Le dialogue politique continue à alimenter le débat public. Le retard de matérialisation de ce cadre d’échanges pourrait s’expliquer par la non-implication des jeunes et des femmes des partis politiques, des mouvements sociaux et de la société civile, dans ce processus de dialogue. D’après Cheikh Oumar Sy, président de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique, le dialogue politique ne peut se limiter aux acteurs politiques : «il doit être plus inclusif et ne doit pas être discriminatoire envers les jeunes les femmes, de même que les personnes ayant une limitation fonctionnelle». Même si les femmes sont aujourd’hui présentes dans les instances de décision, avec la loi sur la parité, les jeunes restent encore sur le banc de touche. «Ils ne sont pas bien représentés à l’Assemblée nationale. Il y a moins de 10 jeunes et parmi eux, pas plus de cinq âgés de moins de 25 ans», laisse entendre l’ancien parlementaire.
D’après la représentante du Cajust, les femmes et les jeunes ne sont pas pris en compte dans l’élaboration des politiques publiques de nos pays. «Même s’ils constituent la majorité de la population, les jeunes et les femmes sont souvent laissés pour compte, même si ce n’est pas toujours de façon volontaire», laisse-t-elle entendre. Allant dans le même sens, Cheikh Omar Sy d’expliquer : «dans le gouvernement, les femmes ne veulent pas seulement de la représentativité, mais que leurs besoins soient mieux pris en compte».
Pour sa part, la sociologue Fanta Diallo enseigne : «le dialogue politique n’est pas une rencontre dictée par l’agenda politique, c’est une plateforme d’échanges qui nécessite l’interconnexion de toutes les couches sociales». D’après cette dernière, le dialogue ne pourrait connaitre un réel succès sans l’aide du Conseil national de la jeunesse du Sénégal. «C’est la seule institution qui a la possibilité d’interagir avec le Cnre, l’Assemblée nationale et qui pourra apporter sa pierre à l’édifice pour le succès un dialogue politique», argue-t-elle.
Intégrer l’Assemblée dès 20 ans
Pour Cheikh Oumar Sy, il est temps que les jeunes participent à la prise de décision majeure : «nous souhaitons d’ici les élections législatives de la 14ème législature que les jeunes puissent accéder à l’Assemblée nationale à partir de 20 ans, pour qu’ils soient outillés et qu’à l’âge de 25 ans, ils acquièrent assez d’expérience qui sera bénéfique à toute la nation».
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)
D’après la représentante du Cajust, les femmes et les jeunes ne sont pas pris en compte dans l’élaboration des politiques publiques de nos pays. «Même s’ils constituent la majorité de la population, les jeunes et les femmes sont souvent laissés pour compte, même si ce n’est pas toujours de façon volontaire», laisse-t-elle entendre. Allant dans le même sens, Cheikh Omar Sy d’expliquer : «dans le gouvernement, les femmes ne veulent pas seulement de la représentativité, mais que leurs besoins soient mieux pris en compte».
Pour sa part, la sociologue Fanta Diallo enseigne : «le dialogue politique n’est pas une rencontre dictée par l’agenda politique, c’est une plateforme d’échanges qui nécessite l’interconnexion de toutes les couches sociales». D’après cette dernière, le dialogue ne pourrait connaitre un réel succès sans l’aide du Conseil national de la jeunesse du Sénégal. «C’est la seule institution qui a la possibilité d’interagir avec le Cnre, l’Assemblée nationale et qui pourra apporter sa pierre à l’édifice pour le succès un dialogue politique», argue-t-elle.
Intégrer l’Assemblée dès 20 ans
Pour Cheikh Oumar Sy, il est temps que les jeunes participent à la prise de décision majeure : «nous souhaitons d’ici les élections législatives de la 14ème législature que les jeunes puissent accéder à l’Assemblée nationale à partir de 20 ans, pour qu’ils soient outillés et qu’à l’âge de 25 ans, ils acquièrent assez d’expérience qui sera bénéfique à toute la nation».
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)