Au titre de l'exercice 2021, le projet de budget du ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural est arrêté à 170.915.801.689 F Cfa en crédits de paiement et à 732.978. 417.824 F Cfa en autorisations d'engagement. Il a été adopté par la représentation nationale qui reconnait la place importante de l’agriculture dans l’économie sénégalaise et la grande majorité a reconnu les importants progrès faits dans ce sens depuis 2012, selon le ministre de l’Agriculture.
Répondant à la question concernant l’autosuffisance en riz, le ministre de l’Agriculture déclare : «le Sénégal produisait, en 2012, 400.000 tonnes de riz au maximum et en 2020, on attend une production de 1million 400.000 tonnes. Alors on peut dire que l’on a atteint numériquement l’autosuffisance avec le million de plus récolté», explique-t-il. Selon Moussa Baldé, il reste aussi l’explication comportementale. «En matière de riz entier, le Sénégal est autosuffisant. En effet, l’autosuffisance en riz n’est rien d’autre qu’à chaque fois qu’un Sénégalais veut manger du riz entier, qu’il puisse en trouver à la boutique. L’autosuffisance n’est pas seulement numérique, c’est un comportement», renseigne le ministre de l’Agriculture. Poursuivant, il souligne : «nous avions divisé les objectifs de l’autosuffisance en deux. On voulait 1 million de tonnes pour le riz irrigué et 600.000 tonnes pour le riz pluvial. On a bien obtenu les 600.000 tonnes pour le riz pluvial, mais on n’a pas eu le million de tonnes de riz irrigué».
Pour le matériel agricole, Moussa Baldé prend encore l’année 2012 comme référence. En tant Directeur de la Sodagri, il n’y avait que 4 tracteurs qui marchait à Anambé. «Il n’y avait pas de moissonneuse, il fallait aller chercher des moissonneuses en Guinée. Et en 2020, il y a plus de 45 tracteurs dans le bassin de l’Anambé et 12 moissonneuses batteuses», clarifie-t-il.
«nous allons stopper les exportations dès que l’on sentira qu’il y a un risque de pénurie pour le capital semencier ou pour la Sonacos».
Et sur la question de la commercialisation de l’arachide, le ministre dira qu’on est tous d’accord sur la préservation de notre tissu agricole, qu’il faut permettre à la Sonacos d’obtenir des graines. Pour lui, le prix officiel de 250 francs Cfa est un prix rentable et les producteurs le savent. «Nous avons aussi décidé de taxer l’importation parce que l’année dernière, vous m’aviez dit qu’on ne peut pas laisser des étrangers venir au Sénégal, prendre notre arachide sans participer à sa production», défend Moussa Baldé. «Avec cette taxe, le président de la République a décidé que l’argent que nous allons récupérer va revenir aux producteurs», assure le ministre de l’Agriculture qui se veut rassurant : «nous allons surveiller les exportations en veillant au rapatriement des devises, mais aussi à être prêt à stopper dès que l’on sentira qu’il y a un risque de pénurie pour le capital semencier ou pour la Sonacos».
«Jeter l’anathème sur le gouvernement, c’est encourager les jeunes dans leur entreprise périlleuse»
Abordant la question des travailleurs, le ministre reconnait que le président est en train de voir comment faire pour améliorer les conditions d’existence de ces derniers, mais curieusement, certains d’entre eux se radicalisent.
Pour l’emploi des jeunes, Moussa Baldé soutient qu’on doit se féliciter des efforts de l’Anida qui, en termes de réinsertion, a mis en place des fermes en créant 30.000 emplois, dont les revenus varient entre 950.000 f et 3 millions. Ce qui fait un salaire mensuel de 80.000 à 250.000. D’après Moussa Baldé, c’est des emplois décents et l’Anida va continuer en visant 20.000 emplois d’ici 3 ans. Ces efforts ne doivent pas être nuls. Tout le monde doit avoir un discours responsable face aux ravages de l’émigration clandestine, jeter l’anathème sur le gouvernement, c’est encourager les jeunes dans leur entreprise périlleuse.
Ndèye Khady DIOUF
Répondant à la question concernant l’autosuffisance en riz, le ministre de l’Agriculture déclare : «le Sénégal produisait, en 2012, 400.000 tonnes de riz au maximum et en 2020, on attend une production de 1million 400.000 tonnes. Alors on peut dire que l’on a atteint numériquement l’autosuffisance avec le million de plus récolté», explique-t-il. Selon Moussa Baldé, il reste aussi l’explication comportementale. «En matière de riz entier, le Sénégal est autosuffisant. En effet, l’autosuffisance en riz n’est rien d’autre qu’à chaque fois qu’un Sénégalais veut manger du riz entier, qu’il puisse en trouver à la boutique. L’autosuffisance n’est pas seulement numérique, c’est un comportement», renseigne le ministre de l’Agriculture. Poursuivant, il souligne : «nous avions divisé les objectifs de l’autosuffisance en deux. On voulait 1 million de tonnes pour le riz irrigué et 600.000 tonnes pour le riz pluvial. On a bien obtenu les 600.000 tonnes pour le riz pluvial, mais on n’a pas eu le million de tonnes de riz irrigué».
Pour le matériel agricole, Moussa Baldé prend encore l’année 2012 comme référence. En tant Directeur de la Sodagri, il n’y avait que 4 tracteurs qui marchait à Anambé. «Il n’y avait pas de moissonneuse, il fallait aller chercher des moissonneuses en Guinée. Et en 2020, il y a plus de 45 tracteurs dans le bassin de l’Anambé et 12 moissonneuses batteuses», clarifie-t-il.
«nous allons stopper les exportations dès que l’on sentira qu’il y a un risque de pénurie pour le capital semencier ou pour la Sonacos».
Et sur la question de la commercialisation de l’arachide, le ministre dira qu’on est tous d’accord sur la préservation de notre tissu agricole, qu’il faut permettre à la Sonacos d’obtenir des graines. Pour lui, le prix officiel de 250 francs Cfa est un prix rentable et les producteurs le savent. «Nous avons aussi décidé de taxer l’importation parce que l’année dernière, vous m’aviez dit qu’on ne peut pas laisser des étrangers venir au Sénégal, prendre notre arachide sans participer à sa production», défend Moussa Baldé. «Avec cette taxe, le président de la République a décidé que l’argent que nous allons récupérer va revenir aux producteurs», assure le ministre de l’Agriculture qui se veut rassurant : «nous allons surveiller les exportations en veillant au rapatriement des devises, mais aussi à être prêt à stopper dès que l’on sentira qu’il y a un risque de pénurie pour le capital semencier ou pour la Sonacos».
«Jeter l’anathème sur le gouvernement, c’est encourager les jeunes dans leur entreprise périlleuse»
Abordant la question des travailleurs, le ministre reconnait que le président est en train de voir comment faire pour améliorer les conditions d’existence de ces derniers, mais curieusement, certains d’entre eux se radicalisent.
Pour l’emploi des jeunes, Moussa Baldé soutient qu’on doit se féliciter des efforts de l’Anida qui, en termes de réinsertion, a mis en place des fermes en créant 30.000 emplois, dont les revenus varient entre 950.000 f et 3 millions. Ce qui fait un salaire mensuel de 80.000 à 250.000. D’après Moussa Baldé, c’est des emplois décents et l’Anida va continuer en visant 20.000 emplois d’ici 3 ans. Ces efforts ne doivent pas être nuls. Tout le monde doit avoir un discours responsable face aux ravages de l’émigration clandestine, jeter l’anathème sur le gouvernement, c’est encourager les jeunes dans leur entreprise périlleuse.
Ndèye Khady DIOUF