
En 2021, pas moins de 18.000 enfants ont été recensés pour différents problèmes par la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps). Certains en conflit avec a loi pour avoir commis des infractions, d’autres victimes d’abus sexuels, en plus de ceux en danger ; c’est-à-dire, ceux dont la santé, la sécurité et l’éducation sont compromises.
Les acteurs de la petite enfance et de l’éducation surveillée étaient en conclave pour une révision des outils d’intervention harmonisés (Oih). Cette activité s’inscrit dans le cadre de la protection de l’enfant qui requiert un certain nombre de conditions de travail avec la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps) du ministère de la Justice, dans le but d’améliorer les outils de travail. Une occasion pour le directeur de l’Education surveillée et de la Protection sociale du ministère de la Justice, Amadou Ndiaye, de revenir sur les problèmes auxquels les enfants sont confrontés. «Il y a des problèmes d’abus sexuels, de viols, de la délinquance juvénile. Il y a aussi des enfants qui enfreignent la loi et qui bénéficient d’un traitement spécifique au niveau du code pénal et du code de procédure pénale, puisque qu’ils bénéficient de l’excuse de minorité qui les rend aptes à recevoir une sanction égale à la moitié de la sanction à laquelle aurait pu prétendre un majeur s’il avait commis la même infraction», fait remarquer le magistrat.
Sur les statistiques des enfants, il annonce qu’en 2021, la Desps a pris en charge 18.000 enfants de quatre catégories. «Il s’agit des enfants en conflit avec la loi, qui ont commis une infraction, des enfants en danger - c’est ceux dont la santé, la sécurité, la moralité et l’éducation sont compromises - des enfants victimes d’abus sexuels, de négligence et d’exploitation, etc. Sur l’effectif des enfants en conflit avec la loi, la Desps a pris en charge 1500 enfants. Cela ne veut pas dire que ces enfants en conflit avec la loi sont en prison. Ils ont été traduits devant le tribunal pour enfants pour de multiples infractions et à leur égard, le magistrat compétent a pris des mesures pour protection soit en les confiant à leurs parents et en demandant à nos services de les suivre d’une part. Et d’autre part, en les plaçant au niveau de nos centres Aemo et d’en faire compte rendu régulier au magistrat. Une petite part des enfants en conflit avec la loi seulement est privée de liberté donc fait l’objet d’une condamnation pénale», précise Amadou Ndiaye, qui révèle que le nombre d’enfants de toutes catégories pris en charge depuis le 1er janvier 2022 par les services de la Desps s’élève à 16.000.
M. CISS
Les acteurs de la petite enfance et de l’éducation surveillée étaient en conclave pour une révision des outils d’intervention harmonisés (Oih). Cette activité s’inscrit dans le cadre de la protection de l’enfant qui requiert un certain nombre de conditions de travail avec la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps) du ministère de la Justice, dans le but d’améliorer les outils de travail. Une occasion pour le directeur de l’Education surveillée et de la Protection sociale du ministère de la Justice, Amadou Ndiaye, de revenir sur les problèmes auxquels les enfants sont confrontés. «Il y a des problèmes d’abus sexuels, de viols, de la délinquance juvénile. Il y a aussi des enfants qui enfreignent la loi et qui bénéficient d’un traitement spécifique au niveau du code pénal et du code de procédure pénale, puisque qu’ils bénéficient de l’excuse de minorité qui les rend aptes à recevoir une sanction égale à la moitié de la sanction à laquelle aurait pu prétendre un majeur s’il avait commis la même infraction», fait remarquer le magistrat.
Sur les statistiques des enfants, il annonce qu’en 2021, la Desps a pris en charge 18.000 enfants de quatre catégories. «Il s’agit des enfants en conflit avec la loi, qui ont commis une infraction, des enfants en danger - c’est ceux dont la santé, la sécurité, la moralité et l’éducation sont compromises - des enfants victimes d’abus sexuels, de négligence et d’exploitation, etc. Sur l’effectif des enfants en conflit avec la loi, la Desps a pris en charge 1500 enfants. Cela ne veut pas dire que ces enfants en conflit avec la loi sont en prison. Ils ont été traduits devant le tribunal pour enfants pour de multiples infractions et à leur égard, le magistrat compétent a pris des mesures pour protection soit en les confiant à leurs parents et en demandant à nos services de les suivre d’une part. Et d’autre part, en les plaçant au niveau de nos centres Aemo et d’en faire compte rendu régulier au magistrat. Une petite part des enfants en conflit avec la loi seulement est privée de liberté donc fait l’objet d’une condamnation pénale», précise Amadou Ndiaye, qui révèle que le nombre d’enfants de toutes catégories pris en charge depuis le 1er janvier 2022 par les services de la Desps s’élève à 16.000.
M. CISS