MACKY SALL DOPE LES LIONS
«Prenez chaque match comme une finale. Donnez-vous sans compter»
Les Lions, en route pour la Coupe du monde, ont reçu hier le drapeau national des mains du chef de l’Etat. Une occasion pour Macky Sall de doper à fond Aliou Cissé et ses joueurs, en puisant au plus profond des symboles, des valeurs et de l’histoire du pays.
La Coupe du monde a déjà démarré pour l’équipe nationale du Sénégal, qui a reçu hier le drapeau national, au cours d’une cérémonie qui a réuni tous les acteurs du football et toute la République autour du chef de l’Etat. «Conformément à une tradition bien établie, j’ai le plaisir de vous remettre, en toute confiance, le drapeau national, symbole de notre souveraineté, emblème de l’histoire glorieuse de notre pays», souligne Macky Sall, qui ajoute : «sous les couleurs vivantes de ce drapeau, sous lesquelles sont morts, au combat, de vaillants soldats, vous prendrez part à cette compétition, pour représenter avec éclat, honneur et combativité notre pays». Suffisant pour que le chef de l’Etat galvanise et gonfle à bloc les Lions. «En revêtant le maillot de notre équipe nationale, patrimoine commun, ayez à l’esprit cette belle devise de notre armée nationale : ‘’On nous tue, on ne nous déshonore pas’’. Prenez chaque match comme une finale. Donnez-vous sans compter. Triomphez sur les entraves, repoussez les limites du possible ; ayez faim de victoire, de gloire et de mérite, en allant jusqu’au bout de votre rêve. Je ne vous fixe aucune limite. Sinon, aller le plus loin possible dans la compétition», affirme-t-il avec force.
«Faite autant, voire mieux que la génération de 2002. Vous en êtes capables, vous en avez le potentiel et les moyens»
Cela est d’autant plus important pour lui, qu’en leur «qualité de digne représentant de notre peuple», Aliou Cissé et ses joueurs ont «l’impérieux devoir, à la suite de la génération de 2002, de hisser encore plus haut le nom et l’image du Sénégal». En ce sens, il les invite : «faites preuve de générosité, de don de soi, de sacrifice, en ayant en toute circonstance un comportement responsable, qui honorera l’image du pays. Faite autant, voire mieux que la génération de 2002, celle des El Diouf, Fadiga, Bouba Diop, Coly….». Et pour cela, Macky Sall ne doute point que les Lions en sont «capables», en ont «le potentiel et les moyens», vu ce qu’ils ont déjà accompli et qui permet d’espérer le meilleur. «Au vu de votre remarquable parcours qui constitue un bel hommage à votre talent, le peuple sénégalais, rassemblé dans une chaleureuse communion, est en droit de s’attendre à une belle et honorable participation de son équipe», souligne le président de la République. Qui demande juste aux Lions de croire en eux et de se battre en bons Sénégalais. «A l’image du vaillant peuple sénégalais, soyez forts, lucides ; n’ayez aucun complexe, aucune crainte, aucune peur. Votre peuple, solidaire, va vous exalter et vous accompagner dans vos efforts, que vous fournirez pour vous-mêmes, pour vos compatriotes et pour l’Afrique toute entière», conclut Macky Sall. Qui, à l’image de l’équipe nationale, est tout aussi fier qu’un trio arbitral sénégalais (Malang Diédhiou, Djibril Camara et El Hadji Malick Samba), puisse être retenu pour la Coupe du monde, au nom de toute l’Afrique.
Macky Sall et le Ramadan ?
S’agit-t-il de l’effet du Ramadan ou pas ? Mais hier, lors de la cérémonie de remise du drapeau, le président de la République a déclaré que Souleymane Diawara et Mamadou Niang faisaient partie de la Coupe du monde 2002. Alors que tel n’est pas le cas.
Metsu et Bocandé oubliés
L’ancien entraineur des Lions, Bruno Metsu et Jules François Bocandé ont été les grands absents, lorsque le président de la République a voulu rendre un hommage aux joueurs de cette génération. Il a presque cité tous les joueurs de l’époque, sans nommer Metsu qui fut l’artisan de cette belle épopée, mais aussi Jules François Bocandé, qui a tracé la voie à ses jeunes frères.
L’hymne national en a capella
La remise du drapeau national par le chef de l'Etat s'est parfaitement déroulée, hier, au palais de la République. D’ailleurs l’hymne national a été chanté en a capela par toute la salle. Tout est parti des 12e Gaïndé, ils seront imités par quelques Lions qui ont chanté l’hymne national à tue-tête. Il fallait voir, Salif Sané, le binational, débiter les paroles par cœur.
