Nos confrères de Jeune Afrique ont consacré plus de deux pages à parler de la succession de Abdoulaye Wade à la tête du secrétariat général du Parti démocratique sénégalais. Dans un dossier intitulé «d’un Wade à l’autre», Jeune Afrique tente de voir les chances de voir Karim Wade succéder à son père. D’ailleurs, des confidences anonymes montrent combien cette situation indispose certains cadres du Pds. «S’il a vraiment une ambition présidentielle, qu’il le dise clairement, s’agace un ponte de la formation wadiste. Plus le temps passe, plus les choses vont se compliquer. Nous ne pouvons pas rester ainsi sans candidat à nos côtés, à quelques mois de la présidentielle», confie une source à nos confrères de Jeune Afrique. «Avec Karim, les relations sont parfois conflictuelles, poursuit notre source. Nous n’acceptons pas qu’il se prenne pour son père, et encore moins qu’il essaie de commander à distance depuis Doha», ajoute un cadre du Pds.
D’ailleurs, Jeune Afrique revient sur les potentiels successeurs de Wade qui ont finalement quitté ou ont été chassés du Pds. Idrissa Seck, Macky Sall, Pape Diop, Abdoulaye Baldé...ont tous connu subi la dévolution monarchique au sein du Pds. D’autres responsables s’agacent de l’émergence, en dehors des structures du parti, de mouvements de jeunes «karimistes» – qu’ils connaissent mal et sur lesquels ils n’ont aucun contrôle, narre Jeune Afrique. Ce qu’avait d’ailleurs senti venir Modou Diagne Fada. «Quand Wade est resté secrétaire général du Pds après sa défaite en 2012, j’ai compris qu’il préparait le fauteuil pour son fils, se rappelle cet ex-ministre. J’ai lancé un mouvement de réforme pour réclamer un plan B, mais le père ne voulait pas entendre parler de renouvellement. J’ai fini par être exclu du parti, en octobre 2015», a soutenu Modou Diagne Fada. Le congrès du Pds au mois de juin s’annonce palpitant.
D’ailleurs, Jeune Afrique revient sur les potentiels successeurs de Wade qui ont finalement quitté ou ont été chassés du Pds. Idrissa Seck, Macky Sall, Pape Diop, Abdoulaye Baldé...ont tous connu subi la dévolution monarchique au sein du Pds. D’autres responsables s’agacent de l’émergence, en dehors des structures du parti, de mouvements de jeunes «karimistes» – qu’ils connaissent mal et sur lesquels ils n’ont aucun contrôle, narre Jeune Afrique. Ce qu’avait d’ailleurs senti venir Modou Diagne Fada. «Quand Wade est resté secrétaire général du Pds après sa défaite en 2012, j’ai compris qu’il préparait le fauteuil pour son fils, se rappelle cet ex-ministre. J’ai lancé un mouvement de réforme pour réclamer un plan B, mais le père ne voulait pas entendre parler de renouvellement. J’ai fini par être exclu du parti, en octobre 2015», a soutenu Modou Diagne Fada. Le congrès du Pds au mois de juin s’annonce palpitant.