Outre-Atlantique, loin des plaintes et complaintes de ceux de son camp mécontents de sa distribution des sucettes gouvernementales, Niangal a porté la voix de l’Afrique au concert des Nations Et quel porte-voix. Le plaidoyer n’a laissé en rade aucun aspect des difficultés du continent. Prési a porté haut le flambeau de l’Afrique des solutions. Pourvu simplement que sa supplique soit autant entendue par les autres grands de ce monde qu’elle l’est par le Yankee Biden. Puisqu’en lui cédant son rang dans la prise de parole, l’Américain fait à l’Africain une fleur dont la senteur a des relents d’hydrocarbures. Mais le Président sunugaalien ne devra rien lâcher. A lui de profiter de sa double posture de président de l’UA et de chef d’un pays courtisé pour son gaz et son pétrole, afin d’exiger, au-delà de ce siège au Conseil de sécurité que réclame tout un continent, une meilleure considération des priorités africaines en termes de sécurité face au terrorisme, mais aussi en termes d’adaptabilité à tous les chocs exogènes. Certes, la mission est lourde, à Niangal de faire prévaloir ses qualités de manœuvrier dont il sait si bien user contre ses opposants depuis son arrivée au pouvoir.
Waa Ji
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