«Prenez chaque match comme une finale. Donnez-vous sans compter»
Les Lions, en route pour la Coupe du monde, ont reçu hier le drapeau national des mains du chef de l’Etat. Une occasion pour Macky Sall de doper à fond Aliou Cissé et ses joueurs, en puisant au plus profond des symboles, des valeurs et de l’histoire du pays.
La Coupe du monde a déjà démarré pour l’équipe nationale du Sénégal, qui a reçu hier le drapeau national, au cours d’une cérémonie qui a réuni tous les acteurs du football et toute la République autour du chef de l’Etat. «Conformément à une tradition bien établie, j’ai le plaisir de vous remettre, en toute confiance, le drapeau national, symbole de notre souveraineté, emblème de l’histoire glorieuse de notre pays», souligne Macky Sall, qui ajoute : «sous les couleurs vivantes de ce drapeau, sous lesquelles sont morts, au combat, de vaillants soldats, vous prendrez part à cette compétition, pour représenter avec éclat, honneur et combativité notre pays». Suffisant pour que le chef de l’Etat galvanise et gonfle à bloc les Lions. «En revêtant le maillot de notre équipe nationale, patrimoine commun, ayez à l’esprit cette belle devise de notre armée nationale : ‘’On nous tue, on ne nous déshonore pas’’. Prenez chaque match comme une finale. Donnez-vous sans compter. Triomphez sur les entraves, repoussez les limites du possible ; ayez faim de victoire, de gloire et de mérite, en allant jusqu’au bout de votre rêve. Je ne vous fixe aucune limite. Sinon, aller le plus loin possible dans la compétition», affirme-t-il avec force.
«Faite autant, voire mieux que la génération de 2002. Vous en êtes capables, vous en avez le potentiel et les moyens»
Cela est d’autant plus important pour lui, qu’en leur «qualité de digne représentant de notre peuple», Aliou Cissé et ses joueurs ont «l’impérieux devoir, à la suite de la génération de 2002, de hisser encore plus haut le nom et l’image du Sénégal». En ce sens, il les invite : «faites preuve de générosité, de don de soi, de sacrifice, en ayant en toute circonstance un comportement responsable, qui honorera l’image du pays. Faite autant, voire mieux que la génération de 2002, celle des El Diouf, Fadiga, Bouba Diop, Coly….». Et pour cela, Macky Sall ne doute point que les Lions en sont «capables», en ont «le potentiel et les moyens», vu ce qu’ils ont déjà accompli et qui permet d’espérer le meilleur. «Au vu de votre remarquable parcours qui constitue un bel hommage à votre talent, le peuple sénégalais, rassemblé dans une chaleureuse communion, est en droit de s’attendre à une belle et honorable participation de son équipe», souligne le président de la République. Qui demande juste aux Lions de croire en eux et de se battre en bons Sénégalais. «A l’image du vaillant peuple sénégalais, soyez forts, lucides ; n’ayez aucun complexe, aucune crainte, aucune peur. Votre peuple, solidaire, va vous exalter et vous accompagner dans vos efforts, que vous fournirez pour vous-mêmes, pour vos compatriotes et pour l’Afrique toute entière», conclut Macky Sall. Qui, à l’image de l’équipe nationale, est tout aussi fier qu’un trio arbitral sénégalais (Malang Diédhiou, Djibril Camara et El Hadji Malick Samba), puisse être retenu pour la Coupe du monde, au nom de toute l’Afrique.
Macky Sall et le Ramadan ?
S’agit-t-il de l’effet du Ramadan ou pas ? Mais hier, lors de la cérémonie de remise du drapeau, le président de la République a déclaré que Souleymane Diawara et Mamadou Niang faisaient partie de la Coupe du monde 2002. Alors que tel n’est pas le cas.
Metsu et Bocandé oubliés
L’ancien entraineur des Lions, Bruno Metsu et Jules François Bocandé ont été les grands absents, lorsque le président de la République a voulu rendre un hommage aux joueurs de cette génération. Il a presque cité tous les joueurs de l’époque, sans nommer Metsu qui fut l’artisan de cette belle épopée, mais aussi Jules François Bocandé, qui a tracé la voie à ses jeunes frères.
L’hymne national en a capella
La remise du drapeau national par le chef de l'Etat s'est parfaitement déroulée, hier, au palais de la République. D’ailleurs l’hymne national a été chanté en a capela par toute la salle. Tout est parti des 12e Gaïndé, ils seront imités par quelques Lions qui ont chanté l’hymne national à tue-tête. Il fallait voir, Salif Sané, le binational, débiter les paroles par cœur.
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