Après 80 ans de présence des institutions de Bretton Woods au Sénégal, le Frapp a produit un rapport sombre les concernant. Les camarades de Guy Marius Sagna estiment que ces institutions appauvrissent davantage les pays africains. C’est pourquoi ils ont formulé des recommandations pour éviter les erreurs commises par le passé.
Réputé et reconnu dans sa lutte contre l’impérialisme au Sénégal et en Afrique, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) a produit un rapport sur l’impact des institutions de Bretton Woods en Afrique. Les camarades du député Guy Marius Sagna ont trouvé comme prétexte les 80 ans de présence de ces institutions au Sénégal pour élaborer ce document sans complaisance. Le rapport n’a pas été reluisant, car le Frapp, à l’image de son secrétaire exécutif, Guy Marius Sagna, estime que le système économique mis en place et que ces deux institutions avaient le devoir de maintenir est obsolète. Le rapport révèle que la mission de l’Afrique est de fournir la matière première qui doit être traitée exploitée en Europe pour être revendue dans le monde. Il est noté dans le rapport que les Occidentaux ont reconnu qu’ils n'étaient pas en Afrique pour appauvrir davantage les pays. Le Fmi reconnaît que sur huit plans d’ajustement des pays africains, c’est un seul qui a réussi à redresser ce pays. Et la Banque mondiale dans un de ses rapports de Doing business, reconnaît avoir falsifié des chiffres pour donner de bonnes notes aux pays comme la Chine qui mettent beaucoup de sous dans ses comptes. Et des pays comme l’Azerbaïdjan, un pauvre a une mauvaise note. Les pays riches ont de bonnes notes et les pays pauvres de mauvaises notes.
Dans ses recommandations, le Frapp suggère à l’Etat de considérer le Fmi comme un prêteur de dernier recours. Le Frapp suggère à l’Etat de revoir la doctrine de la loi de financement. Tous les acteurs doivent être consultés pour la cause afin de pouvoir déterminer les parts de la Banque mondiale et du Fmi. Il recommande à l’Etat de conserver les subventions jusqu’au début de la mise en œuvre du gaz power dans l’électricité. Les subventions doivent être basées sur un ciblage qui permet aux couches vulnérables d’être servies en premier pour leur éviter de subir des sanctions de ces institutions, mais aussi de ne pas négocier avec elles sur des termes en contradiction avec le projet pour lequel les Sénégalais ont voté le 24 mars dernier. On doit revoir nos coopérations avec la Banque mondiale. On doit recadrer les programmes par rapport au référentiel. De ne pas céder au forcing de la Banque mondiale sur l’agrobusiness. Le Sénégal doit refuser la politique d’exonération fiscale que lui impose la Banque mondiale. Le Frapp suggère à l'Etat d' accélérer la loi sur le patriotisme économique.
BMS