Soudou Mbaye aime bien son grand-frère parti faire fortune à l'étranger. Et il l'aime tellement qu'il partage tout avec lui, y compris la femme de celui-ci. Malheureusement, pour lui, c'est sa propre mère qui l'a surpris sur la femme de son frangin. Suffisant pour qu'il tente d'en finir avec la vie.
L'histoire se passe à la nouvelle commune de Gappo, dans la région de Diourbel, et plus précisément à une dizaine de kilomètres en allant vers Mbacké. Né le 28 octobre 1984 à Mboustane, Soudou Mbaye a tout d'un jeune homme normal. Sauf que ses préférences sexuelles sont pour le moins curieuses. Pour satisfaire sa libido, Soudou Mbaye n'est pas allé chercher plus loin que dans les limites de la maison familiale. Son frère aîné parti tenter l'aventure en Italie depuis le décès en 1982 de son paternel, El Hadj Moussa Mbaye, Soudou Mbaye vivait dans la demeure familiale avec sa mère, l'épouse et les deux enfants de son frère aîné. En fait, il était devenu l'homme de la maison. Mais, ce dont personne ne pouvait se douter, y compris la mère de Soudou, c'est le fait qu'il filait le parfait amour avec Siga Ndiaye, l'épouse de son frangin. Et comme tout finit par se savoir, un jour ou l'autre, c'est sa mère qui découvre le pot aux roses. Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 février courant, la mère de Soudou Mbaye, réveillée par des bruits étranges, sort de sa chambre et se rend compte que les cris provenaient de la chambre de Siga. Alors, constatant que la porte était entrouverte, elle entre et voit Soudou et Siga entretenant des rapports sexuels. Stupéfaite par le troublant spectacle qui s'offrait à elle, la dame se retire sans broncher. «Mort» de honte, Soudou et Siga interrompent leur «gymnastique» sur le coup. Accablé par ses actes, Soudou Mbaye choisit le beau milieu de la nuit pour tenter de se suicider. Sa trouvaille, se jeter dans le puits implanté au milieu de la cour de la maison familiale. Sauvé par ses voisins alertés par les cris de détresse de Siga, Soudou est sauvé d'une mort certaine. Néanmoins, il s'est retrouvé avec les deux bras et les deux jambes cassés. Pour sa part, sa belle-sœur, Siga, a attendu le petit matin pour s'éclipser en douce et rejoindre ses parents à Kébémer.
Moustapha DIAKHATE
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