Samba Sy, ministre du Travail, à la suite du traditionnel point du Covid-19 du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a fait une communication pour expliquer les quatre grandes mesures du chef de l’Etat, relativement à l’ordonnance qu’il a prise pour sauver les travailleurs de licenciements et de chômage technique, d’ici à la fin de la pandémie dans notre pays.
Les sorties aux fins d’expliquer les mesures prises par le gouvernement se succèdent. Hier, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a expliqué les quatre grandes décisions du chef de l’Etat. Et de ses déclarations, il ressort que les dérogations évoquées par l’ordonnance sont de nature à préserver les emplois et les activités économiques. Mais aussi pour mettre un terme à toute mesure de licenciement ou de chômage technique décidée, ce, depuis le 14 mars 2020 dernier. Selon Samba Sy, l’ordonnance N°1-2020 vise d’abord «interdiction durant la pandémie du Covid-19 et dans les limites de temps de la loi d’habilitation N°2020-13 du 2 avril 2020, de tout licenciement autre que celui motivé par une faute lourde du travailleur». Ensuite, «obligation pour l’employeur, afin d’éviter le chômage technique, de rechercher avec les délégués du personnel des solutions alternatives telles que la réduction des heures de travail, le travail par roulement, l’anticipation des congés payés, le redéploiement de personnel, le travail à temps partiel». Mais aussi, la «garantie d’une rémunération pour le travailleur en chômage technique qui ne saurait être inferieure ni au Smic, ni à 70% de son salaire moyen net des trois derniers mois d’activité, en contrepartie de mesures d’accompagnement de l’Etat au profit de l’employeur».
Et enfin, obligation pour le travailleur en chômage technique de rester à la disposition de l’employeur pour d’éventuels travaux ponctuels. Ces mesures prises et qui prennent effet dès leur publication, dit-il, découlent des rapports faits en amont par les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale. Des rapports motivés par la situation économique du pays causée par le coronavirus.
Selon le ministre, la baisse significative de l’activité économique dans des secteurs tels que l’hôtellerie, le commerce, le tourisme et la restauration, les transports inquiète au plus haut niveau. Cette crise sanitaire causée par le coronavirus a d’ailleurs commencé à générer des difficultés de plusieurs ordres, avec des réductions ou des pertes de salaires pour des milliers de travailleurs consécutives à des mesures de chômage technique, a dit le ministre.
Baye Modou SARR
Les sorties aux fins d’expliquer les mesures prises par le gouvernement se succèdent. Hier, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a expliqué les quatre grandes décisions du chef de l’Etat. Et de ses déclarations, il ressort que les dérogations évoquées par l’ordonnance sont de nature à préserver les emplois et les activités économiques. Mais aussi pour mettre un terme à toute mesure de licenciement ou de chômage technique décidée, ce, depuis le 14 mars 2020 dernier. Selon Samba Sy, l’ordonnance N°1-2020 vise d’abord «interdiction durant la pandémie du Covid-19 et dans les limites de temps de la loi d’habilitation N°2020-13 du 2 avril 2020, de tout licenciement autre que celui motivé par une faute lourde du travailleur». Ensuite, «obligation pour l’employeur, afin d’éviter le chômage technique, de rechercher avec les délégués du personnel des solutions alternatives telles que la réduction des heures de travail, le travail par roulement, l’anticipation des congés payés, le redéploiement de personnel, le travail à temps partiel». Mais aussi, la «garantie d’une rémunération pour le travailleur en chômage technique qui ne saurait être inferieure ni au Smic, ni à 70% de son salaire moyen net des trois derniers mois d’activité, en contrepartie de mesures d’accompagnement de l’Etat au profit de l’employeur».
Et enfin, obligation pour le travailleur en chômage technique de rester à la disposition de l’employeur pour d’éventuels travaux ponctuels. Ces mesures prises et qui prennent effet dès leur publication, dit-il, découlent des rapports faits en amont par les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale. Des rapports motivés par la situation économique du pays causée par le coronavirus.
Selon le ministre, la baisse significative de l’activité économique dans des secteurs tels que l’hôtellerie, le commerce, le tourisme et la restauration, les transports inquiète au plus haut niveau. Cette crise sanitaire causée par le coronavirus a d’ailleurs commencé à générer des difficultés de plusieurs ordres, avec des réductions ou des pertes de salaires pour des milliers de travailleurs consécutives à des mesures de chômage technique, a dit le ministre.
Baye Modou SARR