Comme l’écrivait «Les Echos» dans son édition de mercredi, la Cour suprême s’est penchée jeudi dernier sur le recours en cassation de Palla Mbengue, par rapport à l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar qui avait confirmé sa condamnation. Statuant, la chambre criminelle de la haute juridiction a rejeté le pourvoi de l’ancien promoteur de lutte. Une énième défaite donc pour Palla Mbengue qui devra mettre la main à la poche pour payer à la Société Sorubaticla rondelette somme de 170 millions de francs. Pour rappel, la société Sorubatic était dirigée de décembre 2002 à septembre 2010, par Palla Mbengue. Lorsqu’il a quitté la tête de l’entreprise, ses successeurs ont trouvé des manquements d’un montant de 150 millions de francs. Il y a également 120 millions constituant une détaxe opérée par la Direction des Impôts et Domaines au profit de l’entreprise et une autre détaxe de 19 millions portant sur le carburant, selon la partie civile. Palla Mbengue a dégagé en touche pour dire qu’il ignorait tout en ce qui concerne la détaxe de 19 millions. Et pour le reste, il a accusé son frère El Hadji Djibril Mbengue d’avoir imité sa signature. Mais, ce dernier également avait rejeté la culpabilité sur le «Ndey Ji reew» de Rufisque. Au final, Palla Mbengue a été condamné à un an avec sursis pour abus de biens sociaux et un montant de 170 millions à payer à titre de dommages et intérêts. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel.
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