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Boomerang: Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain



Boomerang: Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain
 
La défaite est amère et seule la victoire est belle. Le Sénégal éliminé du Mondial de football, la parenthèse est fermée. Reprend-on les mêmes pour recommencer ou fait-on tabula rasa, pour une repousse de meilleure qualité ? Dans tous les cas, il ne faudra pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La vie ne s’arrête pas avec cette compétition, puisque d’autres sont en ligne de mire, la Coupe d’Afrique des nations principalement. Car n’était-ce pas trop prétentieux pour le Sénégal, son chef de l’Etat et tout son peuple d’espérer faire mieux que la génération de 2002 ?
 
L’équipe de 2002, une mauvaise référence
Il faut d’abord reconnaitre qu’à l’analyse, cette performance de la bande à El Hadj Ousseynou Diouf, pour une première participation à la Coupe du monde des Lions, ne pouvait servir de référence pour fixer des objectifs à atteindre, 16 ans après, par une génération certes moins spontanée, mais qui, loin de surprendre son monde, était en quelque sorte attendue sur les terrains russes. En vérité, en 2002, les joueurs sénégalais n’avaient aucun pedigree remarquable et c’est par leurs exploits lors de cette Coupe du monde en Corée et Japon que les portes de la renommée leur auront été ouvertes, par la suite. Or, cette cuvée de Lions coachée par un ancien de cette génération de 2002 a la particularité d’être composée de joueurs qui, excepté la gardien Khadim Ndiaye, sont tous dans des clubs européens, dont certains au plus haut niveau. Les attentes étaient donc grandes.
 
Un début en fanfare
Il faut dire qu’en compétition de haut niveau, la règle est de monter en puissance. Et dans un groupe H que le Sénégal partageait avec la Pologne, le Japon et la Colombie, un premier match des Lions disputé contre les Rouge et Blanc polonais était le match à ne pas perdre, pour bien démarrer. Livrant un match référence en ouverture de la poule H, les Lions ont fait mieux que ne pas perdre, venant à bout des Polonais, avec la manière. L’unanimité était faite autour de l’équipe et de son coach, malgré quelques déchets inhérents au jeu. Les Echos, lors du second match contre le Japon, titrait que «Les Lions disputaient leur première finale». Pour dire que c’est cette rencontre-là qu’il fallait gagner, pour se mettre à l’abri. Etait-ce possible ? On est tenté de dire oui, puisque, par deux fois, les Lions ont mené au score, avant d’être rejoints par deux fois par les Samouraïs Bleus. Et c’est le Sénégal qui aura perdu 2 points face au Japon. Le troisième match allait donc être décisif dans ce groupe, où la qualification se joue à trois, la Pologne étant éliminée pour avoir perdu deux matchs. Et dans la configuration de la troisième journée, le Japon, jouant la Pologne, semblait favorisé, au moment où le Sénégal et la Colombie devaient sa battre à mort pour la qualification.
Choix tactiques et VAR
Le Sénégal a-t-il bien abordé ce dernier match décisif ? On épiloguera encore longtemps sur les choix tactiques du coach Aliou Cissé, comme sur la valeur du VAR, cette innovation technologique apportée à l’arbitrage. Concernant l’équipe du Sénégal, à l’entame de ce match contre la Colombie, si l’option n’a pas été identique à celle arborée face à la Pologne, même si le système avait été reconduit, elle a été moins conquérante, se contentant de contenir les assauts des Colombiens et de procéder par des contres. L’absence d’Alfred Ndiaye a pesé sur l’impact physique au milieu du terrain et sur la défense colombienne. Les balles arrêtées que les Lions ont eues n’ont jamais été bien exploitées, alors que le Sénégal arrivait toujours à marquer sur ces opportunités.
L’arbitrage par la vidéo, considéré comme une panacée, face aux erreurs humaines souvent induites par la tricherie des joueurs, ne peut être considéré que comme une bonne innovation. Malheureusement, il est constaté lors de cette Coupe du monde que les erreurs d’appréciation des actions sur le ralenti ont pris la place des erreurs de jugement de l’arbitre sur le chaud de l’action de jeu. Y avait-il ou pas penalty sur l’action défensive de Sanchez face à Sadio ? L’arbitre a finalement jugé que non, sur la base du VAR. D’aucuns ont pensé le contraire, estimant même que cet arbitrage vidéo a plus sanctionné les équipes africaines et favorisé les grosses écuries. En tout cas, avec des si, on referait le monde à notre propre image.
Préparer l’avenir
En définitive, si la campagne de Russie n’a pas été fructueuse, elle aura quand même le mérite d’être instructive. Positivement, retenons que le Sénégal n’a pas été ridicule à cette Coupe du monde. Et même si les Lions ne sont pas montés en puissance, enregistrant successivement une victoire, un nul et une défaite, leur élimination ne s’est faite qu’au fair-play, pour un nombre de cartons supérieur à celui du Japon. Ensuite, avec la qualité du groupe formé par Aliou Cissé,  qu’il faut simplement élaguer de ses branches mortes et lui adjoindre du sang neuf, l’expérience acquise à cette grand-messe du football va nécessairement servir pour les prochaines échéances que sont la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019 et le Mondial Qatar 2022. Faisons un bilan lucide de cette campagne, mais ne jetons jamais le bébé avec l’eau du bain.
Mansour KANE


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