
Justice Sans Frontière exprime sa solidarité à la grève légitime engagée par les deux principales organisations syndicales des travailleurs de la justice que sont "le Sytjust et I‘Untj", mobilisées pour la défense de l'équité et du respect des engagements statutaires. Dans un communiqué, ils ajoutent que cette mobilisation met en lumière une inégalité persistante dans la gestion des carrières des greffiers, notamment leur non-alignement à la "hiérarchie A2, alors même que certains y ont déjà accédé. Justice Sans Frontière en appelle à la responsabilité de l'État, en particulier aux ministres en charge de la Justice et de la Fonction publique, pour qu'il engage des négociations sincères et inclusives avec les syndicats concernés. "Il urge de trouver un terrain d'entente des droits acquis, afin de préserver la paix sociale et le bon fonctionnement du service public de la justice", ont-ils fait savoir. Ajoutant que cette grève, si elle venait à se prolonger, va porter gravement atteinte "aux droits des justiciables, aux avocats, à l'Etat et à la crédibilité même de l'administration judiciaire. Ils invitent donc les parties à privilégier le dialogue dans un esprit républicain et à œuvrer pour une solution juste, équitable et durable.