L’état de putréfaction avancée du corps d’Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla, a rendu difficile l’examen médico-légal. Une situation semble détruire toutes traces ou signes de violence et traumatisme sur le corps de l’ancien militaire. L’autopsie révèle ceci : «corps en état de décomposition avancée. Autopsie des violences non fiables et absence de signes de traumatisme».
Les conclusions de l’autopsie sur le corps de l’ancien élément de l’armée sénégalaise, Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla, découvert mercredi dernier dans un bassin sauvage au quartier Basse/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud, (voir éditions jeudi et samedi) ont été délivrées, hier, aux parents de la famille éplorée par le médecin-légiste de l’Hôpital général de Grand-Yoff ex Cto. Mais, eu égard à l’état de décomposition avancée du corps de l’ex-soldat, soufflent des sources médicales, l’examen médico-légal n’a pu se faire dans des conditions adéquates. En fait, la décomposition du corps a emporté toutes traces ou signes de violence et traumatisme sur le corps. «Corps en état de décomposition avancée. Autopsie des violences non fiables. Absence de signe de traumatisme». Ainsi ont pu relever de manière succincte et laconique nos informateurs sur le rapport de l’autopsie.
Papa Ngalla inhumé, la police poursuit les auditions et traque toujours les meurtriers
L’émotion a atteint, hier, son paroxysme au quartier Fass Mbao de la commune de Diamaguène Sicap Mbao, lors de la levée du corps et de l’inhumation de l’ancien soldat de l’armée sénégalaise, Oumar Ngalla Mbengue, alias Papa Ngalla. L’ancien élément de la Direction centrale du matériel (Dcm) de la Grande Muette repose désormais au cimetière musulman de Boune Village ; une localité coincée entre la commune de Yeumbeul et celle de Keur Massar. Le natif de Pikine Icotaf a été en effet accompagné à sa dernière demeure par une immense foule composée de proches, de voisins et d’amis, qui étaient venus d’horizons divers. Parallèlement, la police de Yeumbeul poursuit l’enquête et procède à des auditions des témoins et des voisins. Les limiers restent plus que jamais déterminés à appréhender les présumés meurtriers. Des opérations de sécurisation et des rafles sont organisées en permanence dans les quartiers par les flics, aux fins de prendre dans leurs filets les bourreaux du membre fondateur du comité de gardiennage «Dass Sécurité».
Vieux Père NDIAYE
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