Chacun y va de ses commentaires, après l’attaque perpétrée le week-end dernier par un groupe de personnes non encore identifiées sur des jeunes Casamançais dans la forêt de Bayotte faisant 13 morts. Les cadres et universitaires casamançais accusant ouvertement les trafiquants de bois et promettant de donner des noms, si jamais les autorités les interpellent, le Rassemblement démocratique sénégalais de Mame Mactar Guèye, lui, pointe un doigt accusateur sur ces «Monsieur Casamance» qui veulent profiter de la situation pour s’incruster et dicter leur loi. «Tant que l'Etat n'aura pas un interlocuteur unique, représentatif des quatre factions rivales, pour asseoir des négociations sérieuses ayant pour objectif primordial de faire d'abord taire les armes, dont les principales victimes sont les populations civiles, les "Monsieur-Casamance" autoproclamés, volontiers porteurs de sulfureuses mallettes, auront de beaux jours devant eux», a fait savoir Mame Mactar Guèye à travers son communiqué.
«Un Monsieur Casamance new look a repris du service et cherche à offrir ses bons services, que le chef de l’Etat se méfie»
D’après le président du Rds, c'est peut-être ce que semblait avoir compris le député Abdou Latif Guèye qui avait réussi la miraculeuse prouesse de réunir autour d'une même table les deux «frères ennemis», leaders charismatiques rivaux de la rébellion sudiste, qui se sont toujours regardés en chiens de faïence : Abbé Diamacoune Senghor et Sidy Badji. «Mais, hélas, la "restore hope" ne dura que le temps d'une rose. De prétendus "Monsieur Casamance" avaient, depuis la capitale, méchamment et jalousement torpillé cette louable initiative. Ils se connaissent et sont bien connus.» aussi, le Rds exhorte le Président Macky Sall à la plus grande vigilance», déclare-t-il. Avant de lancer : «Un Monsieur Casamance new-look, profitant de l'émotion nationale suscitée par le drame sanglant de Niaguiss, a repris du service et cherche, de nouveau, à offrir ses bons offices. Que le chef de l'État se méfie comme de la peste de ces affairistes sans foi ni loi, experts en crocs-en-jambe qui ont obstinément fait de cette crise casamançaise un détestable fonds de commerce. A l'instar des vendeurs d'armes, la paix en Casamance est le cadet de leurs soucis».
Selon Mame Mactar Guèye, cette vieille rengaine, consistant à dire que «c'est le Président Yahya Jammeh qui offre aux rebelles une base de repli, en Gambie», où ils se réfugient après chaque attaque, est désormais tombée en désuétude. On ne peut continuer de vivre impunément du sang des victimes civiles innocentes.
Ndeye Khady D. Fall
«Un Monsieur Casamance new look a repris du service et cherche à offrir ses bons services, que le chef de l’Etat se méfie»
D’après le président du Rds, c'est peut-être ce que semblait avoir compris le député Abdou Latif Guèye qui avait réussi la miraculeuse prouesse de réunir autour d'une même table les deux «frères ennemis», leaders charismatiques rivaux de la rébellion sudiste, qui se sont toujours regardés en chiens de faïence : Abbé Diamacoune Senghor et Sidy Badji. «Mais, hélas, la "restore hope" ne dura que le temps d'une rose. De prétendus "Monsieur Casamance" avaient, depuis la capitale, méchamment et jalousement torpillé cette louable initiative. Ils se connaissent et sont bien connus.» aussi, le Rds exhorte le Président Macky Sall à la plus grande vigilance», déclare-t-il. Avant de lancer : «Un Monsieur Casamance new-look, profitant de l'émotion nationale suscitée par le drame sanglant de Niaguiss, a repris du service et cherche, de nouveau, à offrir ses bons offices. Que le chef de l'État se méfie comme de la peste de ces affairistes sans foi ni loi, experts en crocs-en-jambe qui ont obstinément fait de cette crise casamançaise un détestable fonds de commerce. A l'instar des vendeurs d'armes, la paix en Casamance est le cadet de leurs soucis».
Selon Mame Mactar Guèye, cette vieille rengaine, consistant à dire que «c'est le Président Yahya Jammeh qui offre aux rebelles une base de repli, en Gambie», où ils se réfugient après chaque attaque, est désormais tombée en désuétude. On ne peut continuer de vivre impunément du sang des victimes civiles innocentes.
Ndeye Khady D. Fall