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EN CONFÉRENCE DE PRESSE HIER : Barthélemy Dias déplore une justice instrumentalisée, Ousmane Sonko avertit Macky Sall



EN CONFÉRENCE DE PRESSE HIER :  Barthélemy Dias déplore une justice instrumentalisée, Ousmane Sonko avertit Macky Sall
 
Après une journée chargée où il s’est vu malmené par des éléments des forces de l’ordre alors qu’il devait répondre à une convocation au tribunal, le maire de Mermoz Sacré-Cœur est revenu, devant les journalistes, sur cette «difficile journée». Barthélemy Dias a déploré le comportement «plus que suspect» de la justice sénégalaise et l’excès de zèle des policiers et gendarmes, disant  qu’il ne va pas retourner au tribunal. De son côté, son compagnon d’infortune qui l’accompagnait au tribunal a averti le Président Macky Sall. Ousmane Sonko a, en effet, déclaré que si Macky Sall continuait à chercher à casser de l’opposant, «il ne terminerait pas ce mandat».
                      
 
 
C’est un Barthélemy Dias épuisé par les évènements qui a fait face aux journalistes pour «évacuer» ce qu’il a dans le cœur. Commençant par se confondre dans des remerciements pour saluer «le peuple sénégalais qui s’est mobilisé pour la démocratie sénégalaise», le maire de Mermoz Sacré-Cœur s’est attaqué à la justice.«Je suis au regret de dire que le comportement de cette justice est plus que suspect. Parce qu’aujourd’hui, ils se sont empressés de reporter le procès, je n’étais pas encore au tribunal. Ce qui s’est passé, c’est exactement ce qui s’est passé au mois de mars. C’est un justiciable qui devait se rendre au tribunal et qui est empêché de se rendre au tribunal par la gendarmerie nationale et la police nationale. Et je pense que cela n’honore pas notre République», assure Barthélemy Dias.
Mais s’il en est ainsi, c’est que, croit-il savoir, c’est «ce qui se passe dans ce procès, ce n’est rien d’autre qu’une instrumentalisation de la justice par des hommes politiques qui sont bien connus et bien identifiés».
À propos du report du procès et sa décision à continuer son trajet vers le tribunal malgré le report, Barthélemy Dias qui rappelle que quand il a été convoqué au tribunal, c’était par la voie d’une citation, se demande au nom de quoi il devrait renoncer de s’y rendre parce qu’il y a une information qui circule sur internet.«Je n’ai reçu aucune notification me disant que je devais rester chez moi», se défend-il. Avant de se lancer à retracer le film des évènements d’hier. «Je sorti pour y aller avec mes amis, mes camarades. À partir de mon quartier Baobab dont je suis le maire, on m’a interdit de sortir de ce quartier. Malheureusement, les sabotages ont commencé au niveau de l’avenue Bourguiba, je sortais à peine de Baobab. On a été interpellé par la gendarmerie, ensuite au niveau du Point E, on a été interpellé par la gendarmerie. C’est le lieu de dénoncer certaines pratiques. Parce qu’on n’a pas besoin de tirer des balles en caoutchouc sur les voitures de leaders politiques. Ils ont cassé le pare-brise de mon véhicule avec des balles à blanc et c’est le président Ousmane Sonko qui était assis devant. C’est à dire que si le pare-brise avait cédé, c’est lui qui allait pendre la balle, c’est totalement irresponsable», crache-t-il. Et d’ajouter : «nous sommes des hommes politiques, nous ne sommes pas des rebelles, nous sommes des responsables. Je pense que personne ne nous a vus foncer sur un barrage de la police ou de la gendarmerie. Alors pourquoi ces forces de l’ordre pensent qu’elles doivent utiliser autant de violence pour assoir leur autorité ?»
Poursuivant, il ajoute que c’est au niveau de la Médina que les choses se sont compliquées. «Nous avons été obligés de descendre de nos véhicules pour continuer à marcher vers le tribunal. C’est de là qu’on a été chargé, on s’est retrouvé dans une maison et c’est là que Khalifa Sall et Déthié Fall sont venus nous trouver et se sont proposé de nous raccompagner chez nous. Et cela s’est décidé avec l’accord des autorités de la police. Je rappelle que c’est la police qui est venue nous chercher dans cette maison, nous a installés dans le véhicule de Khalifa Sall et nous a proposé de nous escorter jusqu’à ma maison. Alors que nous les avions suivis, tout à coup, ils étaient en train de tirer des grenades lacrymogènes sur la foule. Mais quand on est arrivé au niveau du lycée De lafosse, ils nous ont sortis de force du véhicule pour nous jeter dans le fourgon de la police. C’est totalement scandaleux, humiliant et inacceptable pour une République qui se respecte. Je rappelle que tous ces gens qui ont été malmenés aujourd’hui ont été ou sont des ministres ou des députés. De la même manière qu’on ne peut pas accepter que le président de la République soit humilié, on ne doit pas accepter que des députés ou d’anciens ministres soient humiliés», regrette l’ex parlementaire.
 
 
Ousmane Sonko :«Macky ne connaît que le rapport de force, il ne connaît que la violence»
 
 
 
Prenant la parole à son tour, Ousmane Sonko a indiqué à l’endroit du président Macky Sall qu’ils n’acceptent plus qu’il intimide des opposants. «Nous sommes des partisans, des promoteurs et des adeptes de la paix. Parce que rien de grand ne peut se faire sans la paix. Ceux qui parlent de guerre, de guérilla ou d’insurrection, ils ne savent pas ce que cela veut dire. Moi qui ai grandi dans une région où les armes crépitaient tous les jours, je sais ce que c’est la guerre», dit-il.
Avant d’enchainer pour indiquer que pour qu’il y ait paix, il faut que tous les acteurs jouent la carte de la paix. «Mais Macky Sall n’a jamais joué cette carte. Les événements du mois de mars auraient dû être une alerte pour lui, mais nous sommes au regret de constater que l’homme ne connaît que le rapport de force, il ne connaît que la violence. Nous souhaitons la paix dans ce pays, mais cette paix ne réside qu’entre les mains d’une personne : Macky Sall. S’il nous invite sur ce terrain, il aura une réponse adéquate, parce que nous la souhaitons cette paix. Mais s’il pense pouvoir continuer à liquider des adversaires politiques, à truquer des élections pour se fabriquer des victoires techniques, il se trompe lourdement ; cela relève du passé, parce que nous ne l’accepterons plus. Maintenant, si c’est cela qu’il veut nous opposer, il aura la réponse qui sied», a déclaré le leader de Pastef-Les Patriotes.
Lançant un appel aux autorités religieuses et à la communauté internationale, Ousmane Sonko dira que même s’ils souhaitent la paix dans ce pays, ça ne sera pas à n’importe quel prix.«Nous ne pouvons pas avoir une paix à sens unique, où Macky Sall va continuer à emprisonner à tour de bras en instrumentalisant la justice. On a vu ce qu’il a fait avec le président Khalifa Sall qui a été une des plus grandes victimes de Macky Sall, avec une méchanceté que rien ne justifiait, une volonté de briser des hommes tout simplement parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vous. Cela est terminé aujourd’hui au Sénégal et si Macky Sall l’a compris, tant mieux. Mais s’il ne l’a pas compris, je ne pense pas qu’il terminera ce mandat», avertit-il.
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
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