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IBRAHIMA GUEYE, SECRETAIRE GENERAL NATIONAL ADJOINT DU SUDES : «Il y a eu une manipulation des informations qui ont été mises à la disposition du président de la République, en vue de le pousser à prendre une décision pour le 2 juin»



IBRAHIMA GUEYE, SECRETAIRE GENERAL NATIONAL ADJOINT DU SUDES : «Il y a eu une manipulation des informations qui ont été mises à la disposition du président de la République, en vue de le pousser à prendre une décision pour le 2 juin»
Rouvrir l’école au mois d’octobre, en agissant sur les programmes et les réajuster, poursuivre les enseignements jusqu’en fin novembre et utiliser le mois de décembre pour organiser à la fois, les évaluations et les examens scolaires ; telles sont entre autres les propositions du Sudes. Dans cet entretien avec «Les Échos», Ibrahima Guèye, Secrétaire général national adjoint du Sudes et chargé de l’organisation, par ailleurs secrétaire général national adjoint de la Csa et enseignant de profession, dit qu’il est parfaitement possible, à partir du mois de janvier, en faisant la journée continue jusqu’à 15h avec deux pauses et en travaillant les samedis matin ; en réduisant les vacances scolaires… d’avoir une année scolaire normale et de l’arrêter au 31 juillet 2021. Tout ce qu’ils demandent, lui et ses camarades, c’est que l’Etat puisse prononcer la suspension de l’année scolaire, le temps de faire en sorte que les enseignants stigmatisés puissent retourner tranquillement chez eux. Selon lui, il y a eu une manipulation des informations qui ont été mises à la disposition du président de la République en vue de le pousser à prendre une décision pour le 2 juin ; et son organisation tient pour responsable le ministre de l’Éducation qui a fait dire à Macky que des experts se sont prononcés alors que les gens se posent la question de savoir qui sont les experts dont parlait le Président Macky Sall.

Les Échos : Vous avez vécu la reprise avortée de l’ouverture des classes. Avec le recul, comment l’enseignant, secrétaire général adjoint du Sudes que vous êtes, apprécie tout ça ?

Ibrahima Guèye
: Je dois rappeler que la position du Sudes par rapport à l’ouverture des classes du 2 juin dernier a été réaffirmée à plusieurs reprises. Le Sudes n’est pas pour l’année blanche ; le Sudes n’est pas non plus pour une année invalide. Au minimum les ¾ des enseignements ont été assurés. Dans l’élémentaire, les deux trimestres ont été faits sur les trois. Dans le moyen secondaire, le premier semestre a été fait, donc la moitié de l’année a été déroulée. Les enseignements ont été suspendus parce que l’Etat a considéré que l’école était un milieu où le virus pouvait se propager très rapidement, compte tenu de la mobilité des élèves et des enseignants. Cette raison n’a pas changé parce que la situation n’a pas changé. Elle a plutôt évolué vers le pire. L’explosion de la maladie sur l’ensemble du territoire national montre que le contexte n’était pas favorable à l’ouverture. Et c’est pourquoi le Sudes, malgré sa position d’aller vers la sauvegarde de l’année scolaire, a considéré que le 2 juin, les conditions n’étaient pas réunies.

Pourtant, c’est à la suite de l’avis d’experts, selon les propres termes du président de la République, qu’il a été retenu de rouvrir les classes…

Nous nous sommes toujours posé la question de savoir qui sont les experts dont M. le Président de la République a parlé lors de son discours. La deuxième chose, c’est la précipitation avec laquelle le ministre de l’Éducation nationale s’est jeté corps et âme pour préparer cette ouverture, comme si la vie de la nation en dépendait. En vérité, ce n’est pas l’année scolaire qu’on a voulu sauver ; ce qu’on a voulu sauver, ce sont des examens.

A quelle fin ?

