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Remise du cahier des doléances des centrales syndicales: Macky exclut toute augmentation des salaires



Remise du cahier des doléances des centrales syndicales: Macky exclut toute augmentation des salaires
 
C’est un Macky Sall relax, mais décidé à dire ses vérités, qui a reçu hier les syndicalistes, pour la traditionnelle cérémonie de dépôt des cahiers de doléances. Alliant humour et fermeté, le chef de l’Etat a été intraitable sur certaines demandes. Il dit non à toute augmentation des salaires, vu la masse salariale déjà excessive et qui engloutit presque toutes les recettes de l’Etat. Il refuse aussi l’alignement par le haut des indemnités des agents de l’Etat, comme le réclament les syndicats, de l’éducation et de la santé surtout. Le chef de l’Etat ne veut pas non plus que les syndicalistes accusent l’Etat de non-respect de ses engagements, en ce qui concerne les terrains qui leur sont octroyés, dans la mesure où ce n’est pas du tout un droit. Et aux enseignants qui se plaignent de «surimposition», il leur fait comprendre qu’il n’en est rien. Il n’accepte pas non plus qu’on lui force la main, parce que même s’il est sensible à la souffrance des compatriotes concernés, il ne peut pas passer tout son temps à réparer les erreurs des autres, au risque de ne rien faire pour lui-même.  
 
 
 
Dans leurs interventions, certains responsables syndicaux, comme Elimane Diouf de la Csa, ont évoqué les difficultés des travailleurs et ont demandé une augmentation de salaire. Une demande qui ne trouvera pas d’écho favorable. En effet, la réponse du Président a été catégorique et négative. «On a la volonté d’augmenter les salaires, mais on ne peut pas le faire. Aujourd’hui, les salaires ne peuvent pas être augmentés. Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires et nous ne le ferons pas. Ce n’est pas possible», a martelé le chef de l’Etat. Qui trouve que la masse salariale est déjà excessive. «Les salaires, c’est plus de 80 milliards par mois et 860 milliards par an», soutient Macky Sall. Qui précise que cette somme n’englobe pas les agences nationales, qui engloutissent 140 milliards par an. Soit, ajoute-t-il, 1000 milliards de salaire par an. Auxquels s’ajoutent les 864 milliards du service de la dette. Ce qui donne, fait noter le Président, des dépenses de 1864 milliards par an. Or précise-t-il, les recettes (fiscales) sont de 2177 milliards. Donc il ne reste que 313 milliards. Qui doivent servir à payer les autres charges de l’Etat (téléphone, électricité, carburant, voitures…).
Fort de ce constat, le Président refuse de prendre le risque d’augmenter les salaires de la Fonction publique ou d’accorder des avantages financiers aux agents de la Fonction publique, qui peuvent avoir des conséquences graves. «Il y a des limites qu’on ne peut pas dépasser, sinon, il y a des conséquences immédiates et désastreuses. Parce qu’on ne pourra plus maitriser notre déficit et respecter nos engagements envers nos partenaires. (…). Le jour où on dérapera, c’est fini…», explique-t-il. Et pour les syndicalistes qui brandiront la menace de grève, le chef de l’Etat avertit que cela ne lui fera ni chaud ni froid. «On dépose des préavis à tout bout de champ. C’est bien de le faire, mais…. J’ai dit aux ministres de ne prendre aucun engagement qui n’a pas été validé en Conseil des ministres», révèle-t-il. Non sans ajouter : «on demande à l’Etat de faire ceci ou cela, mais avec quoi ? le pays n’a pas beaucoup de moyens. Si on cède aux revendications, quand est-ce qu’on va travailler pour les jeunes ? Je ne peux pas continuer à céder aux revendications des adultes et négliger la formation et l’emploi des jeunes». 
 
