale ou violence physique. Maintenant, ce qui est arrivé est arrivé, on est obligé de vivre ensemble. Donc, ce n’est pas la peine qu’on s’entretue», explique BirameSoulèye Diop.
De son côté, le président du groupe parlementaire de Wallu, Mamadou Lamine Thiam a invité ses collègues à clore cette page malheureuse de ce marathon budgétaire. «Ces évènements que nous avons vécus nous ont tous martyrisés. On ne peut pas toujours remuer le couteau dans la plaie. Ce qui s’est passé est regrettable et l’évoquer devient encore plus pesant. Arrêtons ce débat, c’est un évènement malheureux et c’est de notre responsabilité collective», fait remarquer le député du Pds. Avant de révéler que des discussions sont en train d’être menées pour arrondir les angles. A la suite de ces tractations, ils vont rencontrer le président de l’Assemblée nationale. C’est pourquoi il invite ses collègues à la sérénité pour dépasser ce feuilleton regrettable.
M.C