Parce que tout simplement, les enfants de certaines autorités ont des préinscriptions en Europe. Et comme ils ne peuvent être acceptés dans les universités européennes qu’avec le Bac en poche, on a tenu coûte que coûte à organiser les examens. On n’a pas pris les classes intermédiaires, on n’a pris que les classes d’examen. Quand on veut sauver une année scolaire, on sauve l’année pédagogique. Une année pédagogique, c’est un tout ! Ce sont les classes intermédiaires, l’évaluation finale d’un cycle…. Comment on peut dire qu’on cherche à sauver l’année scolaire en laissant 80% des apprenants, pour organiser des examens uniquement pour un groupe réduit et dire qu’on a sauvé l’année ? C’est une grosse farce ! Notre proposition demeure d’ouvrir l’école au mois d’octobre, mais en agissant sur les programmes et les réajuster. De faire des enseignements jusqu’à fin novembre et utiliser le mois de décembre pour organiser à la fois les évaluations et les examens scolaires. A partir du mois de janvier, il est parfaitement possible, en faisant la journée continue jusqu’à 15h avec deux pauses et en travaillant les samedis matin, en réduisant les vacances scolaires…d’avoir une année scolaire normale. De janvier au 31 juillet 2021, tout pourra être réglé. Ce sont là les propositions du Sudes. En l’état actuel de la situation, nous demandons à l’Etat du Sénégal de prononcer la suspension de l’année scolaire.

Prononcer la suspension de l’année scolaire vous dites ; pourquoi ?

Vous avez vu ce qui est arrivé à nos camarades enseignants qu’on a forcés à retourner à leurs postes ? Ça a été la catastrophe. Nos camarades enseignants déplacés de Dakar jusque dans ces localités sont stigmatisés. Aujourd’hui, des camarades enseignants un peu partout se sentent rejetés par leurs propres élèves, par les propres populations avec qui ils ont vécu pendant des années. Cette situation met en danger les enseignants dans les localités, crée également une situation de tension.

Effectivement, qu’est-ce que vous reprochez au ministre de l’Education ?

Nous considérons qu’il a proposé la reprise dans la précipitation. Qu’il y a eu une manipulation des informations qui ont été mises à la disposition du président de la République, en vue de le pousser à prendre une décision pour le 2 juin.

Ah bon ?

A la suite du discours du chef de l’Etat, annonçant l’ouverture des classes pour le 2 juin, tout le monde a compris qu’il y avait de l’impréparation, puisque les éléments d’arguments que le Président avait annoncés étaient légers et non convaincants. Le ministre a une responsabilité dans cette affaire, celle de donner à M. le chef de l’Etat des informations exactes par rapport à la situation. C’est vrai que des gens, des structures ont été instrumentalisés pour aller dans le sens voulu par le ministre et tout le monde a foncé tête baissée, mais… ce n’est pas maintenant que l’échec a été constaté que chacun doit chercher à rejeter la responsabilité sur les autres. Ils sont tous responsables. Responsables de n’avoir pas partagé l’information…responsables de n’avoir pas pris les bonnes décisions. Comment on peut faire transporter plus de 2000 enseignants de Dakar vers l’intérieur du pays dans une situation de pandémie et considérer qu’il n’y aura pas de cas transportés dans ces localités ? C’était de l’irresponsabilité. Et nous n’avons pas entendu les experts de la santé donner un avis favorable à l’ouverture. Nous sommes dans une situation de vie ou de mort ; il ne s’agit pas de clôture à réparer ou de voiture à réparer. Il s’agit de vies humaines et cela interpelle la conscience collective. Le président de la République doit prendre ses responsabilités, parce que chaque acte posé va avoir des conséquences graves par rapport à la vie des populations et aujourd’hui, malheureusement, le vedettariat est en train de prendre le pas sur la réflexion sérieuse. Les gens se précipitent à occuper les médias et tout le monde est expert au Sénégal. Les sachants se sont tus parce qu’ils n’ont plus d’espace pour parler. Et c’est cela le danger dans ce pays. Notre position est claire : prononcer la suspension de l’année scolaire, faciliter le retour des enseignants chez eux ; éviter que la stigmatisation en cours dans leurs lieux de service ne puisse dégénérer ou occasionner des affrontements, puisque dans certaines maisons, des propriétaires refusent que les enseignants reprennent leurs chambres et si ça continue, on risque d’aller vers une situation ingérable.

Propos recueillis par Madou MBODJ
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