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Quatre prostituées qui proposaient leurs services sur Tik-Tok et le site "neexna.com" arrêtées avec 58 préservatifs et des lubrifiants
Elles sont quatre belles de nuit arrêtées dans une maison aux Maristes avec un lot de 58 lots de préservatifs et des bouteilles de lubrifiant. Attraites à la barre, elles ont été condamnées hier, par le juge des flagrants délits de Dakar à 2 mois de prison ferme pour incitation à la débauche, diffusion d'images à caractère pornographique, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire.
Mariama Sarr, Fatou Yattara, Rokhaya Samba et Awa Kaïré ont été finalement jugées hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits d'incitation à la débauche, diffusion d'images à caractère pornographique, trafic de personnes, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire. En effet, cette bande de filles a été interpellée dans un immeuble aux Maristes où Mariama Sarr et Fatou Yattara entretenaient un réseau de prostitution. Mis au parfum, les éléments enquêteurs ont décidé de les infiltrer afin de mettre la main sur elles. C'est ainsi qu'elles ont été arrêtées après qu'un agent qui a échangé avec l'une d'elles pour une partie de jambes en l'air moyennant la somme de 5000 F Cfa s'est présenté. Une fois sur place, 58 lots de préservatifs et des bouteilles de lubrifiant ont été retrouvés sur les lieux après fouille. Il y en avait aussi d'autres qui étaient déjà utilisés et jetés à la poubelle.
Interrogées, elles ont reconnu qu'elles étaient des travailleuses du sexe, exhibant même leurs carnets sanitaires pour prouver qu'elles étaient en conformité avec la loi. Malheureusement, elles ont été arrêtées. À la barre du tribunal, ces belles de nuit ont partiellement reconnu les faits. Interrogée, Fatou Yattara dira : «j'ai recruté Awa Kaïré pour qu'elle se prostitue pour mon compte. Après chaque passe, c’est moi qui encaisse les recettes. C'est à la fin de chaque semaine que je lui paye la somme de 50.000 F Cfa». C'est lorsqu'elles ont été entendues à tour de rôle que le procureur a requis 6 mois de prison dont 3 ferme pour les autres infractions après avoir demandé que le délit de traite de personnes soit écarté.
Avocat des prévenues, Me Sène a plaidé leur relaxe. Pour motiver sa demande, la robe noire a précisé que ses clientes sont détentrices de carnets sanitaires. «Elles ont des charges à payer, c’est la raison de leurs agissements. Il faut écarter le délit de traite de personnes puisque c’est mal fondé», a lancé le conseil. Aux terme des plaidoiries, le tribunal les a condamnées à 2 mois d'emprisonnement ferme après qu'elles sont relaxées du chef de traite de personnes.
Fatou D. DIONE
Elles sont quatre belles de nuit arrêtées dans une maison aux Maristes avec un lot de 58 lots de préservatifs et des bouteilles de lubrifiant. Attraites à la barre, elles ont été condamnées hier, par le juge des flagrants délits de Dakar à 2 mois de prison ferme pour incitation à la débauche, diffusion d'images à caractère pornographique, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire.
Mariama Sarr, Fatou Yattara, Rokhaya Samba et Awa Kaïré ont été finalement jugées hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits d'incitation à la débauche, diffusion d'images à caractère pornographique, trafic de personnes, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire. En effet, cette bande de filles a été interpellée dans un immeuble aux Maristes où Mariama Sarr et Fatou Yattara entretenaient un réseau de prostitution. Mis au parfum, les éléments enquêteurs ont décidé de les infiltrer afin de mettre la main sur elles. C'est ainsi qu'elles ont été arrêtées après qu'un agent qui a échangé avec l'une d'elles pour une partie de jambes en l'air moyennant la somme de 5000 F Cfa s'est présenté. Une fois sur place, 58 lots de préservatifs et des bouteilles de lubrifiant ont été retrouvés sur les lieux après fouille. Il y en avait aussi d'autres qui étaient déjà utilisés et jetés à la poubelle.
Interrogées, elles ont reconnu qu'elles étaient des travailleuses du sexe, exhibant même leurs carnets sanitaires pour prouver qu'elles étaient en conformité avec la loi. Malheureusement, elles ont été arrêtées. À la barre du tribunal, ces belles de nuit ont partiellement reconnu les faits. Interrogée, Fatou Yattara dira : «j'ai recruté Awa Kaïré pour qu'elle se prostitue pour mon compte. Après chaque passe, c’est moi qui encaisse les recettes. C'est à la fin de chaque semaine que je lui paye la somme de 50.000 F Cfa». C'est lorsqu'elles ont été entendues à tour de rôle que le procureur a requis 6 mois de prison dont 3 ferme pour les autres infractions après avoir demandé que le délit de traite de personnes soit écarté.
Avocat des prévenues, Me Sène a plaidé leur relaxe. Pour motiver sa demande, la robe noire a précisé que ses clientes sont détentrices de carnets sanitaires. «Elles ont des charges à payer, c’est la raison de leurs agissements. Il faut écarter le délit de traite de personnes puisque c’est mal fondé», a lancé le conseil. Aux terme des plaidoiries, le tribunal les a condamnées à 2 mois d'emprisonnement ferme après qu'elles sont relaxées du chef de traite de personnes.
Fatou D. DIONE