 
Régime indemnitaire : «On ne peut pas aligner tout le monde au ciel…» 
 
 
Pour le régime indemnitaire au niveau de la Fonction publique, qui recèle beaucoup d’injustices et de disparités, et contre lequel se battent les syndicalistes, notamment de la santé et de l’éducation, le chef de l’Etat reconnait qu’il y a une sérieux problème, mais n’arrive toujours pas à trouver une solution. «Pour le régime indemnitaire, on l’a trouvé déréglé. On a pris certains (fonctionnaires) à qui on a donné des avantages énormes, créant de grandes différences de salaires. Pour des gens qui ont le même diplôme, qui ont fait les mêmes écoles, les différences de salaires peuvent aller jusqu’à 500.000 F Cfa, voire même 1 million F Cfa», note Macky Sall. Qui a du mal à trouver une réponse adéquate à la question, car ne pouvant pas donner à tout le monde les mêmes avantages et ne pouvant pas revoir à la baisse les avantages déjà donnés. «Je ne peux pas régler le problème en alignant tout le monde au ciel. Ce n’est pas possible. Aussi, ceux qui sont au-dessus (en termes de traitement), on ne peut pas diminuer leurs salaires et les ramener en arrière. C’est impensable. Ils vont dire que c’est des acquis sociaux. (…). On ne peut pas non plus augmenter les avantages des autres au même niveau», soutient-il. 
 
 
«Il n’y a pas de surimposition. (…). L’accès aux terrains n’est pas un droit»
 
 
Dans son intervention, la secrétaire Ivette Diatta, qui a parlé au nom de l’Unsas, a déploré la lourde fiscalité sur les salaires des enseignants, après l’augmentation de l’indemnité de logement. Ce qui lui fait dire que c’est comme si l’Etat donnait de la main gauche pour reprendre de la main droite. Des propos contre lesquels le chef de l’Etat s’est porté en faux. «Il n’y a pas de surimposition», a martelé Macky Sall. Qui explique que ce qui se passe, c’est qu’avec l’augmentation de l’indemnité de logement, les salaires des agents concernés ont augmenté. Or si leurs salaires augmentent à un certain niveau, on passe à une nouvelle catégorie d’imposition, plus rude, payant donc plus d’impôts. 
En outre, décidé à cracher ses vérités aux syndicalistes, Macky Sall trouve que c’est trop dire que de soutenir que l’Etat n’a pas respecté ses engagements, en ce qui concerne les terrains octroyés aux organisations syndicales, pour leurs membres. «Dire que l’Etat n’a pas respecté ses engagements, de quels engagements on parle ?», interroge-t-il. Et de souligner avec force que «l’accès au terrain n’est pas un droit, sinon, on doit en donner à tous les Sénégalais». Pour lui, si l’Etat fait cette facilité aux syndicats, c’est juste parce qu’ils sont structurés (avec coopératives et autres) et organisés, mais non parce qu’ils méritent plus ces terrains que les autres Sénégalais. 
 
 
 
Règlement du passif social : «Tout mon travail ne peut pas consister à réparer ce que d’autres ont fait»
 
 
La question du passif social très cher au secrétaire général de la Cnts/Fc a été encore posée hier devant le chef de l’Etat. Cheikh Diop a évoqué la situation dans des sociétés disparues depuis longtemps, mais dont les travailleurs n’ont toujours pas reçu leurs droits. Il s’agit, entre autres, de la Sias, d’Air Afrique, de la Sotrac, de Hamo et d’autres structures privées. Mais même s’il se dit «sensible à la souffrance» des personnes affectées par cette situation, le chef de l’Etat note qu’il ne peut pas passer tout son temps à payer pour les erreurs que d’autres ont commises, au risque de ne rien faire. «Tout mon travail ne peut pas consister à réparer ce que d’autres ont fait. On peut trouver des solutions pour certains cas, mais on ne peut pas tout faire, sinon on ne fera rien. On passera tout le temps à colmater les erreurs passées», soutient-il. Surtout que, pour lui, cela demande beaucoup de moyens. «Ce passif fait 40 à 50 milliards», dit-il. D’ailleurs, le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner que «toutes ces sociétés ont été liquidées avant 2000», donc bien avant son accession au pouvoir. D’ailleurs, pour insister sur la longévité de ces affaires, il fait dans l’humour, en soulignant, par exemple, que quand la Sias faisait faillite, il était encore au lycée. 
De même, pour beaucoup de cas, Icotaf, Sotiba, Socosac, Transplast, il souligne que c’est des sociétés privées et que ça ne devrait pas être le problème de l’Etat qui, malgré tout, tient à assister les compatriotes concernés, selon ses moyens. «On a fait beaucoup, mais on ne peut pas tout faire». 
 
 
 
Mbaye THIANDOUM
 
 


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