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YOUSSOU MBOW, SECRETAIRE GENERAL DU MOUVEMENT RASSURE: «Le parrainage n’est pas mauvais, mais…»



YOUSSOU MBOW, SECRETAIRE GENERAL DU MOUVEMENT RASSURE: «Le parrainage n’est pas mauvais, mais…»
 
Pour le triomphe de son candidat Khalifa Ababacar Sall aux élections présidentielles à venir, il n’avait pas hésité, avec le concours de certains de ses camarades, à quitter les Jeunesses pour la démocratie et le socialisme (Jds) pour mettre en place un mouvement politique et citoyen : le Rassemblement pour la solidarité et l’unité dans la République (Rassure). A quelques heures du premier congrès, Youssou Mbow a tenu à se confier au journal «Les Echos».
 
Les Echos : Vous avez créé le Rassemblement pour la solidarité et l’unité dans la République. Que peut-on justement retenir de Rassure ?
 
Youssou Mbow : Le mouvement Rassure, c’est un mouvement politique et citoyen mis en place par des hommes et des femmes qui partagent le même idéal. Celui de se battre pour le maintien, mais surtout la perpétuation des valeurs de la République. Nous sommes des hommes et des femmes qui ont eu à cheminer ensemble, d’abord, dans le Parti socialiste, à travers le Cercle des enseignants socialistes. En fait, l’ossature du Rassemblement pour la solidarité et l’unité dans la République (Rassure) est composée d’enseignants, mais également de  gens qui viennent de toutes les catégories socioprofessionnelles et qui sont tous animés par l’idéal de la République, l’idéal de combattre l’iniquité, l’idéal de combattre l’injustice sociale. Mais surtout, l’idéal de tout faire pour que le Sénégal de demain puisse se poursuivre avec toutes ses forces disponibles. C’est cela, l’orientation idéologique de notre mouvement. Nous avons décidé de cheminer avec Khalifa Ababacar Sall. C’est cela notre choix, que nous avons publiquement émis, en 2017, lors du lancement et depuis lors, nous posons des actes, allant dans le sens de massifier le mouvement. Mais aussi de permettre à notre structure de se positionner, surtout par rapport à l’échiquier politique national.
 
 
Justement, la décision concernant le maire de Dakar et Cie est attendue le 30 mars. Etes-vous optimiste ?
L’optimisme, ça peut se lire à travers deux prismes. L’optimisme, d’abord, c’est par rapport à l’indépendance de la justice. Rien que ce matin (Ndlr : hier), nous avons eu un juge qui a démissionné de la magistrature au nom de l’indépendance de la magistrature et de la lecture qu’il a de la justice. Et nous considérons que tous les juges, de quelque bord qu’ils puissent être, sont animés du même idéal de voir une justice qui va rendre le droit. Uniquement le droit et sans accepter qu’une main invisible, notamment venant de l’exécutif, vienne interférer.
Le deuxième élément, c’est que tous les Sénégalais ont assisté au procès de  Khalifa Sall. Il n’y a pas un seul élément de preuve qui a été mis sur la table par le procureur de la République, incriminant  Khalifa Sall, par rapport aux  choses pour lesquelles il est poursuivi. Cette histoire de caisse d’avance, c’est une cabale politique. Cette arrestation de Khalifa Sall, c’est une prise d’otage. C’est une manœuvre du pouvoir pour empêcher un adversaire politique de se présenter à une élection que le Président est sûr de perdre. Il n’y a pas une autre lecture. C’est pourquoi nous maintenons notre programme et nous considérons que Khalifa Ababacar Sall est notre candidat et nous travaillons comme s’il est déjà dehors.
 
 
Quel commentaire vous inspire le débat sur le parrainage ?
Je le dis et ça engage Rassure. Le parrainage en soi n’est pas mauvais. Je ne suis pas contre le parrainage ! Ce qui est mauvais, c’est la méthode du le Président qui consiste à prendre des décisions de manière unilatérale, sans concertations, sans dialogue avec l’opposition. Mais je trouve qu’il faut que l’on apprenne à prendre des mesures qui nous permettent de mettre un terme aussi aux candidatures fantaisistes. N’importe quel guignol (je m’excuse du terme) qui se réveille le matin avec une migraine déclare sa candidature dans l’après-midi. Ce n’est pas parce qu’on a une migraine, qu’on pense le lendemain qu’on peut être candidat à une élection présidentielle. Je trouve que l’élection présidentielle, quand même, est trop sérieuse pour qu’on la laisse entre les mains de certaines personnes qui s’amusent. Elle est trop sérieuse et je considère qu’en soi, le parrainage n’est pas mauvais. Ce qui est mauvais, c’est la manière dont on le fait.
 
 
Etes-vous en train de dire là que vous ne participerez pas au rassemblement de l’opposition, le jour du vote ?
Ah si, nous y serons ! Nous participerons. Ce que je dis est qu’en soi, nous ne sommes pas contre le parrainage. Mais nous sommes contre la méthode cavalière et unilatérale du Président. C’est cela que nous allons dénoncer. Et la proposition que nous avons, en plus du parrainage, il faut aussi instituer le bulletin unique. Nous voulons un couplage des deux. Pas le parrainage sans le bulletin unique…les deux à la fois, c’est possible !
 
Propos recueillis par Madou MBODJ


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